La Mort est une femme comme les autres

bien, sans être un coup de coeur
Je ne reviens pas sur l'intrigue, bien décrite dans la quatrième de couverture.
L'histoire se lit facilement et permet même le développement de certaines réflexions, sans plus toute fois.
Dommage, l'histoire aurait pu être bien plus développée, le sujet étant vaste et original.
Au final, un bon moment de lecture mais qui ne laissera pas du tout un souvenir impérissable et que je ne conseillerai pas forcément, sauf pour passer le temps

Je remercie Babelio et les éditions Pygmalion de m'avoir permis de découvrir ce livre. Ce roman est court mais efficace. On ne s'ennuie pas d'un bout à l'autre de la lecture et on enchaine les scènes drôles (en particulier les premières fois d'Emm), poétiques (l'amour qui se noue entre Anatole et Suzie) et tristes (l'annonce d'une maladie incurable et d'une mort inéluctable). Les personnages sont attachants et la description du burn-out tellement réaliste. J'ai beaucoup aimé ce livre et je le recommande vivement . Vous serez vite déconnectée de votre quotidien et vous vous surprendrez à rire toute seule.

Je souhaitais découvrir Marie Pavlenko depuis un bon moment. J'étais donc très heureuse d'être sélectionné pour recevoir ce roman. Je tiens donc à remercier Babelio et les éditions Pygmalion pour cette opération Masse Critique.
Mon avis sur ce roman est malheureusement mitigé. L'idée de départ m'a conquise : une mort dépressive qui se met en grève, chouette, ça promettait de l'humour noire à souhait.
La plume de Marie Pavlenko est riche, fluide et bourrée d'humour (pas si noir). En revanche, je suis restée à côté de l'histoire. Les personnages ne m'ont pas accrochés et l'ambiance n'était pas à l'humour noir que j'attendais. Si la personnification de la faux, gimini criquet de la mort, était une très bonne idée et agréable, les autres personnages m'ont paru sans relief, ennuyeux.
Du coup le style d'écriture de Marie Pavlenko oui sans hésiter mais ce roman là pas forcément.

Aujourd'hui Emm se sent vidée. Incapable de bouger d'un pouce, lasse, fatiguée. Plus rien n'a d'importance, elle se fout de tout. le burn out, quoi, ça arrive. Sauf qu'Emm, c'est la Mort. Imagines le bazar, si la Mort se mettait au chômage technique ?

Tandis que pour soigner son inertie, Emm décide de partir à la découverte de l'humanité en choisissant comme sujet d'études Suzie, une jeune femme très malade dont elle a croisé la route, qu'elle la suit, l'observe et commence à s'y attacher, le chaos s'installe dans une atmosphère de film de zombies. "C'est la merde", comme dit finement un personnage.

Tu l'as deviné, voici un livre totalement loufoque, original et... drôle, mais oui, vraiment drôle (j'ai piqué un fou rire à une scène d'attaque de lapins, mais là ça va être compliqué à t'expliquer, il va falloir que tu le lises !). Il faut dire que notre personnage principal est en roue libre et sans aucun sens de l'autocensure, ce qui donne lieu à quelques situations drôlatiques et dialogues piquants, tandis qu'elle va de découverte en découverte au cours de son immersion dans le monde des humains, malgré les remontrances d'une mascotte beaucoup moins engageante qu'un Jiminy Cricket (son outil de travail, oui la Faux est non seulement bavarde mais aussi un tantinet collante et moralisatrice).
Avec un joli message au passage sur l'empathie et les petits plaisirs de la vie, je suis fan de cette écriture vive et cash, qui m'a fait passer un excellent moment !
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