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Citations sur Rita (45)

Mais les gentils, on a tendance à croire qu’ils sont bêtes. C’est pas hyper compétitif la gentillesse, c’est niais, gnangnan, enfin tous ces trucs auxquels on n’a pas envie d’être associé.
Avec Rita, j’ai compris qu’être gentil sans se laisser marcher dessus était possible.
Dans ce monde de merde, être capable de traverser la vie en restant gentil, c’est un putain de pouvoir magique.
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Le silence dit la vérité, en quelques sorte.
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Je n'ai même pas besoin de fermer les yeux pour revivre ce moment. Il est de ceux pendant lesquels on a une conscience aiguë de la magie de l'instant, on attrape la peau du temps, on le retient dans nos mains fébriles et on se dit: maintenant, maintenant tout peut s'arrêter, se figer, oui, si maintenant le monde s'immobilise soudain, je serai heureux pour l'éternité.
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Je repense souvent à cette journée.
C’était le temps, sublime, de l’innocence.
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-J’ai découvert la lecture sous les arbres en été.
-Une définition du bonheur.
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J’ai laissé le silence prendre ses aises. Vous avez remarqué? Parfois, ne pas parler permet de planer un instant sur les derniers mots de la discussion, puis de les laisser filer comme des filaments de brouillard (…), et de fil en aiguille, de plonger en soi. Ça arrive avec les vrais potes. Chacun s’enfouir dans son monde intérieur, tourne autour de sa problématique du moment. (…) Le silence dit la vérité, en quelque sorte. Il fait apparaître des portes. Du coup, aborder un sujet plus grave et plus personnel vient presque naturellement, sans que l’instant ait l’air bizarre ou mal choisi.
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Vous êtes déjà allée en forêt la nuit ? D’abord, on tend l’oreille parce qu’on n’est pas sûr, c’est vague, irréel, un tour joué par nos sens. Puis le bruit recommence, il s’installe et le rythme est carré, il se décompose et alors on sait : ce n’est pas un merle ou une grive qui fouille la terre, c’est un pas. Un mammifère marche, non loin, un être de la forêt qui rôde en son royaume, qui hume, broute, sent, traque, déchire, dissimule, un être de sang chaud qui connaît chaque souche, chaque buisson de ronces et dont les yeux distinguent le moindre brin de mousse au cœur de l’ombre. Savoir que cet être est tout proche, que l’on frôle le vivant libre et sauvage sur son territoire est un des sentiments les plus grisants que je connaisse.
Le corps de Rita s’est tendu à côté de moi et sa respiration s’est accélérée. Les pas se sont rapprochés, d’autres s’y sont joints. Ce n’était pas des sangliers, aucun groin-groin ou grognement ; les pas étaient lents, l’œuvre de grandes pattes au mouvement ample et gracieux. Rita l’a tout de suite compris. Elle a serré ma main très fort.
On est restés longtemps, l’un contre l’autre, dans la nuit, yeux écarquillés et oreilles en alerte, au centre du monde. On ne savait pas quels animaux nous effleuraient. Ils disparaissaient, d’autres arrivaient, plus près ou plus lointains. On ne cherchait pas à les démasquer, à les voir. On avait l’immense chance d’être acceptés, on était des invités respectueux, conscients du privilège, du moment de grâce. Dans la nuit, chaque frottement, chaque feuille foulée explose, prend une dimension intense, on a l’imagination en ébullition, on écoute pour de vrai, on est absorbé par l’instant présent, rare, précieux. Parfois, la lune se débarrassait des nuages qui l’assaillaient et sa lumière argentée inondait brusquement nos rétines. Alors, on apercevait une croupe, un museau, des oreilles, une silhouette fine, ramassée, une fourrure dense de renard qui trottine, puis les nuages l’avalaient à nouveau et la nuit nous avalait avec elle. On traversait un poème, on le vivait et j’étais heureux de partager cette magie avec Rita, comme si on avait été autorisés à entrer dans un cercle secret où peu d’humains ont posé le pied.
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Rita, quand elle sourit, c’est le printemps qui chasse l’hiver.
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On oublie à quel point c'est important d'être gentil. Dans notre société, il faut toujours être la meilleure - même pour enfiler des capotes sur des bananes -, être la plus ceci, la plus cela. Les mecs aussi : le plus rapide, le plus marrant, le plus bla-bla-bla. Mais les gentils, on a tendance à croire qu'ils sont bêtes. C'est pas hyper compétitif la gentillesse, c'est niais, gnan-gnan, enfin tous ces trucs auxquels on n'a pas envie d'être associé.
Avec Rita, j'ai compris qu'être gentil sans se laisser marcher dessus était possible.
Dans ce monde de merde, être capable de traverser la vie en restant gentil, c'est un putain de pouvoir magique.
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Dans ce monde de merde, être capable de traverser la vie en restant gentil, c’est un putain de pouvoir magique.
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