Encore le misérabilisme, « la problématique » école, les excès.,la maladie et la mort. dans ce roman qui prétend émouvoir, interroger, susciter compassion, empathie, faire émerger les différences, les niveaux de vie, la pauvreté. Cela faisait longtemps.;
Les jeunes personnes - ce seront évidemment des filles qui vont lire cet ouvrage, les garçons ont leurs consoles et leurs jeux vidéos - vont se prendre pour des infirmières et des anges, s'étonner, chercher des raisons à des incohérences. Il faut évidemment un peu de suspens, sinon à quoi bon ce roman ?
L' écriture est mièvre et pleine de truismes, les adolescentes auraient besoin de véritable littérature et il y en a suffisamment, écrite par les « anciens », qui leur permettraient d'acquérir non seulement style et vocabulaire, mais aussi les outils pour réfléchir èt grandir.
Notre époque contemporaine est peuplée de bonnes intentions, il faut vendre, il faut toujours exploiter les malheurs des plus déshérités, les mettre en avant , et cela finit par faire beaucoup. Beaucoup trop…, mais si cette manie faussement sociologique permet de vendre ses ouvrages, c'est l'essentiel. Mieux vaut encore, et de très loin,
Le Journal de Mickey, ou la Semaine de Suzette. Voire Les Malheurs de Sophie.