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Brian Clough a été le manager mythique de l'équipe de Derby County, qu'il mène au titre de champion d'Angleterre en 1972. En début de saison 1974-1975, il est nommé manager de l'équipe de Leeds United, en remplacement de Don Revie, lequel, après avoir amené Leeds United au sommet, est devenu sélectionneur de l'Angleterre. Cette nomination est une surprise, sachant que Brian Clough et Leeds United (ses joueurs, ses supporters,…) se détestent réciproquement. Clough ne restera ainsi que brièvement à Leeds, accumulant les contre-performances, avant d'être limogé.

David Peace nous livre ici, en 44 chapitres, une version romancée des 44 jours passés par Brian Clough à la tête de Leeds United. Alors, certes, le style du bouquin peut déplaire (phrases courtes, beaucoup de vulgarité,…). Il n'en reste pas moins un très bon témoignage de cette union contre nature entre un homme arrogant, colérique, mais excellent meneur d'hommes, et une équipe orpheline de son entraîneur historique et qui hait véritablement l'homme placé à sa tête. Faut-il enfin aimer le foot pour lire un tel bouquin ? Il faut être réaliste, il est nécessaire d'avoir des affinités avec le ballon rond pour accrocher… mais si tel est le cas, cette plongée nostalgique dans le foot anglais du milieu des années 70 est un vrai plaisir.
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Très très bon, enfin un bon livre basé sur le sport. Il nous décrit le passage du légendaire Brian Clough à Leeds United. Brian Clough était un entraîneur un peu avant-gardiste puisque dans les années 60-70 en Angleterre il était un peu le seul à avoir une vrai qualité de jeu.
Adulé par certain détesté par d'autre!
Aussi connu pour son jeu que pour ses déclarations, il ne laissera personne indifférent.

Ouvrage écrit dans un style particulier, nombreuses répétitions, monologue... Un paragraphe dans le présent et paragraphe suivant ce sont les pensées de Brian Clough et ainsi de suite...

Tout les passionnés de foot doivent avoir lu ce livre de David Peace.
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Si vous êtes un tant soit peu amateur de football, ou simplement un minimum consommateur de médias sportifs, essayez d'imaginer le croisement totalement contre nature de José Mourinho et de Guy Roux.. Vous obtiendrez un entraîneur (mais le terme anglais de manager est plus juste) assez monstrueux qui serait encore bien loin de ce qu'a pu être Brian Howard Clough (1935-2004).
De l'ancienne icône auxerroise, désormais retraitée des terrains (mais toujours très influente dans les coulisses de l'AJA), Brian Clough avait à la fois l'omniprésence médiatique, l'aura populaire et la capacité de faiseur de miracles sportifs ; du "Mister" portugais du Real Madrid, un talent de meneur d'hommes rare, un palmarès en béton armé et, surtout, une arrogance inouie. Mais, en la matière, les managers britanniques ont toujours marié leur ego avec un humour que leurs collègues continentaux n'ont jamais pu que rarement approcher. Brian Clough, c'est ainsi le type qui démentait se considérer comme le meilleur entraîneur du monde : "Je dirais juste que j'étais dans le top 1".
Assurément un personnage de roman, revenu à la vie en 2006 (1) sous une plume qu'on n'attendait pas forcément : celle de David Peace, partout acclamé pour ses polars très sombres et particulièrement sa quadrilogie 1974, 1977, 1980 et 1983.


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En quatrième de couverture, F-G Lorrain est cité: "Peace est avant tout un styliste, un Maradona du monologue intérieur".
Je dirais plutôt Luis Fernandez...

44 jours, un chapitre par jour, on se dit que ça passe vite. Eh bien pas du tout.
Connaissant l'issue, c'est interminable. Trouver un 'putain' par ligne (minimum) lasse vite.

De ce livre, on apprendra beaucoup sur la grosse tête de M. Clough, et un peu sur les moeurs sur le football anglais des années 60-70.

Indéniablement, c'est ce que j'ai lu de plus faible depuis longtemps.
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Un livre sur le foot anglais extraordinaire pour qui a connu cette période de la fin des années 70 et l'ascension inattendue de Nottingham Forest. L'histoire ? C'est juste avant ! Fascinant. Un des meilleures livres sur cette période.
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Beau travail de rythme, de style... mais le sujet reste relativement peu intéressant. La grande Bretagne des années 70, vue en filigrane, est bien évoquée, elle.
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Comme l'indique le titre, on suit les 44 jours de Brian Clough en tant que manager de Leeds United. 44 jours, 44 chapitres. Un format assez simple au premier abord. Mais en parallèle, on suit le parcours de Brian Clough depuis sa blessure au lendemain de Noel à Sunderland qui l'amène à commencer sa carrière de manager. Les évocations du passé sont en italiques.
Un présent et un passé qu'on suit en parallèle mais ce n'est pas facile avec tous les noms de joueurs, présidents, clubs et dates à retenir. Il faut être très concentré pour cette lecture, prendre des notes et se rappeler trois noms : Brian Clough, son ami Peter Taylor et Don
Revie, l'ancien manager de Leeds. Un conseil aussi, lire la biographie de Brian Clough qu'on peut trouver sur internet.
Mais c'est un document très intéressant sur un joueur puis manager que je ne connais pas du tout et qui m'a permis de découvrir le football de l'Angleterre des années 60-70. Quand on aime le football, on aime découvrir de nouvelles personnalités, on peut aimer ce roman-document, même si on n'aime pas l'homme tellement arrogant et présomptueux, qui pense toujours aux victoires, qui hait profondément Leeds. le passé et le présent se rejoignent à la fin, la fin d'une période devient le début d'une autre.
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pour les amateurs de football anglais, la verve et le style restent présents
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Ce qui m'a le plus plut dans ce roman noir, c'est la description du monde fragile qu'est le sport de haut niveau, le football en particulier. Les gloires sont éphémères, les vérités d'un jour ne sont pas celles du lendemain, tout est excessif. Dans cette lutte incessante pour le Graal, la reconnaissance, la gloire, certaines légendes traversent les années, les décennies. Brian Clough, fort en gueule, malin, en fut une, atypique, une ascension fulgurante en mode chien dans un jeu de quilles, une chute tout aussi expéditive, inévitable. Sous la plume de David Peace, c'est un régal.
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1 : Ecrire sur le football est difficile
2 : on m'avait prévenu que le style de Peace était particulier
et donc j'ai abandonné page 116. J'ai donc tenu 9 jours sur 44. le style est dur, décousu. En plus, je n'ai jamais pu croire que le "héros" Clough parlait , agissait et pensait comme l'écrit Peace. Je n'y ai pas cru et donc je n'ai pas adhéré. Et pour finir Peace a le malheureux don, dans ce roman, de faire abstraction de l'environnement pour se concentrer exclusivement sur son personnage. Donc on n'apprend rien du football anglais des années 60 et encore moins de la société anglaise.
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