Les brouillards de la Butte

Pour l'ambiance : Montmartre, les surréalistes, le milieu anarchiste et un macchabée péteur! Et puis ce n'est pas n'importe quel rimailleur qui fricote avec André Breton...

Malheureusement, la plume de l'auteur n'a pas prise avec moi... le langage argotique trop présent m'a dérangé et j'ai passais plus de temps à essayer de comprendre le sens des mots plutôt qu'à me concentrer sur l'intrigue.

C'est dommage puisque l'enquête, même si l'Entre-deux guerre n'est pas une époque à laquelle je m'intéresse particulièrement, aux enjeux politiques est intéressante et m'a semblé bien menée.

Ce petit livre de 285 pages aurait pu me faire passer un bon moment mais finalement, c'était assez laborieux.

Ce n'est pas tous les jours que des malfrats tombent sur un macchabée en ouvrant un coffre-fort. Quatrième couteau, l'apprenti gangster ne manquent pas de panache… Entre André Breton, Antonin Artaud et la Goulue, les aventures de Patrick Pécherot a l'art du mot juste. À un tel point qu'une fois le roman refermé, on n'a plus qu'un seul désir : le faire lire ou déguerpir

Un roman qui se déroule dans le Paris de l'entre-deux guerres au coeur de Montmartre. le style est plaisant, parfait pour apprendre l'argot parisien de l'époque!

Il m'est difficile de faire une critique sur ce livre. Plus qu'un roman policier (une légère intrigue qui manque cruellement de suspense), j'ai plutôt apprécié cette description du Paris des années 20 dans le milieu prolétaire. Et puis cette histoire de magouille dans le milieu industriel me semble trop actuelle même si elle se déroule après cette guerre qui devait être la dernière. on sent encore la blessure de tout un peuple qui malgré la victoire, n'a gagné que des estropiés et peu d'avancées sociales. les batailles de 36 apporteront plus à ces personnages.
on s'imagine bien une mise en image faite par Tardi dans la veine des Adèle Blanc-Sec.
Dernier point : il faut avoir pris option argot au bac car les termes s'enchainent à la vitesse d'un TGV en pleine campagne. C'est très imagé mais parfois on se demande de quoi on parle. Ça a un coté sympa à l'écriture.