Un œil jaune, tout rond, avec, bien au centre, une pupille noire. Un œil qui ne cligne jamais. C’est tout à fait comme si le garçon regardait une bougie allumée dans la nuit ; il ne voit plus que cet œil : les arbres, le zoo, l’enclos, tout a disparu. Il ne reste qu’une seule chose : l’œil du loup.
Les lions sont comme les riches, ils laissent toujours quelque chose.
Elle salivait tellement que les fleurs auraient pu pousser entre ses pattes.
Il avait compris une chose très simple: les troupeaux n'ont pas d'ennemis. Si le lion ou le guépard mange une chèvre de temps en temps, c'est qu'il a faim.
Mais le garçon sait bien qu'un nom ne veut rien dire sans son histoire.
- Tu ris trop, grondait Loup Bleu, ce n'est pas sérieux.
- Et toi, tu es trop sérieux, ce n'est pas drôle.
Franchement, Grand Loup, pourquoi m'as-tu donné la plus belle louve qui ait jamais existé? Tu trouves qu'on n'avait pas assez d'ennuis comme ça?
- A quoi ils ressemblent?
- Les hommes? Deux pattes et un fusil.
Et pourtant les hommes nous retrouvaient. Toujours. Rien ne les arrêtait. Les hommes... L'Homme...
Le meilleur des hommes ne vaut rien!