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3,81

sur 1315 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Lire Daniel Pennac" faisait partie de mes bonnes résolutions de l'année 2013!

C'est chose faite avec en prime la découverte d'un auteur drôle, d'une écriture simple, farfelue et d'une histoire loufoque.

Du pur plaisir!

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Daniel Pennac a régalé beaucoup de lecteurs, dont moi, avec sa série des Malaussène (« Au bonheur des ogres », « La fée carabine », « La petite marchande de prose »,…). Les personnages y sont attachants, l'ambiance plaisante, les intrigues bien construites avec du suspens, et le style très agréable. Il s'agit d'excellents romans sur lesquels vous pouvez vous précipiter.

Dans « Messieurs les enfants » je n'ai pas retrouvé ces qualités : l'intrigue est abracadabrante et trop loufoque. Impossible pour moi de m'identifier à un personnage ou de croire un instant à l'histoire. L'auteur tente d'expliquer pourquoi il met en scène un fantôme, de manière non convaincante… Les dialogues ou répliques amusants (il y en a quelques-uns) sont noyés dans de longs développements sans grand intérêt. Si l'auteur s'est amusé à laisser sa plume guidée par son imagination fertile, c'est fut nettement moins le cas pour moi lors de cette lecture que j'ai trouvée fastidieuse.
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Dans ce roman, Daniel Pennac se penche non seulement sur le pouvoir de la fiction mais aussi sur l'éducation, et sur l'enfance.

Comme tous les Pennac, il est rempli de fraicheur et d'humour....

Pour l'histoire : ce livre est parti d'un pari entre le cinéaste Pierre Boutron et Daniel Pennac : à partir du même scénario, l'un devait aboutir à un film, l'autre à un livre.
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J'ai encore passé un merveilleux moment en compagnie de messieurs les enfants.
Encore une fois, bravo Monsieur Pennac qui savez si bien décrire le monde de l'enfance. On oublie dans ce livre qui ont les adultes et qui sont les enfants car votre imagination est débordante.
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Un livre beaucoup plus sérieux que ce qu'il veut bien laisser paraître au premier abord. En effet, on sourit beaucoup à la lecture de l'aventure qui frappe trois enfants dissipés et leur professeur. Ce dernier n'a-t-il pas l'idée saugrenue d'imposer une rédaction en guise de punition, rédaction dont le sujet est : "Vous vous réveillez un matin et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite".

Forcément, Pennac ne se contente pas de nous raconter les affres des gamins, il s'y colle lui-même, et parce que "l'imagination ce n'est pas le mensonge", l'impensable se produit bel et bien.


"Qu'est-ce que vous voulez dire, avec votre cran? Vous croyez qu'il faut du courage, pour faire vos devoirs à la con ? Décrivez votre famille par-ci, décrivez votre famille par-là !... Vous savez qu'il y a pas plus chiant que vos rédacs de merde? Vous en avez déjà fait une, vous de vos rédacs ? Une seule ? Non ? C'est ça, votre "cran" à vous ? Demander à des élèves de faire ce que vous êtes même pas capable de faire vous-même ?
La classe de M.Crastaing, habituée pourtant au silence, sentit dans celui qui suivit une qualité plus... comment dire...
- Monsieur Pritsky, dit finalement un Crastaing très maître de lui, notre rendez-vous est pour jeudi.
- J'irai pas, à votre rendez-vous ! hurla l'homme au pantalons trop courts. Vous pouvez vous le coller au cul, votre tête-à-tête de merde ! C'est fini, tout ça ! Plus jamais, les "petites conversations avec monsieur votre père" ! Vous m'entendez ? Plus jamais !"

Une manière bien à lui de poser, une fois de plus, les problèmes du système scolaire, de la relation des parents avec cette institution et surtout, surtout des relations parents-enfants, enfants-adultes.

La revanche du cancre !
Lien : https://meslecturesintantane..
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ous vous réveillez un matin, et vous constatez que, dans la nuit, vous vous êtes transformé en adulte. complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite.

Tel est le sujet de la punition collective que le tyrannique Crastaing a infligé à Nourdine, Igor et Joseph, trois petits cons de la classe de 5°2. Mais comme le répète si souvent le professeur aigri : "L'imagination, ce n'est pas le mensonge", et la rédaction devient réalité...

Pennac signe ici une fiction rocambolesque, mais sans jamais choisir de solution de facilité. Pas d'énervante morale (mettez vous un peu à la place de vos parents, le choc des générations ect), pas de prétention pédagogique, non, juste un bon petit roman, touchant et amusant.

du Pennac comme on l'aime, débordant d'imagination, à lire sans modération et sans danger de punition !

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Après Chagrin d'école, mon premier Pennac, qui n'était pas vraiment un roman, mais plus une étude sur le milieu scolaire, voici enfin une vraie histoire qui m'a permis d'évaluer cet auteur à sa juste valeur.
On s'en rend compte dès la lecture du résumé au dos, ce roman s'annonce bien comme une lecture à l'histoire bien trouvée. En effet, en plus d'original, ce thème offre des possibilités multiples et intéressantes à exploiter. En fait, l'histoire est organisée en deux parties : premièrement, l'histoire des trois personnages principaux et de leur environnement, et puis, en second, quand on entre dans le vif du sujet.
Intéressons-nous d'abord à la première partie : ce sont trois amis, dont un qui souhaiterait plus s'intégrer, et un professeur de français. Un professeur intransigeant, droit, strict. Toute l'histoire commence avec un dessin compromettant. Quand Crastaing, le professeur, tombe dessus, les trois amis se dénoncent. En punition, Crastaing leur donnera ce sujet à faire pour le lendemain. Il y aura donc d'abord pas mal d'aventures autour de ces trois personnages avant l'étrange métamorphose. Une des grandes forces du livre réside dans la description de l'environnement de nos trois adolescentes. Chacun à son histoire particulière, et l'auteur ne lésine aucunement sur les descriptions supplémentaires, les détails, les anecdotes. le début, même s'il peut paraître long, a toute son importance. Importance qui sera justifiée par la suite.
Effectivement, comment rendre tout cela crédible sans s'appuyer sur la vie passée de chacun ? le fait que cet évènement totalement imprévu et impossible se déroule dans un livre de ce genre ne pose aucun problème. Les concernés se posent juste ce qu'ils faut de questions, et adoptent les comportements les plus crédibles dans ce genre de situation. Dans le sujet, ce qui pourrait paraître amusant au comique au début prendra par la suite des allures de drame ou d'enquête policière. L'auteur fera passer nos pauvres cobayes par tous les états d'esprit. le livre se fera très rarement redondant ou lent. Evidemment, dans ce genre de situation, il sera normal de trouver dans ce livre une alternance de situation drôles (si si, je vous assure), surprenants ou larmoyants.
Mais par le style de l'auteur, la lecture peut parafois se révéler pénible ou difficile. C'est un style bien particulier, impression déjà ressentie dans Chagrin d'école. Il affectionne particulièrement les longs discours au discours indirect, en changeant parfois la personne qui parle, sans pour autant le préciser, sans mettre de points sur des lignes et des lignes de dialogue. Avec surprise, j'ai plusieurs fois surpris des discours ayant la même forme que dans un scénario de théâtre, ce qui est assez incongru dans un roman. On comprend tout de même que c'est pour éviter les répétitions, mais le mieux, c'est de faire comme tout le monde : des efforts. Et ce n'est pas uniquement pour ces deux exemples que je peux dire ceci : quand il écrit, Pennac prend des libertés. Alors oui, c'est original, parfois agréable, mais cela rend malheureusement la lecture plus fastidieuse.
Toute l'histoire finit par trouver son explication (mais qui n'est pas plus réaliste, si je vous l'expliquais maintenant vous me prendrez pour un fou... ^^), et cela fait du bien. On a droit à un beau happy end, mais comme le dit Crastaing, expliquant sa fin heureuse à un élève : "Parce que tu finiras mal, mon petit bonhomme [...], et moi aussi, il suffit de le savoir, ce n'est pas la peine d'en ajouter". On a la classe ou on ne l'a pas...
Lien : http://aristed.canalblog.com
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Je soupçonne Pennac d'être resté lui-même un grand enfant ! Cette fable drôle et rafraichissante se lit sans ennui, et quelques répliques sont hilarantes. Une critique discrète de l'éducation, sans jugement ni morale, amène un peu de sérieux à ce conte. Une petite friandise sympathique entre deux lectures plus sérieuses.
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Un livre que j'ai apprécié, le talent de Pennac y est pour beaucoup, cependant je n'ai pas retrouvé autant de plaisir qu'avec la famille Malaussène, cette histoire est peut être trop loufoque et abracadabrantesque pour moi....
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Comme toujours avec les livres de Daniel PENNAC, l'histoire est originale et traitée avec beaucoup d'humour. J'ai eu du mal à me mettre dedans au début mais dès la seconde partie, j'étais curieuse de voir comment tout cela allait finir et je n'ai pas été déçue, les personnages sont tous attachants. Bref un bon moment de lecture sans prise tête que je recommande.
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