Les choses : Une histoire des années soixante

Le texte m'a paru dénué d'intérêt, l'écriture ne m'a pas accrochée. Je me suis ennuyée avec ce roman.
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Pour ce roman, Georges PEREC (1936-1982) reçut le Prix Renaudot en 1965.
J'estime peu les "grands" prix littéraires que se partagent les éditeurs via quelques combines d'influences, et ne les considère pas comme un gage de qualité (même si elle peut parfois être au rendez-vous). Ce roman de PEREC ne me réconcilie pas avec le RENAUDOT.

La quatrième de couverture de l'édition « J'ai lu » énonce que l'auteur « est le premier écrivain qui ait mis au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique » et que « cette histoire des années soixante inaugure une forme nouvelle de récit et fera école ».

L'histoire dont il s'agit est celle de Jérôme et de Sylvie, jeunes psychosociologues, sortes de « bobos » avant l'heure. PEREC décrit de manière très critique leurs aspirations matérialistes et leur vie.
Le propos est a priori intéressant.
PEREC semble s'efforcer de souligner son détachement, à travers une écriture descriptive dépourvue d'affect et le recours à des temps qui l'éloignent de l'objet de ses sujets d'observation.
Ce style est particulièrement désagréable à lire, à tel point que j'en ai oublié le fond du propos.

Je m'empresserai de remettre cet ouvrage dans la boite à livre où je l'ai trouvé, en espérant que le lecteur suivant l'appréciera mieux que moi.

Je n'ai pas vraiment aimé ce livre. L'idée de départ est plutôt pas mal, mais le texte s'essouffle rapidement. L'amas de description le rend rébarbatif, et le manque "d'action" le rend fade, et assez pénible à lire.
Je suis donc assez déçue.

L'idée du bonheur, la vanité de la possession, la naissance des Bobos, la fénéantise à l'état pur, le désir d'absolu, l'envie de liberté...

Un condensé atypique des préoccupations existentialistes ; une simple photo m'aurait moins ennuyée.

Premier contact avec Perec
Déception.
Abandon.
Faire une seconde tentative avec un autre ouvrage ?
à voir.....

Vie d'un jeune couple dans le Paris des années soixante, puis dans l'exil d'un temps d'enseignement en Tunisie. Cette existence quotidienne est narrée avec la rigueur d'une véritable enquête sociologique. On y voit, au fil de leurs occupations et leurs loisirs, l'idée que se font ces jeunes gens des problèmes de leur temps et la signification que revêt pour eux le bonheur, dans la quête d'un confort matériel dont il leur paraît inséparable et qu'ils s'efforcent vainement d'acquérir. C'est le témoignage vivant et perspicace de toute une classe d'intellectuels ambitieux et besogneux mais cruellement asservis aux "choses".

Lecture obliagtoire pour le lycée, je n'est pas du tout apprécié le genre du roman, on ne peut ni s'attacher aux personages ni a l'histoire raconté.

Encore une fois, Perec fait ici un exercice de style : une description par le menu des faits et gestes de deux jeunes emmenés par la « société de consommation » découverte dans les années 60 (rappelez-vous : c'est quand les jeunes contestataires de ladite société de consommation emmenaient dans les manifestations, pour écouter les infos sur ladite manif, les « transistors » nouvellement mis à leur disposition par ladite société). Bon, un livre sans intrigue ni trame, une description d'une vie somme toute mesquine toute faite d'intérêt matériel, et encore.
Fallait-il en faire tout un bouquin ?
Fallait-il que je me laisse séduire ?
Faut-il que je le recommande ?
(Honnêtement ? sans snobisme ?)
Eh ben Non, non, non.