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3,85

sur 1843 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai acheté l'édition poche il y a bien longtemps, attirée par la couverture : le fameux tableau de la partie d'échecs dont il est question dans le roman. Je ne connais pas grand chose aux échecs (le minimum pour comprendre le déplacement des pièces sur l'échiquier) mais j'adore la peinture et la curiosité m'a poussée à l'ouvrir. Comment un policier peut-il utiliser ces deux "ingrédients" ? Les personnages vont peu à peu se substituer aux pièces de l'échiquier et nous assistons à un habile jeu de miroirs. Le livre offre également plusieurs niveaux de lecture. Le résultat m'a beaucoup plu.
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J'avais gardé une impression favorable d'une critique faite il y a longtemps sur babelio. Ce titre a du sommeiller dans ma tête durant tout ce temps, c'est pourquoi je l'ai acheté, ne sachant pas qu'il tournerait autour du jeu d'échec, qu'à la base, je n'aime pas trop. Oui, parce que parfois je ne regarde pas très bien les couvertures de livres.

Je ne suis pas une joueuse d'échec, mais ce livre par contre, donne envie de jouer. Il est plutôt bien expliqué, et rend accessible les coups joués, grâce à des reproductions du jeu, et des explications claires. Comme on s'identifie facilement à Julia, la restauratrice de tableau, qui est aussi nulle que moi dans cette matière, on arrive à suivre. Dieu merci.

Pour résumer, cela parle d'un tableau que Julia, est en train de restaurer pour un certain Don Manuel. Il représente des personnages jouant aux échecs. Elle découvre une inscription cachée disant : « Qui a tué le chevalier ? ». A partir de cette phrase, elle et son ami César, aidés de Munoz, joueur d'échec, vont s'acharner à refaire la partie du tableau à l'envers, afin de découvrir le message codé du tableau.

Les allers retours entre l'image et la fiction, le passé historique et le présent, cette plongée dans le monde de l'art, ce parfum hispanique, cette fière passion qui se sent dans le jeu des échecs… Quelle noblesse dans tout ça…. du moins, jusqu'à un certain point. Il ne faut pas oublier que la mort s'invite plusieurs fois, et qu'un assassin rôde parmi les personnages de l'intrigue.

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"Qui a tué le cavalier"
Cette phrase c'est Julia, restauratrice, qui la découvre en restaurant un tableau d'un maître flamand du XVème siècle. La phrase était cachée.
Le tableau intitulé : La partie d'échecs, met en scène deux hommes, un chevalier (cavalier) et un noble jouant aux échecs et une femme lisant.
"Qui a tué le cavalier.
Le noble a tué le chevalier ou inversement et quel rôle joue la dame?
La partie est entamée et bien entamée, on voit clairement sur l'échiquier la disposition des pièces.
Le tableau doit être vendu, après restauration, aux enchères.
Mais alors qui s'amuse à envoyer une lettre donnant simplement un mouvement à accomplir sur l'échiquier comme si la partie reprenait?
Et un autre déplacement et ainsi de suite?
C'est alors que tout se précipite et que ce n'est plus, uniquement, que le cavalier dont on se doit de découvrir par qui il a été tué, mais bien d'autres également.

Spécialiste du suspense que j'ai, depuis longtemps, découvert avec son capitaine Alatriste, Arturo Perez-Reverte démontre, s'il était besoin, ici, sa parfaite maitrise de la conduite d'un roman à faire devenir fou (ou presque) ses lecteurs.
Dès réception de la première lettre l'intrigue part dans tous les sens et, bien que maitrisée pour garder un sens aux échecs (à noter la grande connaissance de l'auteur de cette pratique), j'ai eu un peu de mal à suivre tout en étant bien dans le sujet. Tellement bien que les pages défilaient sans que je m'en rende vraiment compte, avalées avec avidité de ma part, qu'elles étaient.
C'est de la belle ouvrage, du (presque) grand art.
L'écriture est fine, l'intrigue inspirée et inspirante à retourner chez cet auteur, la traduction aux petits oignons (merci M. Quijano), bref un instant de bonheur de lecture.
C'est vrai que j'en redemande.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un vrai coup de coeur pour ce roman biscornu, qui nous entraîne dans une aventure haletante, à mi-chemin entre la Renaissance et notre époque.
Julia est restauratrice de tableaux. En vue d'une vente, on lui confie une oeuvre ancienne qui représente une partie d'échecs. Une scène somme toute banale: deux hommes face à face autour de l'échiquier, tandis qu'une dame lit un livre précieux au fond de la pièce.
Avant de commencer son travail, Julia effectue des radiographies de l'oeuvre. Et découvre une inscription, recouverte par le peintre : "Qui a tué le cavalier ?"
C'est le début d'une enquête passionnante pour résoudre un crime vieux de cinq siècles... Et d'autres crimes qui se multiplient autour de Julia, dès lors qu'elle atteint la vérité.
Je ne connais absolument rien au jeu d'échecs, mais j'ai été emportée dans cette histoire racontée avec talent, qui nous parle d'anciennes passions, de folies éternelles et qui nous égare à la suite de l'héroïne. J'imagine que les joueurs seront encore plus captivés, et vraiment je me permets de vous recommander la lecture de ce petit "thriller" mené de main de maître.
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Un grand souvenir de lecture, qui fut à l'origine de mon addiction pour Arturo Perez-Reverte. le bonheur de se retrouver dans une ambiance fantastique, en compagnie d'un personnage très attachant, plus tard incarné par Johnny Depp, jeune. mais le livre est tellement mieux que les films !
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Après avoir terminé ma précédente lecture qui m'a beaucoup remuée (K.Giebel Toutes blessent la dernière tue), je me suis dit ... Bon ! après ça il te faut quelque chose de beaucoup plus léger, un tout autre genre ... C'est donc tout naturellement que mon choix s'est porté sur ce livre. Et là, à la fin de la lecture, c'est le choc émotionnel ! je reste (pardonnez moi l'expression ^^) sur le cul devant un tel chef d'oeuvre ... Mon dieu, que d'émotions !!!
Un livre qui me marquera, sans doute, à jamais ... je suis échec et mat !
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Ce livre est tout à fait admirable, l'auteur nous plonge dans une intrigue policière sur fond pictural (La Partie d'échecs de 1471 de Pieter van Huys) et sur fond de partie d'échecs que même un non initié peut apprécier. Les descriptions du tableau, des échecs, des relations entre les personnages sont très bien liées. le suspens est maintenu jusqu'au dénouement et la tension est palpable. La révélation n'est pas abrupte, elle est accompagnée d'explications. L'écriture de l'auteur est précise et fluide, tout en subtilité.
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Van Huys, l'un de mes peintres favoris, échecs, auxquels je joue très souvent, polar, j'en ai toujours un, ou deux ou trois, sous la main. Donc, van Huys plus échecs plus polar égalent super soirées au coin de ma couette. Que je croyais.Pas du tout. Ça s'est réduit à une seule, parce que je l'ai lu d'une traite. Arturo Perez Reverte est un érudit, il n'y a pas à dire, et un sacré conteur.
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un polar au rythme efficace
et une intrigue intéressante.👍
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Un tableau est à l'origine d'une énigme policière. Voilà bien un résumé un peu court de ce fabuleux roman.
Une jeune restauratrice se voit confier un jour une toile peinte il y a cinq siècles, représentant deux hommes jouant une partie d'échecs, avec, dans le fond de la salle, une femme assise les observant. Trois personnages dont L Histoire a gardé la trace. "Devant la dame absorbée par sa lecture près de la fenêtre, les deux joueurs poursuivaient une partie d’échecs qui durait depuis cinq siècle"
Sur ce panneau peint au XVe siècle par van Huys, maître flamand, un seigneur et un chevalier jouent aux échecs, observés par une femme en noir. Notre restauratrice y déchiffre une mystérieuse inscription. Elle découvre que le peintre a réalisé ce tableau deux années après la mort inexpliquée de l'un des deux joueurs
Simple détail curieux ? pas si sûr car notre peintre a laissé sur la toile l'inscription suivante : "Qui a pris le cavalier ?" Autrement dit le tableau et plus précisément la partie d'échecs qui s'y joue donnent-ils la clé d'une énigme ? Peut-on voir dans ce tableau et surtout dans la partie d'échec qui se jouait la réponse "Qui a tué le chevalier ?"
Tout ceci ne relèverait que du passé et ne mettrait en jeu que les puissants intérêts des marchands de tableaux, si lentement ne se dessinait sur l'échiquier une autre tragédie, superposée à celle du tableau du maître flamand... En effet, autour de cette oeuvre se dessine aujourd'hui encore des mots violente. Comme si depuis cinq siècles la partie n'avait cessé de se jouer.
Bien entendu, l'histoire policière, en dépit de son formidable suspense, n'est ici que prétexte. Prétexte à une explication du monde à laquelle participent aussi bien la peinture, la musique, la littérature et L Histoire, que la logique et les mathématiques. Plus que dans un simple polar, c'est à la contemplation de notre monde que l'auteur nous entraine. C'est à la comédie humaine qu'il nous rattache. le Tableau du Maître flamand se situe dans la tradition des grands romans de culture humaniste et Arturo Pérez-Reverte fait preuve ici d'un exceptionnel talent. C'est brillant, complexe, ludique, passionnant. Une réussite.

Lien : https://collectifpolar.com
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