AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 1841 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman policier assez enthousiasmant, un bon rythme, et une intrigue qui mêle l'art du quattrocento et le jeu des échecs. Bref un bon petit roman pour se changer les idées ( même si parfois j'ai dû me concentrer sur la partie d'échecs)
Et puis patatras... j'ai détesté la fin. Déjà j'avais deviné mais ce que j'aime ce n'est pas la surprise de l'assassin mais ses motivations et ses procédures. Là vraiment le dénouement m'a ennuyée voire agacée.

Bilan mitigé.
Commenter  J’apprécie          267
Voici un roman atypique s'il en est. Je m'attendais à un roman historico-policier avec une intrigue qui dévoile de noirs secrets cachés depuis des siècles dans un tableau de maître. Eh bien ! Il y a de ça ici. Mais pas seulement.

L'intrigue historique est au final peu développée car on apprend vite ce qui s'est passé dans la cour du duc de Bourgogne. Simple affaire au demeurant. le principal a cours bien plus récemment dans cette Espagne moderne où le jeu d'échecs est bien plus qu'un simple jeu. La partie se joue sur le plateau comme dans la réalité, chacun joue un rôle déterminé à l'avance par ce joueur mystérieux qui tire les ficelles dans l'ombre.

Documenté et plein d'un suspens tout mathématique, cette intrigue policière m'a beaucoup appris sur les échecs et la peinture. L'auteur a su me tenir en haleine jusqu'à la fin. Les personnages incarnent des personnalités bien trempées, même si j'ai trouvé l'héroïne un peu fade face aux complexes seconds rôles tout en nuances et en charisme. Une fin qui surprend malgré tout. Ce roman n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais et a eu le don de m'embarquer tout de même. Un bon polar que je recommande.
Commenter  J’apprécie          230
Quis necavit equitem ? Et pour ceux et celles qui n'ont pas écouté pendant les cours de latin (moi en premier), la traduction veut dire "Qui a pris le cavalier ?", ou plus simplement, "Qui a tué le cavalier ?".

Omar n'a pas "tuer" et il semblerait que Dupont de Ligonnès soit innocent aussi.

Mais alors, QUI a zigouillé le cavalier ?

Cette inscription latine et énigmatique a été inscrite sur la toile "La Partie d'échecs", peinte en 1471 par Pieter van Huys, flamand de son état et sans les rayons X, jamais elle n'aurait été mise à jour puisque recouverte par la peinture.

Il est trop tard pour passer les menottes au coupable, sauf à arrêter un squelette. Il semble que la prescription jouerait pour celui qui assassina le cavalier de la toile… Malgré tout, il y a là un petit mystère qui ne déplaît pas à Julia, restauratrice de cette toile.

Tout le monde pourrait penser que l'amant (le cavalier/chevalier) de l'épouse (la dame en noir en arrière-plan) aurait été assassiné par le mari cocu et jaloux (un grand classique), son adversaire dans cette partie d'échec.

Plausible mais banal, bien que la théorie du rasoir d'Ockham nous la souffle. Mais ce serait trop simple, beaucoup trop simple !

La solution était moins simple mais nom de Zeus, pour arriver à comprendre le raisonnement, qui est long et obscur j'ai dû avaler des aspirines afin de calmer mes maux de tête !

On est loin des déductions à Holmes ou Poirot, loin des indices faciles à repérer car la résolution est dans les échecs, jeu hermétique pour mon pauvre et simple esprit. C'est trop mathématique, trop abscons pour moi.

En plus, j'ai trouvé les différents personnages assez plats, sans relief, hormis pour le vieux César qui nous gratifiait de touches d'humour de temps en temps. Lui, il a relevé le niveau des autres qui eux, pouvaient retourner au vestiaire.

L'écriture est simple, à la portée de tous, les complications venant dans la partie consacrée aux échecs.

Par contre, malgré le fait que je me suis perdue, j'ai apprécié quand l'auteur nous parlait de l'art et de ses trafics nombreux, des manières de restaurer des peintures et de la fabrication des couleurs à une époque lointaine.

Vous vous en doutez, j'ai sauté des passages entiers et des pages et des pages tant le roman ne me passionnait guère. Je suis allée jusqu'au bout tout de même car "Le polar pour les Nuls" en parlait en bien, tant au niveau de sa construction que de sa résolution.

Ouf, je suis arrivé dans les chapitres des révélations ! Et patatras, lorsque Munoz, le "détective", prodige aux échecs, dévoilera le nom du coupable "tadaaaa", j'en suis restée baba tant ça me semblait lourd, déjà vu, déjà fait, coup classique… le coup que je déteste qu'on me fasse. le coup de pute.

Sinon, c'était vachement alambiqué, c'était recherché d'incorporer la solution de l'énigme dans des parties d'échecs, mais tout ça m'a perdu. En plus, avec des personnages sans trop de saveur et de goût, ça m'a achevé.

Je vais l'oublier et le ranger sur mes étagères.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          200
Grand prix de la littérature policière 1993.

Le tableau "La partie d'échecs" du maître flamand Pieter van Huys (XVème) a été confié à une jeune restauratrice, Julia; c'est une huile sur bois qui laisse apparaître aux rayons X une inscription masquée : "Quis Necavit equitem." soit "Qui a tué le chevalier " ? L'oeuvre présente en effet au premier plan, un seigneur et un chevalier jouant aux échecs; au fond, une femme en noir lit devant une fenêtre. La vie de Julia va être complètement transformée; aidée par son vieil ami et presque père, César, antiquaire et son nouvel ami Munoz, grand joueur d'échecs à la personnalité étonnante, elle va essayer de comprendre la partie en jeu; le chevalier, identifié, est mort deux ans avant que la peinture ne soit réalisée ... Il va y avoir deux meurtres, des menaces, un vol, le tout en lien direct avec la partie d'échecs qui se poursuit cinq siècles plus tard. C'est captivant, très bien fait, un thriller - mais pas seulement - vraiment original ; et la fin, très surprenante, est plutôt réussie !
Commenter  J’apprécie          122
Ce livre aurait peut-être reçu 4 étoile si n'y était pas associé dans mon esprit cette sensation de déception.

Il faut dire que peut-être sur la base du résumé et de mes lecture de Zafon je m'étais imaginé quelque chose de très différent.
Mais si celui-ci donne bien l'ambiance de la "première moitié" du livre, le lien passé-présent n'est plus vraiment d'actualité par la suite. Et le dénouement m'a déçue.

Sinon le style comme le récit sont relativement fluide même s'il faut avouer que les passages très "échec" type plateau ne m'ont pas fait vibré bien que la forme de mise en abyme partie-réalité soit intéressante. (je m'intéressais d'ailleurs plus à la dimension réelle que celle des pièces de la partie "plateau".)

Bref sans doute à cause d'une forme d'à priori, si ce roman ne m'a pas vraiment déplu, il ne m'a pas non plus touchée. D’où le 3 étoiles.
Commenter  J’apprécie          112
Julia est restauratrice de tableaux, à la fois pour le musée du Prado et de manière indépendante, notamment pour son amie Menchu Roch, directrice d'une galerie d'art. Cette fois il lui faut travailler sur La partie d'échecs, tableau de Pieter van Huys datant de 1471.
Un examen minutieux de la toile a révélé une inscription bien étrange en latin « qui a tué le chevalier ? », écrite à la même époque que la toile, certainement de la main du maître lui-même.
Une recherche sur les personnages représentés montre qu'il s'agissait du duc d'Ostenbourg Fernand Altenhoffen jouant avec un ami de longue date le chevalier Roger d'Arras, avec en arrière-plan, lisant, sa femme Béatrice de Bourgogne. Mais historiquement une première incohérence apparaît : le chevalier a été tué en 1469, transpercé par un carreau d'arbalète, soit deux ans avant la réalisation de la toile. Pourquoi a-t-il été tué ? Etait-il l'amant de Béatrice ? Pourquoi le peintre voulait-il laisser ce message ? Julia se trouverait-elle devant une énigme policière vieille de plus de 500 ans ?
Mais l'énigme ne s'arrête pas là et la partie d'échecs en cours entre les deux hommes devient centrale dans le roman … et c'est là que j'ai décroché ! Oui il est intéressant de mettre ce rebondissement dans l'intrigue et d'imaginer que les déplacements préalables des pièces sont autant d'indices précieux sur le coupable mais poursuivre la partie !!! de très longues pages sur ces déplacements dans la seconde partie du livre ont gâché mon plaisir !
Commenter  J’apprécie          100
La lecture de ce roman me laisse une impression mitigée. Je suis à la fois impressionnée par le talent de l'auteur qui a su mêler l'histoire du tableau à une enquête policière et déçue par la fin et la pauvreté des personnages auxquels on n'arrive pas à s'attacher. Les cigarettes à répétition, les "princesse" en veux-tu en voilà, l'absence d'émotion face à la mort... Tout cela m'a dérangée voire énervée.
En revanche, j'aii bien aimé les moments liés à la partie d'échecs, les moments où Munoz réfléchit sur une partie débutée quelques siècles auparavant. J'ai bien aimé également tout le côté histoire de l'art mais il est parfois poussé à l'extrême comme si l'auteur cherchait à étaler son savoir et non à servir son histoire.
Bref, ce livre n'est pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          100
Un tableau d'un maître flamand cache un secret découvert par une jeune et jolie restauratrice d'art. Aidée par son vieil ami, un antiquaire dandy et un bonhomme taciturne cinglé d'échec ils vont tenter de résoudre la question posée par le peintre. Petite incursion dans le moyen-âge, la peinture, la musique et les échecs. Un soupçon de polar, l'ensemble est correct, quoique certains personnages soient un peu caricaturaux c'est un livre assez intelligent une sorte de : le joueur d'échecs vu par Agatha Christie, allons au quai Kate oui, je sais, j'ai honte.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai aimé les personnages, même ceux qui meurent en cours de route.
J'ai aimé le tableau et son inscription cachée.
Mais j'ai moins aimé la partie d'échec, trop technique à mon gout.
J'ai cependant aimé que cette fameuse partie, ou plutôt la façon dont les pièces se déplaçaient aient un rapport avec l'intrigue policière. Ca c'est du grand Art.
Mais le style un peu trop ampoulé, les descriptions parfois inutiles ont eu raison de ma patience, et j'ai terminé ma lecture en avance rapide.
Commenter  J’apprécie          80
C'est le premier livre que je lis de cet auteur. J'avais beaucoup d'attentes vu que j'avais lu beaucoup de critiques flatteuses de ce livre sur Babelio. J'ai moyennement aimé. L.intrigue, en fait les deux intrigues sont bonnes: on se demande qui a tué le cavalier et qui est pret a tuer pour s'emparer du tableau. L'intéret pour les intrigues nous tient jusqu'a la fin, les personnages sont bien campés et variés, l'humour est présent sans pour autant etre lourd. MAIS il faut etre joueur d'échecs pour apprécier toute la finesse et la ruse de l'adversaire. La partie qui se joue entre le meurtrier et ses poursuivants prend tellement de place que le lecteur qui n'est pas joueur s'y perd un peu, beaucoup. C'est la raison pour laquelle je ne l'ai pas noté mieux. Mais cela ne me décourage pas et ne me détourne pas de cet auteur dont j'ai autre titre sans ma pile a lire. J'y reviendrai.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (5199) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous Arturo Pérez-Reverte ?

De quelle nationalité est-il ?

espagnole
argentine
colombienne
mexicaine

8 questions
133 lecteurs ont répondu
Thème : Arturo Pérez-ReverteCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..