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3,85

sur 1843 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Distribution des rôles :

Julia : jeune et très belle historienne de l'art, spécialisée dans la restauration de tableaux. Elle a pour ainsi dire été élevée par César dont elle est l'enfant chérie. Il lui a pratiquement tout appris. Elle passe sa vie à fumer même lorsqu'elle restaure des pièces inestimables en usant de produits très inflammables…

César : vieil homo, antiquaire de son état, il a une culture phénoménale et une éducation qui lui confère une classe exceptionnelle. Il préfère user d'un fume-cigarettes pour assouvir sa passion du tabac.

Alvaro : éminent professeur d'histoire de l'art. Il a eu une liaison très intime avec Julia, avant de finalement choisir de rompre pour poursuivre sa vie avec son épouse. La pipe, c'est son dada.

Muños : fabuleux joueur d'échecs qui ne cherche jamais à gagner une partie. Cela ne l'intéresse pas. Seul son déroulement l'intéresse. Ne semble pas fumer avant d'entrer en contact avec Julia.

Menchu : une cougar pleine de charme, séductrice qui adore les hommes forts, un peu voyous, qui ne sont pas spécialement des intellectuels. Elle tient une galerie d'art et vise surtout à se faire un maximum de fric. Coke et alcool lui sont indispensables. Elle fume aussi, cela va de soi. Elle pourrait même jurer que ce n'est pas le tabac qui tue…

Inspecteur principal Feijoo : policier pas forcément très net chargé de l'enquête qui vise à savoir si * a été assassiné ou est mort accidentellement. Il n'est pas très sympa, d'ailleurs, je pense que l'histoire ne précise pas s'il fume.

* J'utilise se signe pour ne pas dévoiler aux lecteurs /trices intéressés l'identité de la personne décédée…

Le tableau qui est au centre de ce récit représente une partie d'échecs entre Roger d'Arras et Fernand Altenhoffen, duc d'Ostenbourg, sous le regard de Béatrice de Bourgogne, épouse de Fernand, et possible amante de Roger.

Concernant l'intrigue du tableau, Julia, notre jeune et belle héroïne, en fait une excellente synthèse :
« Tableau daté de 1471. Partie d'échecs. Mystère. Que s'est-il vraiment passé entre Fernand Altenhoffen, Béatrice de Bourgogne et Roger d'Arras ? Qui a ordonné la mort du chevalier ? Qu'est-ce que les échecs ont à voir avec tout cela ? Pourquoi van Huys a-t-il peint ce tableau ? Pourquoi après avoir peint le ‘Quis necavit equitem' van Huys l'a-t-il effacé ? A-t-il eu peur qu'on ne le tue lui aussi ? »

Persuadée que la partie d'échecs représentée dans le tableau permet de savoir qui a fait assassiner le chevalier d'Arras si on arrive à la décoder, Julia s'en ouvre à César qui s'adressera à Muños, joueur exceptionnel…


Critique :

Je suis prêt à me faire maudire pour cent mille générations (au moins) par les personnes qui ont adoré cet ouvrage, mais je me dois d'être fidèle à ce qu'il m'a inspiré. Au bâillomètre (instrument de mesure que je viens d'inventer et qui mesure le nombre de bâillements à la minute), ce bouquin l'emporte largement sur les cent derniers que j'ai lus… Pourquoi me demanderez-vous, animés d'une juste curiosité ou mus par une sourde colère ?

Que de longues et fastidieuses descriptions qui n'apportent rien à l'intrigue ! Il y a là de quoi regretter le style d'un Philippe Lemaitre ou d'un Hervé le Corre. J'ai eu davantage l'impression de lire un auteur du XIXe siècle qu'un écrivain de la fin du XXe. Ces descriptions dans le détail des mouvements des pièces sur l'échiquier sont probablement de nature à combler les amateurs d'échecs, mais quelle barbe pour les autres ! Les descriptions alambiquées des tapis, des toiles, et de tous les objets sont dignes d'un catalogue de ventes aux enchères, mais bon Dieu que cela alourdit la lecture.
Qui plus est, l'auteur a dû être sponsorisé par l'industrie du tabac : les personnages passent leur temps à fumer, avec ou sans fume-cigarettes ! La seule exception c'est Muños qui ne fume que deux fois.
A lire toutes ces descriptions, on se dit qu'un scénariste de film n'aurait guère beaucoup de travail à faire pour fixer l'environnement des différentes scènes, tout est déjà là.

La fin est intéressante, mais fallait-il autant de blabla ? Je ne crois pas… PAN ! … Et voilà ! Je suis mort ! Jamais je n'aurais dû critiquer cet ouvrage ! Et des suspects, il y en a parmi les Babeloniens et les Babelioniennes qui admirent l'oeuvre d'Arturo Pérez-Reverte
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CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (3/5)

Grand Prix de la littérature policière 1993

Je suis passée totalement à côté de ce roman que j'ai trouvé d'un ennui mortel, aussi bien à cause de la police d'écriture minuscule que de la densité des chapitres qui contribuaient à en rendre l'intrigue encore plus incompréhensible à mes yeux. Le résumé de la quatrième de couverture m'avait pourtant emballée et j'avais hâte de savoir comment Julia, restauratrice de tableaux allait résoudre cette énigme cachée dans une toile du XVième siècle.
Malheureusement pour moi, l'auteur a trop intellectualisé son récit. Si je vous avoue que pour les échecs, j'en suis restée au stade initiation, que la logique des maths n'est qu'un mauvais souvenir et que pour la peinture et la musique classique, je ne suis qu'une amatrice non éclairée, vous comprendrez peut-être ma position : pour moi, ce genre de bouquin est à réserver aux érudits. Malgré deux meurtres, il ne ressemble en rien aux polars classiques, l'action y est limitée aux déplacements des pièces sur un échiquier. L'auteur se plait à en décortiquer la logique et analyse de même la peinture et la musique classique, ce qui entraine, pour moi, tout plaisir spontané que l'on peut ressentir à la vue d'un tableau ou à l'écoute d'un morceau de Bach. J'en retiendrai des personnages assez caricaturaux qui passent beaucoup de temps à fumer, il est vrai que dans les années 90, la chasse à la cigarette n'était pas au goût du jour. Seule, la confession du coupable à la fin a retenu un peu mon attention car j'y ai trouvé enfin un peu d'émotion.

Si je devais noter l'ennui ressenti au cours de cette lecture, ce serait 5 étoiles, le plaisir n'obtiendrait qu' une étoile. Pour rendre quant même hommage à l'érudition de l'auteur, j'accorde un 6/20.
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Une partie d'échec qui n'en finit pas de durer sur 350 pages... c'est long, c'est lent. Les personnages entrent en scène, jouent puis disparaissent sans que l'on n'arrive vraiment à s'intéresser à eux. Et puis la fin... tellement ennuyeuse dans son côté explicatif, démonstratif et lénifiant de poncifs.
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Des personnages à la limite du cliché (la jolie restauratrice, l'homo antiquaire raffiné, le joueur d'échec introverti...). Une intrigue autour d'un tableau plutôt bien ficelée mais alourdie par d'interminables descriptions de parties d'échec. Je poursuis mais je suis peu convaincue !
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[...] A travers des passages descriptifs, Arturo Pérez-Reverte montre en effet un grand talent descriptif et imaginatif puisqu'il semblerait que le fameux Pieter van Huys n'ait jamais existé, et que "La partie d'échec" ne soit que le fruit de l'imagination de l'auteur...

[...] Je voudrais préciser aux éventuels lecteurs de ce roman policier que si, comme moi, vous n'avez jamais touché un échiquier et que les règles de ce jeu vous sont aussi inconnues que l'étaient pour moi celles du poker il y a quelques mois, sachez que vous risquez de vous perdre dans un certain nombre d'explications...

[...] Malgré le grand prix de la littérature policière dont il a été couronné en 1993, "Le tableau du maître flamand" ne restera pas dans ma mémoire comme une intrigue palpitante, sans doute en partie à cause de ma méconnaissance des échecs...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Ce roman risque d'ennuyer celles et ceux qui n'ont jamais joué aux échecs, mais pour les bons joueurs c'est encore pire : ce roman, en la matière, constitue en effet une véritable supercherie
Par ailleurs, la quasi totalité des personnages sont très caricaturaux et les descriptions, très ennuyeuses et redondantes, n'apportent généralement rien.
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Un roman historico-policier sous la forme d'un jeu d'échecs.
Un peu long et décevant.
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C'est le deuxième roman écrit par Arturo Perez Reverte que je lis.
L''intrigue est prenante et on s'attend à la révélation d'un secret extraordinaire, puis l'intrigue retombe comme un soufflet et on s'ennuie un peu pendant le récit des trois protagonistes qui racontent les même événements de leur point de vue. j'aime beaucoup les Échecs et même si je ne suis pas un maitre je me débrouille pas mal, ce ne sont pas les références au Échecs qui m'ont gênés dans ce roman mais plutôt l'intrigue qui n'était pas toujours claire.
du moins, d'après ce que je m'en rappelle !
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Ce n'est pas le formidable policier que j'attendais et il ne fera pas partie de mes lectures préférées de cet été. Ma méconnaissance totale en jeu d'échecs a gêné ma lecture ; j'ai trouvé le style très daté et le dénouement un peu alambiqué et décevant . Par contre, j'ai beaucoup aimé les retours dans le passé des protagonistes du tableau et j'aurais aimé que A Perez Reverte nous y emmène plus fréquemment.
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Troisième tentative et j'ai enfin terminé ce livre. Rien à faire, je n'accroche toujours pas.
Je trouve les personnages "clichés" et ne ressens aucune addiction quant à ma lecture.
Je suis déçue de ne pas avoir apprécié ce livre car l'idée d'un mystérieux message caché dans un tableau était vraiment alléchante.
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