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sur 117 notes
Enorme coup de coeur pour cette utopie féministe, libératrice à tous égards !

Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles à visiter Herland en près de deux mille ans.

Jeff, pour qui les femmes sont des êtres dociles, gentils et romantiques, Terry qui les classe en deux catégories, les désirables et les insignifiantes et Van, le narrateur, un scientifique discourant sur leurs faiblesses physiologiques.

Il s'attendaient à un monde de « vanité féminines », de rivalités, de limites intellectuelles et de mesquineries. Au lieu de cela, ils découvrent une inventivité sociale très en avance sur le monde des Hommes qu'ils connaissent, un développement mécanique et scientifique élevé, une conscience sociale et économique extrêmement développée, une grande affection sororale et une intelligence équitable.

Dans ce pays, les femmes se reproduisent par parthénogénèse, elles se reproduisent seules, et ne conçoivent que des bébés féminins. Etant toutes issues de la même Mère originelle, elles se retrouvent toutes soeurs ou cousines plus ou moins éloignées, puis mères à leur tour, tante etc…Elles évoluent donc dans un environnement familial, fait de bienveillance et de bonté envers chacune, dans une grande conscience de l'évolution, de la sororité et de l'écologie.

Elles envisagent la maternité de façon communautaire, les enfants ont une vie rendue riche et heureuse par l'amour que répandent toutes les mères, sans idée aucune d'appropriation de l'enfant par sa génitrice.

Une oeuvre magistrale datant de 1915, à mettre entre toutes les mains comme manuel pour rendre le monde meilleur !

Lien : https://journaldeborddunelec..
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Décrit comme un roman féministe, je suis tombée des nues à la lecture. Pour être toute à fait honnête, je cherche encore le féminisme là-dedans 🤷🏻‍♀️
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire déjà. Passé les 3 premiers chapitres, j'ai commencé à me prendre d'intérêt pour ces aventuriers partis explorer cette contrée lointaine et légendaire. Si le milieu du roman décrit tant les paysages que les découvertes respectives du peuple de Herland et de celui du reste du Monde dont Van, Jeff et Terry sont les représentants, la fin du roman m'a laissé de marbre.
A aucun moment, durant ces 278 pages je n'ai compris où l'auteure voulait en venir ! J'ai toutefois eu une pensée pour cette pauvre Ellador qui quitte Herland pour découvrir le reste du monde... La pauvre ! Guerre, famine, maladie, pauvreté. Il aurait été intéressant d'explorer la suite de ce départ.
Il aurait d'ailleurs été bien plus intéressant, pour un roman féministe, de donner la parole de manière significative à CES FEMMES ! (plutôt qu'à un aventurier rédigeant un journal intime).
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J'ai refermé ce livre avec un léger sentiment de temps perdu. J'irai même jusqu'à dire que je n'en ai tiré aucune leçon. Ces femmes qui vivent en parfaite harmonie, sans présence masculine, durant 2000 ans... Quelle angoisse 😁
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Je ne lis jamais les descriptions d'auteur.es et pourtant cette fois-ci je l'ai fait. Très touchant, j'ai maintenant envie de lire "la séquestrée" !

Parlons maintenant de l'histoire.
Nous nous retrouvons avec 3 Américains qui sont assez intrigués par certaines légendes locales. Quelque part il y aurait un pays peuplé que de femmes, bienvenue à Herland ! Ils sont les premiers hommes à visiter ce pays où il n'y a que des femmes.
2000 ans, 2000 ans sans mâles, comment est-ce possible ? Comment savent-elles reproduire ? Comment font-elles alors qu'elles sont coupées du monde ? L'éducation comment se fait-elle ?

Beaucoup de questions n'est-ce pas ? Je ne vais pas aller plus loin dans mes questions / résumé du roman puisqu'il est assez court et que les réponses sont données rapidement.

C'est très intéressant et je dois dire que c'est aussi original. L'auteure nous propose un résumé / roman posant énormément de questions. C'est vrai comment serait notre pays sans hommes ? Qu'est-ce qui changerait ? Beaucoup de choses certes mais, positivement ? Négativement ? Ce roman m'a littéralement retourné le cerveau. Beaucoup trop de questions, beaucoup de "???" c'était fou.

Je suis vraiment passée par plusieurs émotions. Heureuse, contrariée, énervée parce que oui, n'oublions pas le temps que le roman a. Les hommes ont parfois des propos wtf et énervants. Mais encore une fois, il ne faut pas oublier le temps.

C'était intéressant à découvrir.
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Quelle clairvoyance, quelle finesse de jugement et intelligence du récit dans ce texte !

J'ai découvert Charlotte Perkins Gilman avec son livre « le papier peint jaune » et c'est suite à ma lecture de « Femlandia » où Christina Dalcher cite « Herland » que je découvre ce roman.

Et dire qu'il a été publié en 1915… !

Trois hommes, intrigués par des légendes parlant d'un peuple constitué uniquement de femmes se rendent à Herland. C'est donc par la voix de l'un d'entres eux que nous découvrons ce pays où les femmes s'épanouissent depuis plus de deux mille ans sans présence masculine.

Elles sont fortes, ne connaissent pas la peur, elles sont autosuffisantes et vivent dans la paix.

A la manière d'une étude sociologique, nous découvrons le fonctionnement de cette communauté qui met habilement en lumière les travers de nos sociétés « civilisées ».
Que ce soit sur la place et le rôle des femmes, sur la définition de la féminité, que sur des thématiques tels que l'éducation (est cité Maria Montessori), la productivité à outrance, l'écologie et la protection de la nature…

Une lecture indispensable et tellement moderne !
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Trois hommes américains débarquent dans un pays coupé du monde dans lequel tous les hommes ont péri plusieurs siècles avant. Ils sont les premiers hommes à découvrir Herland, une société pacifique, extrêmement bien construit et organisée, très respectueuse de son environnement. Un peuple uniquement de femmes qui se reproduisent par parthénogenèse.

Les trois jeunes hommes qui débarquent dans cet univers inexploré et inconnu, aux tempéraments forts différents découvrent alors une société paisible, solidaire, unie, fondée sur une conception de la maternité et de l'éducation. Un monde totalement irréel pour ces trois américains.

Charlotte Perkins Gilman profite de Herland pour mettre en avant les clichés de l'époque sur les rapports hommes-femmes., tout en faisant passer ses critiques sur des institutions telles que le mariage. Malheureusement, même si l'idée de départ me paraissait originale et voir audacieuse, mon ressenti est moindre, mi figue-mi raisin, du bon comme du moins bon : une écriture trop linéaire qui ennuie vite, le développement de l'intrigue qui peine, l'histoire se veut féministe mais qu'à moitié en fin de compte (peut-être à cause de l'époque), avec une pensée plutôt puritaine.

Publiées sous forme de feuilleton en 1915, les idées sont en phases avec l'époque, voilà peut-être pourquoi mon avis est mitigé sur ce roman. L'autrice élève la maternité au rang de religion, la femme se retrouve effacée au profit de l'éducation. Un monde utopiste certes car pas de violence, tolérante, écologiste mais un monde qui prône l'eugénisme et la diabolisation de l'homme.

Un roman intéressant dans son ensemble, original, moderne pour son temps mais au style professoral, qui rend le récit lent et lourd. "Herland" est étonnant, certains sujets sont brillants mais aussi dépassés, avec un grand manque de romanesque qui se termine par une fin abrupte.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Herland ?
"Il s'agit du troisième roman choisi par Pavillons Poche pour la box du club de lecture, celle de mars, en hommage à la femme... Toute une ironie."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Trois explorateurs du début du vingtième siècle découvre un pays entièrement peuplé de femmes et se voient obligés de réévaluer leurs préjugés... (oui, dit comme ça, on dirait presque que c'est féministe)."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'aurais pu vous parler de ce livre comme d'un roman sympathique, facile à lire, parfois amusant, avec quelques idées interessantes et d'autres à laisser et m'en tenir là. le problème, c'est que l'éditeur a décidé d'ajouter cette inscription sur la couverture : "le roman culte du féminisme américain". du coup, je vais être obligée de m'énerver...

Si quelqu'un a trouvé ce livre féministe, qu'il vienne m'expliquer...

L'auteur décrit certes une communauté de femmes avec beaucoup de qualités mais elle ne les attribue qu'à ces femmes en particulier, qui ont une histoire et une évolution particulière, et certainement pas à l'ensemble des femmes de la planète.
Le but ultime de cette communauté est la maternité. C'est la récompense suprême, elles n'ont pas d'autre identité que d'être mères, et chaque femme a porté avec fierté et extase cinq enfants sur des générations pour repeupler le pays. Ce n'est pas exactement l'idée que je me fais du féminisme.
Ces femmes sont arrivées après beaucoup d'efforts à un niveau de perfection élevé (ce qui les rend juste chiantes en fait). Mais comment ont-elles fait me direz-vous, c'est simple : chaque femme qui présentait au fil des siècles une « anomalie » se voyait refuser le droit d'enfanter pour ne pas le reproduire. Et ça, mes chers amis, cela s'appelle de l'eugénisme.
J'ai d'autres arguments mais une fois ce thème évoqué, je pense honnêtement que tous les autres sont inutiles. Comment peut-on vanter aujourd'hui un tel texte, je m'interroge...

Et comment cela s'est-il fini ?
"Bon, allez, je ne peux m'empêcher de vous donner encore quelques exemples (mais attention, spoilers) : finalement, elles sont aux anges de voir débarquer trois hommes et de pouvoir réintroduire la notion de "père" (ces hommes, nos sauveurs...). Enfin, elle refuse le sexe en dehors de la procréation parce qu'elles n'arrivent pas à s'enlever de la tête, qu'au fond, c'est mal. Youhou ! Au temps pour la libération sexuelle de la femme donc.
Quelques recherches rapides suffisent pour tomber sur des articles très interessants concernant Charlotte Perkins Gilman, une femme reconnue pour son racisme et son goût pour l'eugénisme. Édifiant. Comment peut-on vanter aujourd'hui un tel texte, je m'interroge. Ah, pardon, je l'ai déjà dit..."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Cette utopie féministe datant de 1915 est à découvrir en tant que telle, c'est à dire davantage comme un récit fictif de voyage inspiré de l'Utopie de Thomas More plutôt que comme un roman de Science-fiction qui décrirait une communauté de femmes ayant banni les hommes de leur société.
Pour Charlotte Perkins Gilman, qui est davantage sociologue que romancière, il s'agit de démontrer, par le biais de trois voyageurs masculins, que des femmes peuvent parfaitement subvenir à leurs besoins, et même créer une société exemplaire en recourant à la parthenogenese pour se reproduire. Tout l'enjeu de ce récit est donc de pointer les défaillances d'une société patriarcale inapte à assurer le bonheur de chacun et un développement harmonieux de la civilisation.

Certes, la démonstration est parfois lourde et le ton très didactique. Mais la critique est pertinente et la perfection de Herland, en ce qui concerne les relations interpersonnelles et le bien-être de tous, creuse évidemment le fossé entre les deux sociétés. L'auteure parvient ainsi habilement à interroger le lecteur sur l'origine de ces différences et de ces échecs, qu'il est aisé d'imputer à un fonctionnement trop inégalitaire.
La surprise vient également de la réflexion écologiste menée par ces femmes: elles respectent profondément la nature, soutiennent sa diversité et élaborent des techniques de permaculture très développées. Elles sont végétariennes, ont abandonné l'élevage et planté des forêts comestibles. La rationalisation des espaces de culture est même menée conjointement avec une réflexion esthétique de manière à préserver la beauté de la nature. En 1915, ces réflexions progressistes sur l'agriculture sont passionnantes tout comme celles sur l'éducation des enfants, inspirées des travaux de Maria Montessori.

Il est vrai que, sous d'autres aspects, le récit porte la marque de son temps.
On peut ainsi lui reprocher d'élever la Maternité au rang d'objectif suprême, mais c'est malgré tout ne pas voir qu'il s'agit d'une autre maternité que celle que nous connaissons. Il ne s'agit pas de prôner l'épanouissement dans l'éducation des enfants , puisque la plupart des mères n'éduquent pas leur propre enfant dans cette société, mais de travailler à l'éducation d'une génération qui vise à la perfection.
Cet objectif va de pair avec une idéologie nettement plus redoutable. Vouloir l'amélioration de la race humaine, concept à la mode à l'époque, conduit tout droit à l'eugénisme, pratique utilisée pour limiter la population et n'en reproduire que les meilleures.

Charlotte Perkins Gilman était une femme engagée, nièce d'Harriett Beecher Stowe, et elle connut une dépression post partum après la naissance de sa fille. A cette époque, maris et medecins preconisaient l'abandon de la lecture, pratique dangereuse pour des femmes trop fragiles... Fort heureusement, elle divorca et voulut prouver aux hommes que des femmes trop fragiles étaient capables de créer une société bien supérieure à celle des hommes... Et ce livre en fait le récit.
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J'avais entendu parler de cette utopie par une booktubeuse que je suis régulièrement. Ce roman est perçu comme le premier - ou l'un des premiers, cela serait plus juste - roman féministe (de science-fiction féministe pour être exact). Lorsque l'on regarde de plus près les éléments biographiques de Charlotte Perkins Gilman, on en comprend davantage les raisons, non seulement par son implication dans le mouvement des suffragettes (et elle est aussi une descendante de Harriet Beecher Stowe, et vient d'une lignée d'abolitionnistes et de féministes) mais aussi par sa vie privée. En effet, le père de Charlotte Perkins Gilman a abandonné sa famille quand il a compris que son épouse ne pourrait plus avoir d'enfant, ce qui a laissé la jeune Charlotte songeuse quant au mythe autour de la famille, notamment la place de la femme dans le foyer puisque sa mère a dû subvenir à leurs besoins, rôle dévolu au père dans la société du 19ème siècle. D'autant que ce sont les femmes de la famille de son père qui ont aidé sa mère à élever les enfants. Ayant été éduquée, la jeune Charlotte se destine à une carrière littéraire, on ne parlait de carrière à l'époque que pour les femmes célibataires. Or, elle s'est mariée une première fois, a eu une fille, s'est enfoncé dans la mélancolie. le médecin, soutenu par le mari, préconise alors qu'elle arrête d'écrire, et de lire, car c'était ces activités qui la mettaient dans tous ses états... Après plusieurs mois, elle et son mari se séparent d'un commun accord, Charlotte reprend sa liberté, et sa liberté de penser et d'écrire.

Herland s'inscrit donc naturellement dans ce processus: il s'agit de montrer, par le biais d'un narrateur masculin, que les femmes peuvent se suffire à elles-mêmes, que, finalement, les femmes n'ont pas besoin des hommes pour subvenir à leurs besoins, et même pour procréer. Scandale bien évidemment... L'auteure nous raconte ici l'aventure de trois hommes, qui représentent chacun un pan de la société patriarcale, du Masculin, au pays des femmes.

A bien des égards, ce roman est assez instructif sur le comment et le pourquoi d'une telle société, il pourrait s'apparenter à une étude sociale de cette époque, presque un essai qui préconiserait des solutions.
A contrario, je trouve également que le roman à un poil mal vieilli, une réécriture - et une traduction - plus moderne pourrait le rendre plus accessible et attractif.

En bref, un roman intéressant dans l'ensemble, original et moderne pour l'époque, mais qui mériterait d'être préfacé (peut-être l'est-il dans une autre édiction que la mienne) pour les lecteurs d'aujourd'hui.
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Trois hommes, van – le narrateur du récit, proposé sous forme de journal rédigé après coup –, Jeff et Terry, font la découverte d'une contrée restée en autarcie depuis 2000 ans, pour des raisons naturelles. Cette contrée légendaire, dans laquelle ils parviennent enfin à se rendre, après diverses péripéties, a la particularité d'être exclusivement féminine, et d'avoir une reproduction permise par la parthénogenèse. Au fil des pages, van nous décrit très précisément l'organisation de la société dans laquelle nos trois hommes vont évoluer pendant un certain temps, jusqu'au drame, annoncé dès les premières pages, qui les fera en partie rentrer chez eux.

Franchement inspirée des récits de voyage fictif omniprésents durant les Lumières, donnant lieu à la découverte de contrées et de sociétés poussant à la réflexion quant à nos propres sociétés, en bien comme en mal – ici plutôt en mal du point de vue de notre protagoniste, Herland est un roman qui est intéressant en ce qu'il propose un regard qui tente de montrer les travers d'une société patriarcale, tout en proposant une alternative en une société matriarcale censément dénuée de tous ces travers. Regard précis, intellectuellement dense, particulièrement réfléchi d'ailleurs.

Mais ce regard n'en a pas moins vieilli depuis sa publication, en 1915 : il y a en effet quelque chose de très puritain proposé dans cette vision, dans laquelle la femme s'épanouit principalement par l'intermédiaire de la maternité – directe ou indirecte : toutes n'ont pas le droit de se reproduire, vive l'eugénisme, mais toutes s'occupent des filles qui vont naître –, et dans laquelle, finalement, l'intrusion d'hommes dans son « harmonie » semble être un peu trop salutaire – chassez le naturel du patriarcat pendant 2000 ans, il revient au galop –.

Pas mécontente d'avoir enfin lu ce classique, même si les limites philosophiques, morales, ou encore sociologiques, en sont nombreuses.
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C'est un livre, mi roman mi essai, puisque nous sommes dans une utopie féministe qui va soulever bien des sujets, interrogations et comparaisons.
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3 amis découvrent lors d'une expédition un petit pays qui les intrigue, peuplé de femmes uniquement, ils décident de ne rien révéler et de monter leur propre expédition.
Là où ils s'attendent à decouvrir un pays de jalousie et de mesquineries, a l'image qu'ils ont de la femme, ils vont découvrir un havre de paix régit par ses femmes dont la maternité est au centre de leur culture.
Ces femmes qui enfantent que des filles par parthenogenèse, vont être curieuses de ses 3 hommes et de leurs mondes et inversement. Nous allons alors suivre leurs découvertes mutuelles et leurs comparaisons sur le monde et ce pays.
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Replacé dans le contexte du début du XXe siècle, je me suis rendue compte que cette utopie soulève bien des interrogations moi lectrice 100 ans plus tard.
L'image de la femme, pour s'occuper des enfants, de la maison et des mondanités a bien évolué , tout comme son devoir conjugal, même si nous n'avons pas encore assez avancé à mon goût, les guerres, la maladie malgré les progrès de l'Homme et des technologies, le recul que nous avons sur L Histoire, nous n'allons pas assez vite face aux clichés et à cette société patriarcale.
Cette lecture met également au centre des débats la mère, la filiation et la femme avec cette société organisée uniquement feminine. Serions-nous vraiment au paradis ? Ne devrions-nous pas mixer les 2 sociétés ?
C'est un beau support de réflexion que j'ai pris plaisir à lire et qui laissent la porte ouverte à beaucoup de sujets.
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Que ce soit des 2 côtés, j'ai souvent levé les yeux au ciel car on peut vite être surpris, voir choqué de certains propos.
Il faut prendre du recul et s'accorder le droit de reflexion, ne pas être fermé à toutes les propositions de cette ouvrage.
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