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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture incontournable pour observer les transformations opérées par Walt Disney
sur les contes que l'on pensait connaître.

Quand on découvre, des le premier conte, que la belle-mère de la Belle au bois dormant était une ogresse terrible, et que la pauvre princesse a bien du souci à se faire quand son époux part en voyage, on se dit qu'on a bien fait d'aller regarder de plus près tous nos héros de l'enfance.

Ajouter à cela la morale de l'auteur après chaque texte, et cela devient une lecture d'une modernité incroyable.
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Lettre à l'Auteur:

Bien le bonjour monsieur Perrault,
Vos contes sont très populaires car votre imagination n'a pas de limite.
Ceux que j'aimai le plus furent 'Riquet à la houppe' et 'La Barbe Bleue' parce qu'ils sont remplis de mystères et d'action et j'apprécie cela.
Par contre, votre version du 'Petit Chaperon Rouge' ayant à mes yeux une fin décevante me déçut.
Je trouve que vous fûtes un très bon auteur mais votre language désuet est un peu agaçant à comprendre.

Sincèrement,

Killian
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Ma mère l'Oye, raconte-moi la Belle au Bois dormant au 17e siècle, le petit chaperon rouge et le terrifiant Barbe bleue... Conte-moi encore une fois... [Relecture et second retour en "enfance"]


Histoires ou contes du temps passés: ces contes en prose étaient un peu trop rapides à mon goût, mais agréables à lire. Les évènements se succèdent, sans réelles descriptions ou développements, et, à force d'être entendus, vus, lus et redits, sont devenus des clichés un peu trop connus. Néanmoins, l'enfant qu'on garde au fond de soi ne se lasse jamais tout à fait de relire ces contes, ces petites aventures, ici augmentées d'épisodes que je ne connaissais pas toujours (comme pour la Belle au bois dormant après son réveil). Ce qui m'a particulièrement plu lors de cette relecture, c'est la découverte de l'ironie de Perrault: il est tout à fait conscient des clichés qu'il utilise dans ses contes et les dénonce en quelque sorte dans ses "autre moralité".


Contes en vers: moins connus que ses contes en prose, ils valent pourtant la peine d'être lus aussi. Je les ai trouvés plus développés que les premiers, davantage destinés aux adultes sans doute. La morale y est toujours présente, mais dans des dédicaces cette fois. Seul le conte de Griselidis m'a vraiment déplu (l'attitude du prince est irrespectueuse et machiste, et celle de la princesse révoltante par sa résignation et son amour à toute épreuve. Perrault désigne lui-même ces attitudes comme dépassées et les soumet à son ironie dans sa dédicace), bien qu'il s'agisse là d'une question de goût à laquelle Perrault répond:
"Est-ce une raison décisive
D'ôter un bon mets d'un repas,
Parce qu'il s'y trouve un Convive
Qui par malheur ne l'aime pas?
Il faut que tout le monde vive,
Et que les mets, pour plaire à tous,
Soient différents comme les goûts."
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Un classique à lire au moins une fois dans sa vie. Etudié en classe. Pas de souvenirs particuliers, mais probablement un livre agréable sinon j'aurais fort probablement un mauvais souvenir de sa lecture et son étude en cours !! lol
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La découverte des contes de Perrault peut s'avérer laborieuse car les textes sont en vieux français. Il en résulte un phrasé complexe voire, quelquefois, inintelligible (ex. : le Roi ne laissa pas d'en être fâché). de plus, le recueil s'ouvre sur La Belle au bois dormant dont la compréhension de la langue est particulièrement difficile et dont le récit, loin d'être le meilleur, se veut brumeux tant dans le contenu que dans la moralité. Heureusement, les autres contes sont plus accessibles et plus attrayants. Une fois la difficulté de l'entame passée, le liseur prend enfin plaisir à découvrir ce classique et se délecte d'une traite de l'ensemble du recueil. Il s'interroge toutefois sur quelques incohérences dans les moralités soulevées par les écrits comme dans le Petit Chaperon rouge où l'auteur sous-entend que le risque encourut n'est valable que pour les jeunes filles belles, bien faites et gentilles ou encore dans La Barbe bleue qui dénonce la curiosité mais dont l'héroïne a tout gagné à en user.
L'image de la femme que renferment ces textes est assez désobligeante et dégradante. La pire exploitation de cette observation se fait dans Griselidis qui, en plus de faire grincer des dents de part son fond et des phrases telles « Je suis convaincu que dans le mariage on ne peut jamais vivre heureux, quand on y commande tous deux ; si donc vous souhaitez qu'à l'hymen je m'engage, cherchez une jeune beauté sans orgueil et sans vanité, d'une obéissance achevée, d'une patience éprouvée, et qui n'ait point de volonté… » , donne envie de secouer l'héroïne pour lui remettre les idées en place. L'apothéose est dans la moralité que l'écrivain a voulu transmettre, à savoir porter les femmes à souffrir de leur mari car il n'y en a point de si brutal ni de si bizarre dont la patience d'une honnête femme ne puisse venir à bout.
Malgré ces réserves résultant de l'époque de ces écrits, la lecture de ce recueil est agréable et enrichissante. Il est bon, suite aux nombreuses réécritures de ces contes, de se rappeler de leur origine et d'en savourer la version non édulcorée.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Ce livres de contes très connu, certain auteur comme les frères Grim les ont adapter pour des plus jeune lecteur, comme le petit chaperon rouge
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Tous ces contes me rappellent ma petite enfance. Nous les avons étudiés en classe et cela m'a fait plaisir de les relire.
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Les Contes de Perrault : Morales

La curiosité malgré tous ses attraits, Coûte souvent bien des regrets ; On en voit tous les jours mille exemples paraître. C'est, n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger ; Dès qu'on le prend il cesse d'être, Et toujours il coûte trop cher.

Le Petit Poucet
Riquet à la houppe
Cendrillon
Les Fées
Les Souhaits Ridicules
Peau d'Ane
La Barbe bleue
Le Petit Chaperon rouge
La Belle au bois dormant
Le Chat botté

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