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EAN : 9782070312214
55 pages
Flammarion (12/09/1990)
3.56/5   49 notes
Résumé :
Raconter une histoire à un enfant, c'est lui offrir tout ce qu'il aime : de merveilleuses aventures, de la féerie et surtout beaucoup de tendresse. J'ai voulu que les petits, captivés par la beauté du récit, laissent venir en eux, tout naturellement, les émotions que l'on doit aux grands conteurs. Marlène JobertDestinée aux enfants à partir de 4 ans, cette collection associe la magie des plus beaux contes du monde au talent d'actrice-interprète de Marlène Jobert. Pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Riquet À La Houppe n'est pas, et loin s'en faut, le conte le plus connu de son fameux auteur Charles Perrault. J'aimerais pourtant attirer votre attention sur ce conte que je trouve assez injustement négligé, notamment par rapport à ses petits frères du recueil : Contes de Ma Mère L'Oye.

C'est en effet un bien joli conte, féerique et philosophique comme je les aime, et qui, pour ne rien gâter et puisque ce n'est pas toujours l'habitude de la maison, se termine assez bien.

(Je me permets, bien que c'en soit presque indécent, pour les deux ou trois dont je faisais partie il n'y a pas si longtemps encore et qui ne connaissent pas ce conte, d'en rappeler succinctement le synopsis.)

Riquet est le fils d'une reine. Il est malin comme tout, plein d'esprit, mais il a le malheur de naître laid comme un pou et affublé d'une mèche de cheveux quelque peu disgracieuse, d'où son surnom de Riquet à la houppe.

Une fée a néanmoins pris le temps de se pencher sur son berceau et rassure l'infortunée génitrice d'un tel paquet mal ficelé en lui assurant qu'en grandissant, il aurait le pouvoir de donner de l'esprit, autant que lui en possède à la personne qu'il aimera.

Dans le même temps et non loin de là, une autre reine donne successivement naissance à deux filles. L'aînée, belle comme un coeur et bête à manger du foin ; la cadette, laide à faire peur mais spirituelle comme pas deux.

En grandissant, tant leurs qualités que leurs défauts s'accroissent à telle enseigne que tout le monde s'émerveille de la beauté de l'aînée tout en reconnaissant l'étendue sans fond de sa bêtise, tandis que la triste figure de la cadette n'a d'égal que la subtilité de son propos.

Ce faisant, en société, après quelques minutes, les convives ont tôt fait de se tourner vers la cadette dont on peut presque oublier les traits lorsque viennent les paroles, tandis que l'aînée se trouve vite délaissée lorsqu'elle ouvre la bouche.

La mère se lamente de cet état de fait et, comme elle aussi reçoit la visite de la fée qui distribue les qualités, demande s'il n'y aurait pas moyen de transvaser un peu de l'esprit de la seconde en la première et réciproquement pour la beauté des traits.

Mais non, il n'y a pas moyen. Nonobstant, une fée usurperait sa réputation si elle n'était capable de quelque magie bienveillante ou sortilège avantageux. Aussi, rassure-t-elle la reine en lui confessant que sa fille aînée aurait le pouvoir de rendre belle la personne qui lui confiera son amour.

Je vous laisse deviner ce qui pourrait bien advenir et loue encore une fois la finesse du propos de Perrault qui met le doigt sur le processus d'aveuglement que génère l'édification d'un sentiment amoureux.

Une belle morale à méditer, mais ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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"Riquet à la houppe" fait partie des quatre contes de Perrault les moins connus, aux côtés de "Grisélidis", des "Fées" et des "Souhaits ridicules".
"Riquet à la houppe" est pourtant un conte assez intéressant, avec de puissantes questions, des réflexions d'une certaine profondeur, sur la différence et la manière dont la vivre.
Je ne dirais pas que c'est tout à fait un grand conte, l'histoire est un peu trop simple et linéaire, pour cela, mais, néanmoins, cela reste un assez bon conte, un assez beau conte, assez réussi, plutôt pas mal.
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« Riquet à la houppe » est un conte écrit en 1697 par Charles Perrault qui a transcrit de nombreux contes merveilleux de tradition orale française.

Grâce à la fée qui s'est penchée sur son berceau, Riquet à le pouvoir de donner de l'esprit à la personne qu'il aimera le plus et, inversement, la belle princesse sans esprit pourra donner la beauté à la personne qu'elle aimera.
Il est laid et elle est belle et pourtant ils vont s'aimer. Il est intelligent et elle est sotte et pourtant ils vont s'aimer.

Même si une gentille fée leur a donné un certain pouvoir je vois dans ce beau petit conte l'idée qu'il est possible de changer grâce à la puissance de l'amour. Je me souviens avoir beaucoup aimé ce conte quand j'étais jeune et j'ai apprécié cette relecture.

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C'est l'histoire d'une reine qui a eu deux filles la fée assista à cet événement , la fée donna à l'aînée le don de la beauté mais elle n'avait pas de l'intelligence , la cadette a eu le don de l'intelligence mais elle étais fort laid . Dans un autre royaume une reine a accouché un garçon , la même fée assista aussi à cet événement , le garçon avait beaucoup d'esprit . un jour la princesse aînée se promena dans la forêt est rencontra riquet à la houppe et riquet à la houppe de l'esprit si elle accepta de se marier avec lui pour lui donner la beauté , riquet à la houppe lui donna que 1ans . la princesse cru que les 1 ans passa lentement , or les 1 ans passa si vite que la princesse ne se rend pas conte et elle fini par accepter le mariage
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Apparemment ce conte n'a pas fait l'objet d'une adaptation comme souvent, il s'agit du texte original de 1697 retranscrit en français actuel.
J'en connaissais le titre, pas du tout l'histoire.
Il était une fois une reine qui mit au monde un enfant fort laid, si laid que la fée présente lui prédit un esprit et une intelligence hors du commun et lui donna le pouvoir d'en donner autant à la personne qu'il aimerait le mieux.
La reine d'un royaume voisin mit au monde deux princesses, l'une laide comme un pou mais spirituelle et intelligente et une autre belle comme le jour et bête comme ses pieds.
La même fée fit don à la belle mais bête du pouvoir de donner la beauté à la personne qu'elle aimerait le mieux.
Que croyez vous qu'il arriva ?
Hé oui, bien sûr Riquet à la Houppe (son surnom à cause de la petite houppe au sommet de son crâne) tomba amoureux de la belle si bête, lui donna autant d'esprit qu'il put et la princesse lui donna la beauté.
Mais il paraît que ce fut simplement le regard de la belle qui changea et le fit trouver si beau.
Ah ! L'amour !
Ceci est un résumé très très succinct évidemment, mais l'intérêt de cette édition est la belle et délicate illustration de Jean Claverie au dessin si reconnaissable et dont j'adore, entre autres, "Little Lou" (dont il est l'auteur et l'illustrateur) et "L'Art du pot" (idem).
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Si la chose est ainsi, dit la Princesse, je souhaite de tout mon coeur que vous deveniez le Prince du monde le plus beau et le plus aimable ; et je vous en fais le don autant qu'il est en moi.
La Princesse n'eut pas plus tôt prononcé ces paroles, que Riquet à la houppe parut à ses yeux l'homme du monde le plus beau, le mieux fait et le plus aimable qu'elle eût jamais vu. Quelques-uns assurent que ce ne furent point les charmes de la Fée qui opérèrent, mais que l'amour seul fit cette Métamorphose.
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La Reine (...) eut quelques moments après un bien grand chagrin, car la seconde fille dont elle accoucha se trouva extrêmement laide. " Ne vous affligez point tant, Madame, lui dit la Fée ; votre fille sera récompensée ailleurs, et elle aura tant d'esprit, qu'on ne s'apercevra presque pas qu'il lui manque la beauté. "
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Il n'y a rien, Madame, qui marque davantage qu'on a de l'esprit, que de croire n'en pas avoir, et il est de la nature de ce bien-là, que plus on en a, plus on croit en manquer.
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Il était une fois une reine qui accoucha d’un fils si laid et si mal fait, qu’on douta longtemps s’il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance, assura qu’il ne laisserait pas d’être aimable, parce qu’il aurait beaucoup d’esprit 
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Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, si laid et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait beaucoup d'esprit; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à celle qu'il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler qu'il dit mille jolies choses, et qu'il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu'on le nomma Riquet à la houppe, car Riquet était le nom de la famille.
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Vidéo de Charles Perrault
Ouvrir un livre de contes commence toujours par un amusement. On se réfugie sous sa couette à la venue d'un ogre menaçant, on fait de longues promenades dans des bois inquiétants, on est subjugués par l'éclat d'une baguette magique, mais aussi invités à de somptueuses fêtes… tout semble alors pensé pour notre distraction. Il arrive pourtant que l'aventure aille un peu plus loin et que l'on en tire quelques morales qui nous seront bien utiles, tout au long de la vie…
Conte de Charles Perrault, lu par Julia Boutteville. Ce texte fait partie des Histoires ou Contes du temps passé également connus sous le nom des Contes de ma mère l'Oye, publiés en 1697.
"Les Contes scintillants, histoires de bijoux", une série originale de la Bibliothèque Nationale de France, en partenariat avec l'École des Arts Joailliers, soutenue par van Cleef & Arpels. Coordination scientifique : Charline Coupeau Coordination éditoriale : Constance Esposito Réalisation, et générique original : David Federmann Aide à la réalisation : Benjamin Orgeret Illustrations © Artwork Elisa Seitzinger
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site des Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
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Les Contes de Perrault : Morales

La curiosité malgré tous ses attraits, Coûte souvent bien des regrets ; On en voit tous les jours mille exemples paraître. C'est, n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger ; Dès qu'on le prend il cesse d'être, Et toujours il coûte trop cher.

Le Petit Poucet
Riquet à la houppe
Cendrillon
Les Fées
Les Souhaits Ridicules
Peau d'Ane
La Barbe bleue
Le Petit Chaperon rouge
La Belle au bois dormant
Le Chat botté

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