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Citations sur Le Pull-Over rouge (29)

[ …] Il était quatre heures treize . La tête coupée rebondit deux fois.

Fin.
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[…] Jean-François Le Forsonney était le seul à le connaître vraiment parmi tous ceux qui étaient rassemblés là pour l’accuser, le défendre, le juger, ou plus simplement assister au spectacle de sa mise à mort judiciaire. Il l’avait vu deux fois par semaine pendant près de deux ans. Ensemble, ils avaient parlé de l’affaire, mais aussi de leurs vies, de la vie, du temps qu’il faisait. Christian Ranucci n’était pas devenu un ami ; il avait cessé d’être un dossier ; son avocat se battait pour la vie d’un homme dont il n’oublierait plus jamais le regard, les inflexions de voix, les gestes familiers. 
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Mais une rumeur n'a point besoin d'être fondée du moment qu'elle trouve un climat favorable à son épanouissement.
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L'opinion publique, Christian Ranucci : deux aveugles fonçant l'un vers l'autre sur une autoroute, convaincus qu'aucun obstacle ne peut se présenter. La collision fera un mort.
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En 1974, le meurtre d’une enfant dans la région de Marseille soulève l’indignation de la population et déchaîne la presse. Christian Ranucci, jeune homme sans histoires, est arrêté et passe aux aveux. Les enquêteurs, sommés par les autorités politiques et par l’opinion publique d’obtenir rapidement des résultats, tiennent leur coupable.
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L'exécution du 28 juillet 1976 n'a pas seulement amputé Héloïse Mathon de son avenir : elle a remodelé son passé. De toute existence, il est plusieurs lectures possibles. De celle-ci, il n'en est désormais qu'une seule. Mme Mathon, jusqu'à sa mort, ne sera plus que la mère d'un enfant guillotiné, et elle évoque sa vie comme s'il avait été écrit dès le jour de sa naissance que son destin se résumerait à mettre au monde Christian, à l'élever, à l'aimer, puis à le perdre.
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Quittant la barre pour se rapprocher des jurés, il leur dit : "Juger sur les apparences, c'est se faire bourreau." Puis, le doigt pointé sur les fenêtres derrières lesquelles montait la rumeur ignoble, il fustigea "l'opinion publique qui frappe à la porte de cette salle", citant le mot célèbre de Me Moro-Giafferi : "Elle est une prostituée qui tire le juge par la manche. Il faut la chasser de nos prétoires. Lorsqu'elle entre par une porte, la justice sort par l'autre.
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L'homme enfermé dans une cellule de prison et vers qui se tendent les bras maigres de la guillotine, l'un de ses étonnements doit être de voir remonter à la surface de sa vie, ramenés par d'étranges crocheteurs, des morceaux d'enfance qui le feraient sourire plus tard, si on lui laissait le temps de vieillir, mais qui prennent dans l'instant, comme par maléfice, une signification sinistre, une importance tragique...
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Lorsque M. Papa lardon fut mis en présence de Christian Ranucci, le souvenir visuel qu'il conservait de la photographie de Nice-Matin devait donc obligatoirement interférer et faire écran dans sa mémoire. Consciemment ou non , sa démarche allait s'en trouver gauchie et se réduirait pour une large part à affirmer ou à nier la ressemblance entre l'homme dont il avait vu la photo et l'un des membres du trio qu'on lui présentait.
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