Changer l'eau des fleurs

Une histoire d'amour, un deuil. D'autres histoires d'amour, d'autres deuils.
Violette aime les roses, son potager, ses chats, son travail de gardienne de cimetière. le récit n'est pas chronologique et mêle différentes intrigues, c'est pourquoi il est risqué de se livrer à un résumé qui pourrait trop en dévoiler.
Si la lecture est aisée et souvent émouvante, des longueurs et des invraisemblances l'empêchent un peu. Les personnages sont souvent stéréotypés, le nombre de pages aurait sans doute permis de les affiner davantage. Les femmes tombent amoureuses, les hommes sont lâches, la belle-mère, méprisante et les enfants, forcément innocents. Beaucoup de bons sentiments, donc, ce qui n'est bien sûr pas toujours un défaut, mais fait de ce roman, à mon sens, une lecture distrayante, sans plus. J'ai dévoré le début mais mis du temps à finir en raison de cet aspect "monolithique" des personnages, caricatures d'eux-mêmes qui finissent par tourner en rond, et de cette intrigue sans cesse diluée.

Deuxième livre de Valérie Perrin que je lis, et j'avoue que j'ai préféré le premier (les oubliés du dimanche). Je les ai lu l'un à la suite de l'autre et cela a certainement desservi le second car j'y ai retrouvé beaucoup des aspects du premier ce qui l'a fait passé pour "une recette". L'écriture y est toujours aussi agréable mais j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne Violette Toussaint née Trenet. Il y a beaucoup de mélancolie mais aussi de la résilience et c'est cette note optimiste qu'on retient à la fin qui sauve un peu de la tristesse sous-jacente à la lecture. On y découvre plusieurs histoires celle de Violette, celle de son époux, mais aussi celle de ceux qui passent au cimetière. Il y a pas mal d'histoire d'amour contrarié à croire que l'amour simple n'existe pas O_O. Comme pour le premier roman, je trouve que le titre ne colle pas trop à l'histoire bien qu'on y parle de fleurs et que dans ma tête je n'ai pas de meilleurs idées à proposer ^^. Valérie Perrin aime la musique, omniprésente dans cette oeuvre.

Je n'ai pas pris la claque annoncée dans les critiques dithyrambiques sur la quatrième de couverture. Mais je crois que je m'y attendais, c'est toujours pareil quand je sors de mon cher dix-neuvième siècle. Je ne suis vraiment pas de mon époque. Pour en revenir à Changer l'eau des fleurs, j'ai aimé le scénario et la construction du récit, classique mais efficace, les flash back qui résolvent diverses histoires qui s'imbriquent parfaitement.
Mais pas les innombrables citations de plaques funéraires et extraits de chansons. Mais pas le ton monocorde du récit. Mais pas les énumérations. Mais pas les détails "feel good" : le thé brûlant, la nuisette en soie rose, le bol en céramique jaune et la théière en terre rouge, les femmes qui sentent la rose et les hommes le tabac (ça fait viril), les nombreux verres de vin qui mènent immanquablement à une mignonne petite ivresse, les objets du quotidien cités à la marque près. Mais pas les figures de style oiseuses ("une rose en plastique ou en synthétique, c'est comme une lampe de chevet qui voudrait imiter le soleil"). J'y ai trouvé de bonnes choses mais pas la poésie qu'on a voulu y mettre. J'ai lu dans une autre critique que Valérie Perrin se regarde écrire, s'écoute parler... c'est exactement ça.
Ce roman m'a divertie mais n'a pas touché ma corde sensible. Je le comparerais à la série de Catherine Pancol (la valse, les yeux, les écureuils), je trouve le style similaire. Bref, plaisant mais pas inoubliable.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Violette est garde cimetière. Avant, elle était garde barrière dans une gare de train avev son mari et sa fille.
Un roman où on ne s'attend pas à la cause de ce changement de vie radical.
Un livre touchant.
Mais ma préférence reste à " Tout le bleu du ciel" de Melissa da Costa qui se bataillait tout deux à cette periode là.

Histoire d'une jeune femme qui se fait aider par le gardien d'un cimetière, Histoire émouvante et très « jolie ». Jai beaucoup aimé l'histoire et la relation qui se créait entre les deux protagonistes vraiment sur le coup du hasard, qui dévoile à quel point certaine rencontre peuvent changer nos habitudes du jour au lendemain.

C'est compliqué de lire un livre qui a reçu tant d'éloges ,car on en attend beaucoup .
Je trouve que ce livre dégouline de bons sentiments .Jusqu'à la caricature de l'ami homosexuel ( raffiné mais pas quand il parle de sexe ,là il « baise » !)
C'est trop long ,trop d'histoires ,trop de chansons et de répétitions ( Lelouch cites 2 fois quand même !)et évidemment l'issue est prévisible tellement violette nous est présentée comme une sainte .
La trame du roman ,violette ,se perd dans tous ces labyrinthes,l'auteure évoque trop de sujets et trop de personnages pour qu'on puisse tous les connaitre vraiment.
J'avais beaucoup aimé Les oubliés du dimanche ,je l'avais trouvé mieux écrit ,plus subtil . C'était le premier roman ,Valérie Perrin avait pris le temps de l'écrire .
Maintenant je vais lire Trois ,son dernier roman ! ( je ne suis pas rancunière de m être ennuyée les 2/3 du livre !!!!)
Je vais faire voyagez ce livre,avec ce petit mot - Deuxième roman de Valérie Perrin .L'heroine s'appelle violette ,elle est gardienne de cimetière… Mais ne vous fiez pas aux apparences ! Un récit rapide , des chapitres courts ,TRÈS decrit ,très imagé …un scénario de film « Feel Goog » !

Au début du livre , je me croyais dans un film de Claude Lelouch!!
les retours dans le passé puis saut vers le présent !! plusieurs histoires quis'entrecroisent .
l les situations sont originales et les métiers exercés peu communs !! puis peu a peu , mon envie de découvrir la suite s'est un peu délitée entre la sainte Violette( celle qui raconte le livre ) , "le Bad Boy ", l 'Avocat ( un homme bien-sûr alias Dupont Moretti ) et les Thenardiers ...
Bref ,les personnages sont très stereotypés et en plus , les hommes ont plus souvent la part belle ( ils sont plus affirmés et ont des situations plus enviables;
Finalement ,j'ai eu du mal à finir ce livre ,il était trop long ! 200 pages m'aurait été !!

Changer l'eau des fleurs de Valérie Perrin...

Violette raconte sa vie de gardienne de cimetière. Elle conte la vie des gens qu'elle rencontre, ceux qu'elle accompagne de leur vivant ou dans leur dernier trajet et se livre doucement sur son parcours. Comment elle en est arrivée là. La tragédie qui l'a menée jusqu'ici, jusqu'à ces rencontres qui ont fait d'elle ce qu'elle est. Ces vies entremêlées qui se croisent et s'impactent aussi...

Tout en descriptions, chapitres courts qui passent d'une période à une autre, d'un protagoniste à l'autre aussi... l'émotion est bien là même s'il m'a fallu un moment pour entrer dans cet ouvrage. C'est très beau et touchant. C'est subtil et foudroyant. Cependant, je n'ai pas toujours été réceptive aux longueurs de certains passages. Pas de répétition mais beaucoup d'accumulation. Je suis moins sensible à ce procédé littéraire. Néanmoins, on comprend que l'auteure porte son attention sur certaines idées qu'elle veut plus frappantes, plus saillantes...
C'est doux malgré la profondeur de la tragédie.

Un beau livre !
Mais toute fois je met que 3 étoiles j'ai beaucoup aimé le début du livre ! Quand ça parlait de l'histoire de Violette...
Mais à la moitié du livre je trouve ça un peu perturbant de retourner dans son passé car je sais pas vraiment ou me situer dans l'histoire ?
Toute fois ils y a des magnifiques passages à chaque début de chapitre ! Ça donne un petit supplément

Valérie Perrin écrit bien. Son écriture est séduisante et séductrice, elle nous prend dans ses filets et nous y tient serrés. Son regard aiguisé, sur la vie et les gens donne de jolies formules qui nous font sourire ou nous émeuvent.
Voilà , pour le chapitre pommade!

Perrin se regarde écrire, s'écoute parler .Elle nous plonge dans des marais douceâtres de fleurs bleues pour agiter nos rêves harlequins .
Perrin sait aussi concocter des malheurs cousus main, à faire pleurer Margot à gros sanglots .

Ces alternances bien pesées de joyeusetés flirtant avec la mièvrerie et de drames, nous rendent captifs et nous empêchent de jeter ce livre aux orties, malgré l'envie qui nous en prend régulièrement

Trop , beaucoup trop long.