Changer l'eau des fleurs

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire le premier tiers de ce livre. Puis... j'y ai trouvé trop d'éléments qui n'apportaient selon moi vraiment rien à l'histoire, comme le fameux journal intime.

Je crois que j'aurais préféré que l'auteure reste dans la simplicité des personnages plutôt que d'y ajouter une "enquête" qui pour moi n'apporte vraiment rien. Parce que j'ai aimé le côté très simple de cette histoire, de cette femme qui se reconstruit pas à pas. du quotidien de ces gens qui se retrouvent autour de leurs cafés dans la petite maison du cimetière.

Le titre est quelque peu racoleur, mais ne vous y fiez pas. Disons que pour les deux tiers, on est sous le charme d'une histoire peu ordinaire. Qui a donc songé un jour à venir gardienne de cimetière ? Tout y est subtil, profond, voire décapant. Cela se gâte ensuite avec du délayage, du "feel good", des digressions sur l'amour d'un certain Gabriel et d'une Irène qui n'ont pas grand intérêt. Toutefois, en ce qui concerne les personnages principaux, waouh, ça déménage, les rebondissements sont quasiment imprévisibles. Une écriture fluide qui fait que l'on va jusqu'au bout.

Comment parler de « Changer l'eau des fleurs « ? Déjà, je refuse de trop vous en dévoiler, ce serait gâcher.

« J'aime donner la vie. Semer, arroser, récolter. Et recommencer chaque année. J'aime la vie telle qu'elle est aujourd'hui. Ensoleillée. J'aime être dans l'essentiel.«
« J'ignorais l'existence de ce son, de cette note à l'intérieur de moi. Je me sens comme un instrument de musique qui posséderait une touche en plus. Un défaut de fabrication salutaire.
Est-ce que c'est ça, la jeunesse ? Est-ce possible de faire connaissance avec elle à bientôt cinquante ans ? »

Je vais commencer par le personnage central de ce roman, Violette Toussaint. Sa profession n'est pas banale. Elle est garde-cimetière à Brancion-En-Chalon, en Bourgogne. Mais ne vous fiez pas aux termes austères ou morbides qui enveloppent les professions qui entourent la mort. Loin des préjugés, Violette sous ses habits de circonstance s'habille de couleurs gais. Elle sait accueillir les âmes meurtries par le chagrin, les habitués du cimetière dans sa loge avec un thé, un alcool , les bons mots ou l'écoute attentive dont ils ont besoin comme nulle autre. Violette est là. Entourée de Nono le maladroit, d'Elvis (les fossoyeurs) et du père Cédric, sa famille de substitution. Et sa porte est toujours ouverte.

Elle connait le secret de chacun mais eux ignore les siens. Quels évènements ont-ils conduit Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s'entremêlent? Et où est donc Philippe Toussaint, le mari de Violette?

Un roman où s'entremêlent plusieurs intrigues, entrecoupées de nombreuses citations littéraires et musicales, sans jamais nous perdre plongeant le lecteur dans l'attente d'un dénouement, de réponses, nous faisant éprouver le rire et les larmes, la colère et la joie.

[...] invraisemblable. Ce n'est certes pas mon livre « coup de coeur » mais il est intéressant. Des références cinématographiques et musicales bien pensées. Des vérités sur la mort et sans jamais être lugubre.

La critique complète agrémentée de citations sur mon blog:
https://blogapostrophe.wordpress.com/2020/07/09/changer-leau-des-fleurs-de-valerie-perrin/
Lien : https://blogapostrophe.wordp..

Une histoire autour de la mort et du deuil, un récit un peu éparpillé et redondant mais on s'attache aux personnages et la curiosité l'emporte car on veut savoir ce qui se cache dans leur passé et mieux comprendre leur personnalité. J'ai apprécié les anecdotes se rapportant aux différents résidents du cimetière, ça permet d'alléger un peu l'histoire et reprendre son souffle!

Un livre qui commence de façon très simple et qui en cours de lecture dévoile un intrigue de plus en plus compliquée. J'ai trouvé les personnages trop "à l'extrême", c'est à dire, trop parfaits, ou trop méchants... comme symboliques. Il y a de très belles descriptions, de très jolies images, des comparaisons poétiques, mais ça m'a donné l'impression de lourdeur et répétition.

C'est difficile pour un roman de rester au fil des ans à la hauteur de ses premieres louanges ; c'est, ce que j'imagine, la différence entre un "classique" et un tube de l été. Ce roman n'a pas été pour moi le coup de coeur espéré. Déjà, parce qu'il faisait suite dans mes lectures à un pilier de la littérature. c'est parfaitement injuste, me direz-vous en cette periiode d'examen, de la meme facon qu'un élève bon souffre de la comparaison avec son prédécesseur brillant à un examen oral.
Et, si le bon élève se contentera de sa thèse antithèse synthèse, l'auteur contemporain a succès structurera son écrit ainsi : les chapitres narrent par alternance 2 périodes de la vie du protagoniste principal, l'une avant le Drame et l'autre après, Drame que l'on découvre peu à peu un chapite sur 2 donc, et qui explique les actes insensés de la deuxième partie de vie. Vers la fin, les deux histoires se rejoignent, on decouvre le Drame, on a maintenu le suspense jusqu'au bout, un dénouement heureux avec une petite histoire d'amour qui paraissait possible compte tenu des tourments imposes par le Drame, pof pof fini. c'est la structure de celui ci, de la tresse, des chaussettes orpheline.... et ça ne fonctionne plus sur moi.
Donc ce roman m'a paru terne, comme Violette Toussaint, victime aussi d'une injustice de la vie, qui parfois s'acharne sur des individus sans que l'on comprenne pourquoi. ce roman est d'une tristesse absolue, et comme je l'ai dit précédemment, la beauté et l'émotion ne riment pas pour moi avec la tristesse. Alors, oui, j'ai été happée par ce livre, mais j'en ressors triste et ce n'est pas une sensation agréable.

Changer l'eau des fleurs sera malheureusement premier flop de l'année (ça arrive🤷).

Résumé:
Changer l'eau des fleurs est centré sur la vie de Violette Toussaint. Vie qui malheureusement a été ponctué de drames. de nombreux retours dans la passé nous permettent de connaître son vécu: de son mariage à son travail de gardien de cimetière en passant la perte tragique de son enfant.

Mon avis:
Le deuil de la fille de Violette est en quelque sorte le fil rouge de l'histoire. Les retours dans le passé multiples vont permettre d'élucider les circonstances du décès de la fillette.
Malheureusement, ces retours dans le passé m'ont parfois exaspéré. Mon premier reproche est la chronologie de l'histoire. Que je m'explique : par moment le récit revenait encore plus en arrière que lors d'un précédent retour dans le passé. Ça m'a quelque peu contrarié.

Concernant cette version audio, un deuxième narrateur n'aurait pas été du superflu selon moi. Par exemple lors de la lecture des passages du carnet intime d'Irène. Étant donné que la narratrice garde la même tonalité tout du long de la lecture, il m'a fallu souvent un temps d'adaptation pour savoir si le personnage était ou non Violette Toussaint.

Je ne sais pas si cela vient de moi, du récit ou de la narratrice mais je n'ai aussi ressenti aucune émotion lors de mon écoute.

Néanmoins, la dernière partie du livre m'a permis de comprendre le but (et/ou l'intérêt) de ce roman qui m'avait longtemps laissé perplexe. L'autrice y donne plusieurs explications concernant des éléments de l'histoire.

Deuxième livre de Valérie Perrin que je lis, et j'avoue que j'ai préféré le premier (les oubliés du dimanche). Je les ai lu l'un à la suite de l'autre et cela a certainement desservi le second car j'y ai retrouvé beaucoup des aspects du premier ce qui l'a fait passé pour "une recette". L'écriture y est toujours aussi agréable mais j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne Violette Toussaint née Trenet. Il y a beaucoup de mélancolie mais aussi de la résilience et c'est cette note optimiste qu'on retient à la fin qui sauve un peu de la tristesse sous-jacente à la lecture. On y découvre plusieurs histoires celle de Violette, celle de son époux, mais aussi celle de ceux qui passent au cimetière. Il y a pas mal d'histoire d'amour contrarié à croire que l'amour simple n'existe pas O_O. Comme pour le premier roman, je trouve que le titre ne colle pas trop à l'histoire bien qu'on y parle de fleurs et que dans ma tête je n'ai pas de meilleurs idées à proposer ^^. Valérie Perrin aime la musique, omniprésente dans cette oeuvre.

Après plus de 1 000 critiques , je ne pense pas que la mienne soit très utile....
Je vais donc faire court ( contrairement à ce roman ) : des histoires de vie et d'amour , un drame , quelques passages émouvants
mais sur 664 pages .... que de longueurs !
Avec de longs développements sur certains personnages secondaires n'apportant rien ou pas grand chose à l'intrigue, j'ai trouvé le temps long !
Je ne sais pas si les autres livres de Valérie Perrin sont comme celui-ci ...
et je ne le saurai jamais !

Changer L'Eau des fleurs raconte l'histoire de Violette, garde-cimetière dans une petite ville. Dans ce récit poignant, le quotidien de cette femme touchante se mêle aux vies des personnes qui se présentent au cimetière. le présent et le passé s'entremêlent et le lecteur découvre peu à peu les événements qui ont menés Violette jusqu'ici.
Ce roman passe habilement d'une histoire à l'autre, qui se font échos en illustrant diverses facettes de l'humanité : amours illicites, histoires familiales conflictuelles, désillusions, événements tragiques, situations cocasses. On passe facilement du burlesque au drame et les rires se mêlent aux larmes.
Je m'attendais à un roman feelgood ; ce n'est pas le cas. Changer L'Eau des fleurs parle certes de résilience. Mais l'événement terrible qui hante ces pages est bien bien trop présent, la tristesse et l'effroi sont bien trop ancré dans ces personnages qui révèlent à la fois le pire et le meilleur de l'être humain.
Ce récit de vie emprunte par moments au roman policier et certains passages m'ont fait pensé à L'Été meurtrier de Sébastien Japrisot. Mais ici la vie reste la plus forte. C'est un roman sur la mort, l'amour et la résilience, qui rend finalement hommage à la vie.