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Enquête en équipe réduite cette fois-ci pour Thomas Pitt !
Convoqué au palais de Buckingham où un meurtre vient d'être commis, Thomas se retrouve face au prince de Galles et à un petit groupe de notables venant chercher un appui pour la construction d'une ligne de chemin de fer traversant l'Afrique. Mais même sous les dorures d'un palais, les pires bassesses et petites mesquineries ont cours.
Thomas doit résoudre ce crime au plus vite sans qu'il s'ébruite au risque de faire vaciller la royauté. Mais, est ce un dérapage du prince ou un coup monté et si oui dans quel but ?
Dans ce huis clos, ne pouvant compter ni sur Charlotte ni sur Tellman, c'est avec Gracie qui fait équipe au palais. Pendant ce temps, Narraway mène les investigations en dehors des grilles.
Une enquête un peu moins passionnante que d'autres mais qui continue de dépeindre la société victorienne et les faces sombres de l'empire coloniale. le twist final fait oublier les quelques longueurs du roman.
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Jamais déçue par les romans d'Anne Perry... Une enquête toute en douceur dans le palais de Buckingham où l'on a découvert le corps d'une prostituée dans un placard. Pas de violence, juste de la réflexion et le plaisir de découvrir les moeurs d'une autre époque. Parfait pour s'initier au polar historique.
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En l'absence de la Reine Victoria, le prince de Galles a réuni au Palais de Buckingham quatre hommes appartenant à la haute société anglaise, intéressés à plus d'un titre par un projet grandiose : rien de moins que de construire une voie de chemin de fer reliant l'Afrique du Sud à l'Egypte : aller du Cap au Caire. Cahoon Dunkeld, Julius Sorokine, Simnel Marquand, et Hamilton Quase ont participé au dîner avec leurs épouses et le Prince. Alors que les dames se sont retirées, Cahoon Dunkeld, pour plaire au Prince, invite quatre prostituées à continuer une soirée qui se poursuit très tard. Au matin, c'est la stupeur, lorsqu'on découvre, une des prostituées égorgée et éventrée dans un placard de Buckingham. Il faut élucider le crime au plus vite, étouffer l'affaire, éviter le scandale….

C'est ainsi que Thomas Pitt, qui est maintenant agent des services secrets de la reine Victoria, la Special Branch et son supérieur, Narraway, sont convoqués de toute urgence au Palais….

Le Palais de Buckingham est étroitement surveillé et personne ne semble être entré ou sorti après la soirée. Tout indique que l'auteur du crime se trouve au Palais, et certainement, qu'il s'agit d'un des quatre invités du Prince… ou même du Prince.
Pitt, comme à son habitude, est face à l'arrogance et au mépris des membres des classes supérieures : l'important est de faire avancer le projet de voie ferrée, coûte que coûte, et la mort d'une vulgaire prostituée est bien accessoire….
Pitt a toute latitude pour interroger les femmes des hommes d'affaires, mais il ne progresse guère. Pour découvrir ce qui se trame vraiment dans les chambres de Buckingham Palace et aussi pour reconstituer la soirée fatale, il va avoir besoin d'une alliée, en la personne de Gracie Phipps, la petite bonne des Pitt, qui à l'initiative de la Special Branch, prend son service à Buckingham. La petite espionne est observatrice et pleine de bon sens. Il lui faudra également faire appel à tout son courage pour aider Pitt dans une mission périlleuse.

Cette enquête hors norme nous fait découvrir les dorures d'un palais pas comme les autres. Comme à son habitude, Anne Perry dépeint les travers de la fin de l'époque victorienne ; il s'agit ici de dénoncer un projet africain qui fera peu de cas des pays, des populations, mais enrichira quelques hommes sans scrupules. Anne Perry la féministe nous fait pénétrer dans l'intimité de couples mal unis, elle dévoile la violence de certains hommes du beau monde, et leur mépris profond des femmes.

De ma lecture, je retiendrai deux beaux personnages de femmes : celui de Gracie, mais aussi celui de la Princesse de Galles, Alexandra du Danemark. Une princesse que sa surdité tient un peu à l'écart, une femme remarquable, à la vive intelligence, qui tient son rang face à un conjoint habitué aux frasques.
Une belle lecture.
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Une prostituée a été retrouvée assassinée dans un placard du palais de Buckingham. La femme était totalement nue, elle avait été égorgée et éventrée. le crime a été découvert à l'issue d'une partie fine qui réunissait le prince de Galles et quatre entrepreneurs qui travaillaient avec lui sur un projet de ligne de chemin de fer trans-africaine le Cap-le Caire. Il ne s'agit pas d'ébruiter une affaire qui pourrait causer un grand scandale quelques années après que l'on ait murmuré le nom du prince de Galles dans l'enquête sur Jack l'éventreur. Aussi la Special branch est-elle convoquée en la personne de son meilleur agent: Thomas Pitt.

Au départ chacun pense que le meurtrier ne peut être qu'un domestique. Hélas, il faut vite renoncer à cette idée : c'est l'un des messieurs le coupable. Mais lequel ? et pourquoi ? Pour l'aider à répondre à toutes ces questions Pitt entraîne avec lui la jeune Gracie Phipps qui se fait embaucher comme domestique au palais pour enquêter incognito. J'espère ne pas trop en révéler en disant que la solution est une machination stupéfiante. "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?" ai-je pensé.

Cela n'a pas gâté le plaisir que j'ai pris à cette lecture cependant car, comme toujours, le propos d'Anne Perry est d'amener ses personnages à s'interroger sur leurs choix personnels et ce qui a le plus de valeur à leurs yeux : réussite matérielle et pouvoir sur les autres ou amour et estime de soi. Dans ses relations avec ses proches, quelle part de soi-même et de ses désirs profonds révèle-t-on? Pas grand chose semble-t-il dans cette haute société victorienne où l'apparence est si importante.

"Quel que fût le coupable, était-il possible que son épouse l'ignorât ? Comment pouvait-on vivre aux côtés d'un homme, adopter son nom, coucher dans le même lit, et ne rien savoir de ses convictions, de ses peurs et de ses envies ? A l'inverse, qui savait ce qui lui tenait à coeur puisqu'elle ne parlait que de banalités ?"
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Une aventure de Thomas Pitt que j'ai adoré! J'ai retrouvé l'engouement que j'avais pour cette série dans les premiers tomes. IL est vrai que depuis que Pitt est à la Special Branch, j'aime un peu moins le sujet de ces enquêtes. Mais ici, on a l'impression d'un retour en arrière qui fait du bien. Ne vous y trompez pas : Pitt est toujours à la Special Branch. Mais il doit enquêter sur un meurtre des plus macabres qui a eu lieu à l'intérieur même de Buckingham Palace. de quoi éclabousser la Couronne puisque l'honneur du Prince de Galles est en jeu. L'un de ses invités est forcément le meurtrier.

On a donc un huis clos avec des personnalités huppées, le tout avec des enjeux politiques et de lourds secrets. de quoi permettre une enquête retorse à résoudre et qui peut donner lieu à de nombreux rebondissements comme Anne Perry sait si bien le faire.

Côté personnage, elle prend moins la peine de faire intervenir tout le monde et c'est heureux. Ici, l'honneur revient à Pitt, Gracie et Narraway. Une narration qu'ils partagent en outre avec Elsa, une femme mariée qui fait partie des invités, afin de donner au lectorat un aperçu des relations, secrets et inimitiés qui traversent le cercle des invités. Aussi, peu de Charlotte, Emily, ou de Vespasia, rien sur Tellman. Certains pourraient être déçus. J'ai pour ma part été contente, cela permet de recentrer l'action et de ne pas se perdre dans différents points de vue peu utiles si ce n'est le fait de donner une présence au personnage, ce que je trouve qu'elle a tendance à faire dans ces derniers récits. L'accent mis sur Narraway est plaisante dans le sens où on en apprend plus sur la personnalité de ce chef assez froid mais qui a pourtant de belles failles.

Ainsi, j'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans cette enquête et c'est indéniablement une de mes préférées.
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Apres avoir été déçue par les deux précédents opus, j'ai été très agréablement surprise par ce titre. Anne Perry a su se renouveler. En choisissant de ne pas impliquer du tout Charlotte, elle a fait un pari risqué qui s'est avéré gagnant. Par les yeux de Gracie nous plongeons dans les dessous et les intrigues des quartiers domestiques du palais et par l'intermédiaire d'Elsa nous ressentons fortement les tourments intimes des riches invités. L'intrigue est passionnante bien que capilotractee mais le plus important c'est l'aspect Downton Abbaye de ce roman qui nous immerge dans le palais royal. Un régal.
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Quand un meurtre est commis au sein de la résidence officielle de la Reine Victoria, on appelle l'inspecteur Pitt de la Special Branch pour le résoudre.
L'inspecteur PItt a l'habitude des affaires de complots, ici cela touche la couronne, le Prince de Galles plus précisément.
Pitt va devoir marcher sur des oeufs et démêler le vrai du faux dans cette affaire tout en faisant preuve de tact pour ne froisser personne. Plus facile à dire que faire !
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Cette enquête qui sort de l'ordinaire m'a beaucoup plu. C'est une sorte de huis clos dans l'endroit le plus improbable qui soit pour trouver un cadavre et rechercher un meurtrier: le palais de Buckingham. Ainsi, on ne sort pratiquement pas du palais pour l'occasion. Thomas Pitt habite temporairement sur les lieux du crime. Seul Narraway poursuit les recherches à l'extérieur en interrogeant quelques personnes dont certaines ne nous sont pas inconnues, comme cette chère Lady Vespasia ou Somerset Carlisle. On est donc bloqué dans ce palais gigantesque. Certains pourraient regretter le fait de ne pas voir davantage certains personnages récurrents, comme Charlotte en premier lieu, qui d'habitude est plus présente, ou Tellman, mais finalement le contexte ne s'y prêtait pas. L'action s'est vraiment centrée sur un nombre limité de personnes, ce qui n'a pas nui à l'intérêt de l'histoire, bien au contraire.

Comme souvent, l'enquête a pour cadre un élément ou événement historique spécifique. Dans celui-ci, on est plongé en plein projet économique à l'enjeu géopolitique énorme pour l'empire britannique: la construction d'une ligne de chemin de fer entre le Caire et le Cap. C'est la raison pour laquelle se sont réunis plusieurs hommes d'affaires importants et le Prince de Galles, et qu'a eu lieu une soirée privée – entre hommes bien sûr, et quelques prostituées. La présence du prince ajoute bien évidemment de la difficulté pour Pitt.

Le récit est à la fois captivant et instructif. L'enquête est très bien faite. L'auteure a réussi à créer un suspens de bout en bout alors même que la liste des suspects est fortement réduites en raison du nombre limité de personnes sur les lieux du crime. En effet, la liste des mobiles possibles était assez longue, ce qui a créé de nombreuses fausses pistes. le seul bémol que je mettrais est que la solution paraît un peu rocambolesque et peu crédible, mais le chemin pour y arriver a été très intéressant.
Le récit a été instructif aussi car en parallèle de l'enquête, on a, comme à chaque roman d'Anne Perry, un aperçu de la vie de l'époque, qu'il s'agisse de celle des nobles mais aussi des domestiques. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé assister aux repas et discussions qui ont lieu entre les invités, surtout lorsque les épouses sont présentes. La place de la femme étant très limitée, les mariages arrangés le plus souvent malheureux, on ne peut qu'avoir pitié de certaines de ces femmes qui devaient surtout être belles et de parfaites maîtresses de maison, en laissant au placard leurs états d'âme, leurs inquiétudes et leurs chagrins, surtout lorsqu'elles étaient maltraitées par leurs maris en privé. Les apparences d'abord.
A ce propos, l'originalité de ce roman, qui est un autre point positif, est que le récit est parfois raconté du point de vue de l'une de ces dames, Elsa Dunkeld, épouse de l'un des personnages centraux de l'histoire. On a accès à toutes ces pensées, ces opinions, ces peurs et questionnements. On a une idée plus précise de ce que pouvait être la situation d'une femme mariée à un mari lassé d'elle et violent. C'est également très intéressant d'avoir un point de vue qui nous fait vivre les événements de l'intérieur. On a l'occasion d'en savoir plus que Pitt à certains moments, ce qui nous permet de récolter certaines informations importantes avant même l'inspecteur et de pouvoir essayer de rassembler le puzzle en entier.

Mais on ne côtoie pas uniquement les plus riches, on passe également du temps avec les domestiques. Les romans d'Anne Perry ont ce petit côté Downton Abbey que j'ai toujours apprécié. C'est d'autant plus le cas dans ce roman, que Gracie, la bonne des Pitt, a un rôle majeur dans l'enquête. Elle est engagée temporairement au palais pour découvrir des informations utiles qui seraient cachées à Pitt par les domestiques. Cela m'a fait bien plaisir de retrouver Gracie, je l'aime beaucoup. Son apparence – petite, très mince, à l'allure d'une enfant – ne laisse pas deviner au premier abord sa forte personnalité.

Un autre personnage que j'aime toujours autant: Narraway. Il forme un excellent duo avec Pitt. Il contrebalance parfaitement le côté idéaliste de Pitt par son caractère plus sombre et pragmatique.

Encore une très bonne enquête de Pitt. Tout l'intérêt de cette histoire a été, de mon point de vue, le lieu du crime, le contexte d'enfermement des personnages et le cheminement difficile de Pitt et de Gracie jusqu'à la découverte de solution, plus que la solution elle-même. Vous allez aimer le voyage, la destination finale n'étant peut-être que secondaire.
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Un meurtre sordide à Buckingham Palace, impliquant le Prince de Galles... Anne Perry choisit un décor prestigieux pour cette nouvelle enquête de Thomas Pitt, travaillant désormais pour la Special Branch. Et cette fois-ci, c'est sa bonne, Gracie, qui va infiltrer le palais pour lui prêter main-forte.
Fidèle à la série, on découvre donc les coulisses du grand monde, avec leurs travers, plus ou moins sordides.
J'ai toujours plaisir à retrouver le personnage d'Anne Perry, mais cette fois-ci, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'intrigue, trop poussive, avec des personnages très caricaturaux, avec des fausses pistes sans intérêt. Même Thomas Pitt n'est que l'ombre de lui-même.
Une petite déception.
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Un huis-clos à Buckingham Palace, cela ressemble à un contre-sens tant il est difficile d'imaginer qu'on puisse se sentir enfermé dans un palais aussi immense. C'est pourtant bien ce qui arrive aux personnages de cette énième enquête de Thomas Pitt (Pitt, Thomas Pitt), agent de la très secrète et très british Special Branch.
Or donc, nous voici à Londres, au temps du règne de Sa Très Gracieuse Majesté, la Reine Victoria, qui, heureusement pour elle, et pour son fils le Prince de Galles, est absente de Buckingham au moment du drame et tout au long de l'enquête. Un « drame » au palais royal ? My God ! Et une « enquête », dites-vous ? Mais que diantre se passe-t-il donc ? Eh bien, ma bonne dame, j'ose à peine le dire tant j'ai honte de prononcer ces mots, alors surtout n'allez pas les répéter, imaginez le scandale, la honte, l'opprobre sur la tellement respectable famille royale. Mais enfin, qu'y a-t-il donc de so shocking ? Lady di n'aurait-elle rien inventé, question esclandre ? Euuhh, comment dire...bon allons-y straight to the point : une prostituée a été assassinée au château, on l'a retrouvée poignardée dans un placard à linge. Les suspects ? le Prince de Galles himself et ses invités, quatre couples dont les messieurs, après avoir discuté du projet de chemin de fer le Caire-Le Cap, se sont offert une petite sauterie avec quelques « professionnelles », sans leurs dames, bien sûr, qui s'étaient sagement retirées dans leurs appartements après le plum-pudding. Vu le contexte si...délicat, isn't it, l'enquête est menée intra-muros par les fins limiers de Sa Majesté. Et voilà donc Pitt (Thomas Pitt) qui interroge les invités, le personnel et même la Princesse de Galles, et qui échafaude des théories, cherche le mobile (crime sadique, passionnel ou politique?) et s'emberlificote dans des explications sans queue ni tête. Une chose est sûre, néanmoins : ce n'est pas un coup de Jack l'Eventreur.
Tandis que les dames rivalisent question toilettes et bijoux et se crêpent le chignon en sourdine, les hommes ne se montrent pas sous un meilleur jour, odieux, alcoolique ou névrosé, ce n'est pas joli-joli, et sûrement pas aristocratique. Tout ce petit monde tourne en rond (et le lecteur, en tout cas moi, en bourrique) pendant 400 pages, pour un final sans grande surprise (même si je suis incapable de vous raconter le pourquoi du comment, tant c'est tiré par les cheveux), où ceux qu'on pressentait méchants le sont vraiment, et où les gentils sont braves et courageux. Entre les états d'âme limite fleur bleue des unes et les atermoiements de Pitt qui valse-hésite entre la bienséance et un bon coup de pied dans la fourmilière, my goodness, quel ennui, quelles prises de têtes !
Quelqu'un pourrait-il m'indiquer le chemin du 221b Baker Street ?
Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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