Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 9 : Silence à Hanover Close

comme toujours une chouette enquête des pitt et belle-soeur réunis !

Depuis que je lis des Anne Perry, je commence à repérer un peu les ficelles. Néanmoins j'apprécie toujours autant tant l'intrigue que le contexte historique intéressant.

Un très bon point pour celui-ci : Emily change de statut et devient, pour les besoins de l'enquête, camériste. Vraiment très intéressant, comme point de vue mais, à mon avis, pas assez exploité.

Sans doute un de mes épisodes préférés de la série. Emily, la soeur de l'intrépide Charlotte Pitt, se glisse dans le rôle d'une camériste pour enquêter au sein d'une famille aristocratique où un mystérieux crime a été commis des années auparavant, lors de ce qui semble avoir été un cambriolage. Sauf que la victime avait un poste haut placé au gouvernement et avait accès à des documents confidentiels... Coïncidence ? Une jeune servante, qui a répondu aux questions du policier Thomas Pitt, tombe par la fenêtre dans les jours suivants... Encore une coïncidence ? Et qui est cette mystérieuse femme en rouge qui serait apparue dans la maison en pleine nuit ?

Un policier qui vous plonge dans l'époque victorienne, une intrigue haletante et une fin à laquelle on ne s'attend pas. Ce fut pour moi un réel plaisir de rencontrer la vivacité de la plume d'Anne Perry. La romancière vous retranscrit avec brio la société londonienne de la fin du XIXe siècle: au travers de ses personnages, elle dépeint différentes classes sociales, entre prostituées et bourgeois. Malgré un début d'histoire long à se mettre en place, l'intrigue s'emballe au bout de quelques chapitres. Les protagonistes, en particulier ceux de sexe féminin, sont élégamment construits. Anne Perry leur offre une profondeur de caractère, un tempérament qui les poussent à jouer la comédie pour découvrir le mystère qui se cache à Hannover Close. En effet, une affaire classée est finalement ouverte: c'est l'inspecteur Pitt qui s'en charge. Malheureusement, l'homme est vite à court d'éléments pour poursuivre l'investigation. Son épouse, Charlotte, une mère au foyer, refuse d'en rester là. A l'aide de sa soeur Emily, les deux femmes vont mettre en place un stratagème théâtral pour découvrir l'assassin. La mise en scène est spectaculaire, orchestrée dans les moindres détails: chacune décide alors de se faire passer pour une jeune bourgeoise pour Charlotte et une femme de chambre employée au service de la maison où le délit a été commis pour Emily. Les rebondissements ne manquent pas, et le livre vaut la peine d'être lu au moins pour la surprise que la lecture vous procurera au dénouement. J'ai cru comprendre qu'Anne Perry avait mis en scène ces personnages dans d'autres romans ces personnages: ils atterriront bientôt sur ma table de chevet.

Après le palpitant Meurtres à Cardington Crescent lu en octobre, place au dixième opus de la série, Silence à Hanover Close, qui est à mon sens le meilleur de la série pour l'instant. Un roman foisonnant et plein de rebondissements, où il sera beaucoup d'espionnage mais aussi de deux meurtres, un passage en prison pour notre inspecteur et un dénouement comme toujours très surprenant.
Mais commençons par le début, l'inspecteur Thomas Pitt se retrouve chargé d'enquêter sur une affaire vieille de trois ans : le meurtre de Robert York, un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères, commis au cours d'un cambriolage dans le très chic quartier d'Hanover Close. Sa veuve, Veronica York, doit se fiancer à un collègue de son mari, Julian, et le Foreign Office souhaite une enquête approfondie car l'homme est en charge de dossiers sensibles et le ministère craint que Veronica soit une espionne.
Pitt se met alors sur la piste des objets volés chez les receleurs et prêteurs sur gages de Londres, mais sans succès, et il se rend très vite compte que le cambriolage n'est pas l'oeuvre de professionnels mais sans doute une mise en scène visant à détourner les soupçons. En effet une mystérieuse femme habillée de rouge cerise a été vue la nuit du meurtre, serait-elle une espionne ? A cause des risques politiques dans une affaire qui pourrait bien relever de l'espionnage au profit de puissances ennemies, le supérieur de Pitt est sur les charbons ardents et ne tarde pas à lui mettre des bâtons dans les roues et comme toujours Charlotte et Emily vont devoir s'en mêler. Charlotte se fait alors passer pour une cousine de province de Jack Radley pour s'introduire auprès de Veronica et sa famille, et sa soeur, qui ne peut faire aucune visite à cause de son veuvage, décide de se faire engager comme camériste de la veuve afin de pouvoir enquêter sur place.
Comme toujours, ce 10è tome est l'occasion de retrouver Thomas, Charlotte, sa soeur Emily, qui, malgré son veuvage, jouera un grand rôle dans cette enquête pleine de rebondissements, lady Vespasia Cumming-Gould pour la résolution de l'énigme et Jack Radley, découvert dans le précédent volume et qui sera une aide précieuse pour Charlotte. Un personnage que l'on retrouvera régulièrement puisque lui et Emily sont amoureux. Caroline Ellisson, la mère de Charlotte et Emily, fraîchement veuve elle aussi, fait également quelques apparitions et elle m'est de plus en plus antipathique d'ailleurs, son regard sur Pitt est vraiment détestable tout comme sa volonté qu'Emily fasse à nouveau un riche mariage.
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Cela faisait longtemps que j'avais délaissé Anne Perry et je retrouve son univers si particulier avec plaisir. Mes propos vont être quasiment les mêmes que lors de mes précédents chroniques. Anne Perry est une auteur que j'aime particulièrement et ses romans ont toujours tenu leurs promesses jusqu'à maintenant.


En effet j'ai dévoré ce roman, comme les précédents. L'enquête est palpitante, pleine de surprises et de rebondissements. Anne Perry réussit encore à me surprendre. Bien que Pitt et Charlotte soient des personnages toujours fidèles à eux-mêmes, Emily, la soeur de Charlotte m'a étonné en prenant le travail d'une femme de chambre afin d'être plus proche de l'enquête. C'est une originalité qui m'a bien plu.
Anne Perry sait toujours comment amener quelques chose de différent et de neuf dans ses enquêtes. Je n'ai jamais eu l'impression de lire deux histoires identiques et la fin est toujours inattendue! J'ai vraiment bien aimé la fin que je n'aurais jamais pu deviné!
Bref, je vous conseille encore une fois la série Charlotte et Thomas Pitt.

Un tout bon Perry! La trame est légèrement différente des précédentes enquêtes de Pitt et la résolution m'a cueillie. J'ai malgré tout toujours un petit soucis avec la fin des romans d'Anne Perry que je trouve un peu bâclée; on aimerait bien un bel épilogue.

Un de mes livres préférés de la série, dans lequel Emily, la soeur de l'intrépide Charlotte Pitt, endosse le rôle d'une servante pour s'introduire dans une famille où un crime mystérieux a eu lieu. L'occasion pour la très chic jeune femme de quitter son statut d'aristocrate et de découvrir la vie d'une camériste !

Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire la sage "Pitt et Charlotte". Bien-sûr lils sont tous construits sur le même modèle. Mais je me laisse emportée sans résistance à Londres àla fin du XIXème siècle.

L'inspecteur Pitt, aidé de sa femme Charlotte et d'Emily la soeur de cette dernière, rouvre une enquête pour meurtre trois ans après le fait et ce, à la demande discrète du Foreign Office. Il ne doit surtout pas faire de scandale!

Une intrigue plein de rebondissements, les personnages sont assez intéressants et attachants. Mais surtout on plonge dans l'univers du monde domestique à l'époque victorienne. On apprend que ces derniers en savent beaucoup sur leurs maîtres.

Tout est évoqué, que ce soit les liens, la hiérarchie, les us et coutumes et ce, d'une façon très imagée et assurément truculente. On se demande presque si l'intention de l'auteure n'est pas de faire passer l'intrigue policière au second plan!

La conclusion arrive assez abruptement et est absolument déconcertante. Pour ma part, j'ai trouvé que c'était un peu cousu de fil blanc!