A mon humble avis, ce tome est le meilleur de la série et clos agréablement une saga très inégale.
Le personnage est attachant et très réussi tout comme, d'ailleurs, les autres personnages de l'épisode. Même le personnage de Cosme, que j'avais peu apprécié dans le tome qui lui était consacré, est ici présenté sous un angle plus sympathique et touchant.
La personnalité d'Isabelle, tellement en décalage par rapport à son temps, trouve écho dans notre société actuelle et son destin tragique en font une réelle icône qu'il est très agréable de (re)découvrir. Comme dans chaque tome, Peru fait ici encore le choix de prendre des libertés avec l'histoire en les mettant sous le sceau d'un 'secret', j'ai toutefois trouvé cela moins grossier que dans les tomes précédents.
Côté dessin, je pense que c'est également le tome le plus réussi, je regrette cependant certains choix (pourquoi diable Isabelle porte-t-elle constamment des gants???) et un manque flagrant d'originalité dans les costumes notamment....à croire que les personnes les plus en vue de Florence n'avaient qu'une seule tenue à porter tout au long de leur vie.
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Isabelle de Médicis, fille de Cosme, est belle, intelligente, cultivée, attirée par le pouvoir. Elle n'a qu'un défaut : c'est une femme et malgré ses qualités et la volonté de son père, le pouvoir échoit à son frère François, un être faible et influençable. Mariée contre son gré, elle continue à mener une vie indépendante. Elle devrait pourtant se méfier de sa famille, des Médicis sans scrupules.
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La série des Médicis se clôt sur un personnage féminin : Isabelle de Médicis, fille de Cosme Ier présenté dans le tome précédent.
Un scénario dynamique et bien ficelé qui met en scène l'indépendance d'esprit - et de corps - de cette femme incroyable pour l'époque et les rivalités avec ses frères pour que chacun prenne sa place dans la famille et dans le coeur des habitants de Florence.
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Cette fois, malheureusement le personnage principal : la jeune femme en l'occurrence pêche par excès de naïveté. Ses confidences au tout début au tueur sont peu crédibles ...
Les illustrations page 6 qui font de ces amants des amants d'aujourd'hui est un parti audacieux qui marche. Même si j'ai du mal à concevoir qu'il y ait eu une copie de la Joconde à cette époque ... Les dialogues sont très bons. C'est le départ de la petite fille par rapport à son oncle le cardinal qui est aussi peu crédible ... Dommage ... le tout reste cependant d'une excellente qualité surtout qu'il s'agit d'une mise en avant de femmes. le monde ne nous appartient pas qu'à nous ( aux hommes, mesdemoiselles, mesdames ) ...
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Pour ce dernier tome, c'est une femme le personnage central. Isabelle, fille cadette de Cosme est une jeune fille très intelligente mais elle rêve de vivre sa vie à sa façon, quitte à rompre avec les traditions ancestrales. Par exemple, elle accepte un mariage avec un parti intéressant pour sa famille, mais refuse de partir avec lui vivre à Rome. Elle reste à Florence où elle vit dans un monde raffiné et où elle a des aventures avec qui lui semble bon. Ce qui n'est pas pour plaire à ses frères qui se sentent déshonorés par son comportement. A tel point qu'ils vont fomenter un complot pour la faire disparaître. On est là au summum du sordide, où la lutte devient fratricide et où encore une fois ce sont les femmes qui sont reconnues coupables des maux des hommes.
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