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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Isabelle de Médicis est la Fleur de Florence : elle est belle et intelligente, cultivée et distinguée, mais aussi forte et indépendante, et du coup elle compte bien mener sa vie comme elle l'entend ! Sauf qu'elle est aussi charismatique que populaire, et que de facto elle se met en lumière tout en jetant une ombre sur ses frères (et sur son mari subi et non choisi)... La jalousie et la haine sont de puissants poisons, mais enfant chéri de son père Cosme Ier, de son vivant personne n'ose y toucher ! Meurtri dans sa chair et dans son âme après avoir perdu sa femme et ses plus jeunes enfants, le grand vainqueur du game of throne du tome précédent est ici au bout du rouleau et cède le pouvoir à son fils aîné François avant de se consoler dans les bras de son amante puis de sa nouvelle épouse... A sa mort Isabelle fait tout pour faire profil bas et retarder l'échéance, mais le compte à rebours est lancé car dans un monde d'hommes une femme ne peut agir en égale des hommes sous peine de froisser l'orgueil mal placé des machos suprématistes du monde entier !
Alors certes nous assistons à la confrontation de plusieurs idées de Florence, mais j'ai trouvé la narration et la réalisation plus simples que dans les autres tomes (entre les dessins d'Erion Campanella Ardis et les couleurs d'Elodie Jacquemoire, l'encrage est sans doute insuffisant), notamment avec la disparition de la ville de Florence comme narrateur omniscient... Mais tout s'explique finalement : tout commence avec une femme demandant à un assassin de se venger de sa famille, et tout laisse à penser qu'il s'agit d'Isabelle de Médicis

La boucle est bouclée donc bravo à Olivier Peru ! le mouvement #metoo a relancé le féminisme et c'est très bien ainsi, n'en déplaise à tous les machos suprématistes et toutes les femmes qui les soutiennent par pure veulerie !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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A mon humble avis, ce tome est le meilleur de la série et clos agréablement une saga très inégale.
Le personnage est attachant et très réussi tout comme, d'ailleurs, les autres personnages de l'épisode. Même le personnage de Cosme, que j'avais peu apprécié dans le tome qui lui était consacré, est ici présenté sous un angle plus sympathique et touchant.
La personnalité d'Isabelle, tellement en décalage par rapport à son temps, trouve écho dans notre société actuelle et son destin tragique en font une réelle icône qu'il est très agréable de (re)découvrir. Comme dans chaque tome, Peru fait ici encore le choix de prendre des libertés avec l'histoire en les mettant sous le sceau d'un 'secret', j'ai toutefois trouvé cela moins grossier que dans les tomes précédents.
Côté dessin, je pense que c'est également le tome le plus réussi, je regrette cependant certains choix (pourquoi diable Isabelle porte-t-elle constamment des gants???) et un manque flagrant d'originalité dans les costumes notamment....à croire que les personnes les plus en vue de Florence n'avaient qu'une seule tenue à porter tout au long de leur vie.
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Isabelle de Médicis, fille de Cosme, est belle, intelligente, cultivée, attirée par le pouvoir. Elle n'a qu'un défaut : c'est une femme et malgré ses qualités et la volonté de son père, le pouvoir échoit à son frère François, un être faible et influençable. Mariée contre son gré, elle continue à mener une vie indépendante. Elle devrait pourtant se méfier de sa famille, des Médicis sans scrupules.
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La série des Médicis se clôt sur un personnage féminin : Isabelle de Médicis, fille de Cosme Ier présenté dans le tome précédent.
Un scénario dynamique et bien ficelé qui met en scène l'indépendance d'esprit - et de corps - de cette femme incroyable pour l'époque et les rivalités avec ses frères pour que chacun prenne sa place dans la famille et dans le coeur des habitants de Florence.
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Cette fois, malheureusement le personnage principal : la jeune femme en l'occurrence pêche par excès de naïveté. Ses confidences au tout début au tueur sont peu crédibles ...

Les illustrations page 6 qui font de ces amants des amants d'aujourd'hui est un parti audacieux qui marche. Même si j'ai du mal à concevoir qu'il y ait eu une copie de la Joconde à cette époque ... Les dialogues sont très bons. C'est le départ de la petite fille par rapport à son oncle le cardinal qui est aussi peu crédible ... Dommage ... le tout reste cependant d'une excellente qualité surtout qu'il s'agit d'une mise en avant de femmes. le monde ne nous appartient pas qu'à nous ( aux hommes, mesdemoiselles, mesdames ) ...
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Pour ce dernier tome, c'est une femme le personnage central. Isabelle, fille cadette de Cosme est une jeune fille très intelligente mais elle rêve de vivre sa vie à sa façon, quitte à rompre avec les traditions ancestrales. Par exemple, elle accepte un mariage avec un parti intéressant pour sa famille, mais refuse de partir avec lui vivre à Rome. Elle reste à Florence où elle vit dans un monde raffiné et où elle a des aventures avec qui lui semble bon. Ce qui n'est pas pour plaire à ses frères qui se sentent déshonorés par son comportement. A tel point qu'ils vont fomenter un complot pour la faire disparaître. On est là au summum du sordide, où la lutte devient fratricide et où encore une fois ce sont les femmes qui sont reconnues coupables des maux des hommes.
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