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EAN : 9782290086742
638 pages
J'ai lu (27/08/2014)
4.35/5   155 notes
Résumé :
Irmine a vécu un siècle avant de retrouver Helbrand et Kassis. Si pour lui le chemin a été semé d'embûches, rien n'est plus facile. Retrouver sa vie qu'on avait quitté, dans le royaume du Reycorax de plus en plus instable.
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Aaaah, c'était génial !
Presque deux ans sont passés depuis que j'ai refermé le livre I. J'avais franchement peur de ne plus m'y retrouver dans cette histoire assez fouillée et complexe, mais mes quelques notes sur les personnages m'ont aidé à démarrer sans douleur. L'avantage est que ça réduit d'autant l'attente pour le final que je n'espère pas avant 2017.

Difficile de chroniquer cet opus sans parler des révélations finales du livre I qui structurent tellement le récit et gâcher le plaisir de ceux qui attendent que la trilogie soit complète avant de commencer (n'est-ce pas Tatooa ?). La lutte pour le pouvoir, que l'on aurait pu croire achevée en fin de livre I, rebondit et reprend de plus belle. Akinessa s'aperçoit qu'il est plus facile de passer une vie à comploter qu'à gouverner. Elle rêve d'un règne éclairé, mais il est tellement facile de céder à la corruption du pouvoir, d'ordonner la mort et d'être obéie. Comment résister ? L'énorme Karmalys, qui a tout perdu, prend en pleine face le sens du mot martyrs. Cela le laissera changé à vie physiquement et mentalement. le Lirander Cavall poursuit sa cabale contre le royaume du Reycorax et a bien du mal avec les traîtrises qu'il sent pointer dans son propre camp. Il ressemble de plus en plus à William Wallace, le révolté écossais de la fin du 13ème siècle (bien vu Alfaric !). Les Arserkers d'Allena sont également en action et font payer cher la destruction de leur peuple par le Reycorax.
Mais le plus intéressant est évidemment l'évolution d'Irmine, dont on comprend à travers ses pages que son véritable martyr n'était pas son passage entre les mailles de la mort, mais dans les épreuves et les décisions (plutôt les indécisions) qui ont été son fardeau durant sa si longue vie. Il porte quasiment le monde entre ses mains. L'évolution dramatique de Kassis, la Dame des Ronces, de l'état de jeune naïve amourachée d'Irmine à celui de gouvernante opiniâtre de la cité libre d'Alerssen est également poignante. La relation entre ces deux êtres prend un ton parfois amer, très éloigné de la romance initiale. Je regrette cependant un peu que le personnage d'Hellbrand, le frère d'Irmine, soit en retrait. Mais cela est compensé par le PoV de personnages puants tels Dorien Lisbach, Némésis d'Irmine qui, à sa façon, subit son propre martyr, et surtout l'importance grandissante et riche des femmes de tête.
L'univers acquiert plus de consistance, avec une vision plus claire de son passé légendaire qui s'apprête à refaire surface et une empreinte plus nette, sans être démesurée, d'une certaine forme de magie.

Olivier Peru s'est décidé pour une approche très utilisée dans les séries US actuelles comme « Lost » ou « Arrow » : on développe l'action en ajoutant de-ci, de-là des chapitres flashback qui – tout en étant de bonne valeur épique en eux-mêmes - apportent des informations expliquant le comportement des héros principaux dans les chapitres qui suivent. L'auteur maîtrise vraiment bien son scénario alors qu'il l'a suffisamment complexifié et aurai pu s'y perdre. Il place quelques révélations d'importance et, même si le cliff de fin n'est pas aussi percutant que celui du livre I, il contient sa ration de poudre d'impatience pour la suite.
Ce n'est pas parfait ; certains éléments ne sont pas au top. Je pense à l'utilisation de PoV à usage unique insuffisants pour apprécier la psychologie du personnage ou à certaines scènes tirées par les cheveux comme celle où Irmine se fait passer pour Vaermon le Fou et que tous les camarades de ce Vaermon y croient . Mais ce sont des détails.

Cette lecture m'a encore plus happé que le livre I, au point que j'ai limité mes balades sur Babélio au strict minimum. Chaque jour j'avais besoin de ma dose de plusieurs heures de Martyrs, livre II. le terminer m'a laissé doucettement triste d'abandonner cet univers addictif.

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Le deuxième tome des aventures des frères Lancefall est presque aussi réussi que le premier. le récit est plus noir, les alliances politiques et la stratégie sont au premier plan et l'évolution des personnages prend un tournant insoupçonné.

On démarre avec la découverte des Arserkers, leur lieu et mode de vie, bien différents des contes cruels qui accompagnent leur légende. Ils vivent en clans où priment entraide et éducation des jeunes. Ils sont admirés et respectés par leurs voisins qui n'hésitent pas à faire appel à leurs services lorsque la guerre menace leurs frontières. Irmine évolue parmi eux, sa condition et ses connaissances lui donnent un statut paradoxal. Il attire la curiosité de ses frères mais également leur méfiance.
Les passages qui relatent l'évolution d'Irmine au sein du clan Arserker ont été mes préférés du roman. Tour à tour intrigué et émerveillé, Irmine passe également par des périodes de désespoir, tiraillé entre le besoin d'éclairer son peuple sur le futur qui les attend et le besoin de comprendre ses racines.

Au niveau de la royauté, tout n'est pas simple non plus, comme le découvre, à ses dépends, la nouvelle reine Akinessa. de femme de l'ombre à reine, la main douce réalise très vite qu'une fois gagné, le pouvoir doit être conservé. Et il a un prix : la corruption, la traîtrise et l'assassinat. Si ses aspirations pour un règne moderne trouve écho par rapport à notre civilisation, ses buts et méthodes beaucoup moins.
Karmalys l'obèse, va quant-à-lui tomber de Charybde en Scylla, éloigné du royaume et livré au Lirander Cavall, pour qui l'ancien roi représente tout ce qu'il hait et ce contre quoi il a combattu. Même si le personnage avait de quoi attiser les foudres et le dégoût du lecteur, je dois admettre que le sort final qui lui a été réservé m'a quand même choquée.
Côté Lirander justement, Cavall, le chef de la rébellion a bien du mal à conserver son autorité sur les Liranders. Homme éclairé, il va tout faire pour s'assurer que le pouvoir ne soit pas accaparé par des hommes de l'Ouest, plus avides de domination que dévoués à leur cause.
Enfin la jeune Kassis, héritière de la cité d'Alerssen, se retrouve isolée, sans titre particulier et pourtant traquée par les hommes de la reine Akinessa qui craint de la voir revendiquer son statut de femme du roi. En parallèle, il lui faudra redécouvrir l'homme qu'elle aime et entamer le deuil de personnes qui lui étaient précieuses.

A travers le destin de ces personnages, le récit poursuit les aventures du premier volume, tout en insérant des flash-backs d'Irmine sur ce qu'il a vécu : ses indécisions, les choix qu'il a du opérer, malgré lui parfois. Si dans cet opus, l'auteur joue moins avec le lecteur, il arrive quand même à déposer quelques chausse-trappes qui, une fois ouverts, nous plonge dans l'étonnement le plus complet. Je dois dire que j'ai été bluffée par l'explication de la naissance de la religion de l'Ecriture. La relation entre Irmine et Kassis est forcément compliquée, moins naïve et touchante que dans le tome précédent. Ils m'ont fait de la peine ces deux-là.
La révélation finale de ce tome est beaucoup moins spectaculaire que dans le précédent mais il faut dire que l'auteur avait alors placé la barre très haut…

Encore un très bon moment passé avec les frères Lancefall et l'écriture d'Oliver Peru. A quand le tome 3 ?
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce second tome du cycle de Martyrs qui nous propose une histoire entrainante, bien rythmée et efficace, moins explosive sur les révélations, mais mieux géré sur la durée niveau tension. Les intrigues se mettent doucement en place, les rebondissements sont maîtrisés et l'écheveau de manipulations commence à se révéler. L'univers développé au fil des pages a certes perdu de son aspect nouveauté, il se révèle tout de même toujours aussi solide, efficace et entrainant et des explications sont faites comme par exemple sur la religion de l'Ecriture, les Arsekers ou encore le Roi Silence. Les personnages sont toujours aussi complexes, riches et attachants et surtout l'auteur ne laisse pas de côté les personnages féminins qui ont une grande importance dans ce tome. Pourtant j'ai trouvé ce tome légèrement moins bon que le premier, pas grand-chose, mais voilà j'ai trouvé que certains aspects étaient traités trop rapidement tandis que certains passages, principalement dans les chapitres 0 traînaient un peu en longueur. de plus je trouvais que parfois il en faisait un peu trop, explicitant trop certaines choses, mais là rien de bien gênant. La plume de l'auteur est toujours aussi fluide, entrainante et efficace malgré quelques petites répétitions. En tout cas un second tome réussi, j'ai hâte de lire la suite maintenant.


Retrouvez ma chronique complète complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Après la fin bouleversante/déprimante/scandaleuse/trépidante que nous avait servi Oliver Peru dans le tome 1, je n'ai eu d'autre choix que de commencer immédiatement la lecture du livre suivant. Grand bien m'a pris de n'avoir ouvert le premier livre qu'après avoir acheté sa suite…

J'ai presque préféré ce volume au premier. J'ai trouvé qu'il y avait moins de temps morts et plus de révélations. On retrouve nos personnages là où on les avait laissés, tous dans la merde jusqu'au cou (surtout Irmine). Désormais, le chaos est bien installé sur le continent de Parlerkan et rien ne va plus. Les puissants se tirent dans les pattes, les petites gens tentent de survivre, les Liranders semblent être de mèche avec les Arserkers, et les deux peuples réunis pourraient bien causer du tort au Reycorax. Manigances, intrigues, complots… Meurtres et mensonges sont les meilleures armes de chacun pour arriver à ses fins. Mais encore faut-il découvrir celles de ses ennemis.
Quant à nos héros, Irmine, désormais légèrement… changé, cache beaucoup de secrets, et ne parvient à les avouer qu'à demi-mot, même à son frère. Il est très réservé sur ce qui lui est arrivé, et c'est très (très) frustrant car ça expliquerait grand nombre des événements et des caractéristiques du présent… Mais Olivier Peru n'est pas près de nous lâcher les explications si facilement, et j'ai dû ronger mon frein pendant près de 400 pages avant d'avoir les explications que je désirai !
La romance d'Irmine et de Kassis est devenue légèrement plus compliquée, évidemment. C'est nettement moins fleur bleue qu'avant, leurs sentiments sont ambigus et contradictoires : c'est un net progrès pour moi. Et finalement, le fait que ç'ait été si rapide entre eux sert à justifier pourquoi malgré tout ils sont si attachés l'un à l'autre (surtout Irmine… Nan parce que, mine de rien, il s'est quand même passé presque cent ans avant qu'il la retrouve, et n'importe qui d'autre aurait totalement oublié cette amourette adolescente qui n'a duré que quelques semaines).

L'auteur nous donne, à petites doses, des révélations sur l'univers qu'il a construit. Comment sont arrivés les fantômes, pourquoi sont-ils attirés par certains lieux, la vérité sur l'existence et les pouvoirs des dragons, leur rôle dans la construction de cet univers… Il y a même des explications sur l'origine du mot arserker (pas du tout ce que j'imaginais (berserker), et même complètement l'inverse – c'est ce qui en fait toute l'ironie). En fait, il y a peut-être moins d'action que dans le premier tome… Mais toutes les manigances, les retournements de situation, les manoeuvres des grands pour garder la tête hors de l'eau et conserver leur pouvoir m'ont tenue en haleine tout du long.

Les personnages sont toujours aussi attachants, même si certains secondaires se révélaient très différents de ce qu'on croyait… Olivier Peru nous apprend à les connaître, et on comprend qu'ils sont tous motivés par des ambitions qui leur paraissent justes (l'émancipation de son peuple, la liberté, la paix…). Aucun n'est uniquement motivé par le gain personnel. Mais leurs méthodes divergent, les préjugés font loi et c'est là qu'interviennent les conflits et les drames.

Au final, les défauts que j'avais pu relever dans le tome 1 sont estompés. Une romance moins niaise, un rythme plus rapide, des rebondissements plus nombreux… J'ai même trouvé que les points positifs étaient renforcés : vu la manière dont les personnages en bavent, l'énergie qu'ils mettent à se sortir de situations compliquées, je me suis d'autant plus attachée à eux. Tous. Même les opposants (que je ne peux qualifier de « méchants » parce qu'ils ont leurs idéaux, leurs manières de faire et leurs problèmes, et que ce sont donc des êtres entiers, humains).

Martyrs m'a dégoûtée de la lecture. Tout simplement parce que je n'ai pas envie de me replonger dans un autre univers, auprès d'autres personnages, avec d'autres intrigues tant que je n'ai pas découvert ce qui allait arriver. C'est terrible de ne pas pouvoir terminer une trilogie comme celle-là !
Je précise que je soutiens entièrement le projet de l'auteur d'en faire une série télévisée (ça me permettra enfin de faire découvrir cet univers à mon copain, très peu lecteur^^).
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Si le tome 1 était le livre des intrigues et des complots, le tome 2 est celui des révélations et de la progression des personnages.

Ce tome va apporter des réponses aux questions qui ont été posées par le tome précédent : qui est le borgne et quel est son rôle, qu'est devenu Karmalys, comment Akinessa a-t-elle réussi son coup, d'où vient la révolte des Liranders, etc. Aucune réponse ne m'a déçue et l'histoire du borgne est captivante. D'abord parce qu'elle explique des choses mais aussi parque que, grâce à lui, on découvre la nation Arseker. L'univers s'enrichit donc encore mais sans trop en faire : ils ne sont ni des dieux ni des monstres mais des personnes avec une culture de guerriers qui se considèrent comme frères. J'ai adoré ces passages dans le passé, surtout que l'auteur gère ça très bien : le borgne pourrait changer le cours des événements s'il le voulait malgré des conséquences dont il a bien conscience, du moins c'est ce qu'il pense car le destin ne semble pas enclin à se laisser modifier facilement.

Quelques nouveaux personnages apparaissent et d'autres se découvrent. Comme dans le premier tome, il leur suffit d'une apparition pour paraître tout à fait crédibles et consistants en terme d'histoire et de personnalité, mais on passe trop peu de temps auprès de certains pour s'y attacher vraiment. le retour d'Irmine oblige les relations à évoluer et ce que j'ai aimé dans ce tome, c'est qu'on ne perd pas 300 pages pour que les personnages se retrouvent. Ils sont de nouveaux ensemble dès le début mais ça ne suffit pas pour qu'ils reprennent là où ils s'étaient arrêtés. Ils ont tous vécu des choses, que ce soit en 100 ans ou en 30, et cela a forcément un impact sur ce qu'ils sont les uns pour les autres. Je parle surtout de la relation entre Irmine et Kassis mais c'est valable pour tous ceux qu'Irmine a connu avant. Certains personnages comme Mida ou Allena n'ont pas encore tout révélé de leurs histoires et de leurs personnalités et j'ai très envie d'en savoir plus sur elles.

Quand je repense à ma lecture, je réalise à quel point l'auteur a su maîtriser l'histoire de ses personnages. Il y a une juste répartition entre les récits du présent et du passé (d'ailleurs il ne raconte pas toute la vie du borgne et certains passages font écho au présent de manière assez sympathique, comme l'histoire de Vaermon le fou) et entre les différents personnages. Jamais je n'ai eu l'impression qu'il parlait trop peu d'un personnage ou trop d'un autre, pas plus que je n'ai eu l'impression que l'histoire n'avançait pas à cause du grand nombre de personnages (l'auteur sait diviser ses héros mais aussi les réunir juste quand il faut). Et ce qui est paradoxal, c'est que j'ai envie de voir certains réussir alors que je n'approuve pas leurs projets : Karmalys est une ordure mais il est légitime et son histoire fait qu'on le comprend, de même pour Akinessa qui ne mérite plus vraiment son surnom de Main Douce. J'ai un peu plus de mal avec Kassis qui est encore un peu hésitante sur ce qu'elle doit être ou avec Allena que je n'arrive pas bien à cerner. Et j'aime toujours autant Cavall qui reste mon préféré ! Rien n'est blanc ou noir dans cet univers, chacun a sa part d'ombre pour une bonne raison et c'est pour ça qu'il est difficile de détester vraiment un personnage. Même Dorien, malgré tout le mépris que j'ai pour lui, a des raisons d'en vouloir à certains.

Comme je l'ai dit plus haut, ce tome contient de nombreuses révélations et explications. J'ai été contente de voir que j'avais deviné juste concernant l'Ecriture, mais j'ai aussi aimé me faire surprendre par d'autres événements. Ce deuxième tome est au niveau du premier, je suis curieuse de voir ce que la toute fin va apporter à la suite.

Bref, c'est très bien écrit (je n'en ai pas parlé mais c'est très agréable à lire), on ne s'ennuie jamais tant l'histoire est prenante, l'univers riche et les personnages intéressants.

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critiques presse (1)
Elbakin.net
22 septembre 2014
Martyrs 2 confirme toutes les bonnes premières impressions que l’on avait eues au sujet de cette série en cours et ce deuxième tome ne devrait pas manquer de combler les amateurs de high fantasy de qualité.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je suis un mensonge, je suis Saern, je suis le borgne, je suis Vaermon le Fou, je suis le silence... Je suis le frère et l'époux des visages gravés dans mon coeur, je suis le frère et l'époux de visages que je verrai un jour.
Commenter  J’apprécie          10
Dorien leva les yeux vers Isild... Il n'avait jamais été tendre avec elle, l'avait déflorée sans attention, sans douceur, sans plaisir, après une cérémonie bâclée. Pressé par son père, par le conflit avec les Liranders et par la cape blanche qu'on lui avait offerte, il avait épousé Isild Therys comme d'autres achetaient un cheval. et il l'avait traitée comme tel.
Commenter  J’apprécie          270
Une foule de mille personnes était-elle moins influençable qu'une masse de plusieurs dizaine de milliers? La reine le pensait. Et paradoxalement, sur ces terres où elle avait beaucoup voyagé, où elle entretenait bien des liens, elle sentait moins de ferveur populaire à son encontre. Les hommes et les femmes ne jouissaient pas d'une meilleure éducation, d'un esprit plus affuté ou critique, ils étaient simplement moins nombreux, moins enclins au phénomène mystique qui emportait les foules pour fondre les individualités derrière un engouement commun.
Commenter  J’apprécie          140
La reine, le prince et la duchesse dévisagèrent durement Guyarson. Il ne se laissa pas impressionner et prit sa voix la plus mielleuse, celle qu'il réservait à son épouse quand elle surprenait sur ses doigts l'odeur d'une autre femme.
Commenter  J’apprécie          270
Moins d'une heure plus tard, la compagnie de Rankern quittait Tanterelle, suivie par Irmine, Llevor et Allena. On expliqua au jeune homme que les missions diplomatiques d'importance devaient toujours compter un grand combattant de la nation arserker accompagné de ses meilleurs hommes, ainsi que d'un vieillard et d'un enfant. Une tradition censée apporter expérience et innocence à la raison guerrière.
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No Zombie - La nouvelle BD d'Olivier Peru avec Evgeniy Bornyakov et Benoît Dellac au dessin.
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