West legends, tome 3 : Sitting Bull - Home of the braves

La nation de pierre que les Blancs construisent partout est vaste et pleine de merveilles de routes, de cités et de bâtiments magnifiques… Quelle pitié qu’elle soit emplie d’hommes comme ce Jeremiah Marcy. Comment leur monde peut-il enfanter des êtres capables de n’aimer qu’une seule chose au point que tout le reste perde toute valeur ? Est-ce l’argent qui rend les hommes fous ? Qui les pousse à envoyer leurs frères à la mort pour posséder toujours plus de cette chose immatérielle qu’ils appellent la richesse ?

Je commence à penser qu'il est plus qu'un homme...
Un animal unique, mi-loup mi-aigle, une bête mystique au cuir dur comme la pierre et à l'esprit aussi vif que l'eau d'un torrent.

(À propos de Sitting Bull)

Son regard appelle la mort, pourtant il ne renonce pas à la vie.

Tu peux conserver tes armes, elles serviront sans doute bientôt. Tant qu'elles seront pointées du bon côté, tu resteras en vie.

- tu devrais dormir un peu.
- je n’y arrive pas. Je ne cesse de me dire que tu nous conduis à une mort certaine.
- « certaine »… la mort ne l’est-elle pas toujours ?

Trop peu de blancs sont capables de s’émouvoir du sort des indiens. Beaucoup considèrent que leur laisser le choix entre l’extermination et l’exil est suffisant.
1864. Massacre de Sand Creek.
Cent dix femmes et enfants sont tués dans un village endormi.

« Lorsque le dernier ruisseau sera pollué, le dernier animal chasse et le dernier arbre coupé, l’homme blanc comprendra que l’argent ne se mange pas. »
Tatanka Yotanka
Sitting Bull