L’être humain n’est plus l’espèce dominante sur Terre. Les zombies et les mouches ont gagné leur place au sommet de la chaîne alimentaire… Et moi, je découvre la routine de la vie sauvage.
L’humanité révise la théorie de l’évolution et moi je bouffe des Fingers…y’a pas de justice..
- Ce nouveau monde est ainsi. Faut le baiser avant qu'il te baise ! (un ex-taulard)
je cherche la lumière au bout du tunnel et puis là, je comprends... qu'elle est éteinte.
-J’aurais pas du te dire ça, tu vas me prendre pour un malade.
-On est tous malade... Aujourd'hui un type sain d'esprit se mettrait une cartouche direct pour pas voir la fin du film.
Dis comme ça, le pitch est vraiment bateau. C’est ainsi que commencent la plupart des histoires de zombies. Et c’est vrai, c’est assez bateau. Ce qui fait toute la force de ce premier tome, c’est l’humour noir disséminé au fil des pages. Rien que l’introduction est un vrai plaisir. L’accroche est là et est bien efficace. Le ton et l’ambiance sont donnés.
Les temps d’actions et de réflexions sont bien maîtrisés, et, encore une fois, l’humour est là pour faire sourire le lecteur devant tant d’atrocités. On suit les péripéties de Sam qui tente de survivre dans un monde qui le dépasse, puis d’autres acteurs entrent en scène. Les personnages sont bien définis… peut-être un brin trop caricaturaux. Ce qui m’a permis de connaître la fin de ce premier tome trop tôt à mon goût. Toutefois, ils apportent chacun une pierre à l’édifice avec leur propre vision du monde et leur façon d’y faire face.
Le dessin est très bien réalisé et colle merveilleusement au thème. Ces coloris sombres, presque ternes, permettent au lecteur de rentrer dans l’atmosphère de suite. Il y a des cènes sanglantes, violentes, mais pas d’excès.
En bref, une lecture agréable avec pas mal de rebondissements. Même s’ils ne sont pas si surprenants que ça.
Accrochez-vous à ce qui nous différencie de ces choses…de ces animaux…accrochez-vous à la vie…c’est tout ce qu’il nous reste…
Une balle dans la tête, une prière, et ils ne se relèveront plus.
C'est ce que racontait le dernier message du Ministère de la santé. Ça sonnait comme une bonne pub pour l'euthanasie... mais c'était pas ça, c'était une leçon d'hygiène.
Les journées passent plus vite avec ce gamin. Il emporte le temps . Je lui ai peut-être sauvé la vie, mais lui m'a ranimé. Il ne vit pas dans les souvenirs, il s'est déjà habitué à cette nouvelle vie et il sait encore rire.
"Tu crois que superman pourrait détruire la terre en lâchant une pet atomique ?
-Nan, pas possible. Il porte un slip blindé.
-Et s'il mangeait Mexicain ?"
Je devrait lui interdire de fumer, mais il aura jamais le temps de choper un cancer.
Le pire quand on survit à la fin du monde... C'est de se dire qu'après tout on a de la chance. On se met à penser qu'on possède quelque chose de plus que les autres , quelque chose de spécial... On crois qu'on mérite cette occasion inespéré de vivre et qu'on doit en profiter pleinement... On se met à causer à dieu, on regrette ses mauvaises actions, on se persuade qu'on va devenir meilleur. En fait, on change du tout au tout...