Le "privé" de cette histoire, c'est Lino, un amateur de Joconde. Pour les beaux yeux de Coraline, il va enquêter sur la mort peu ragoutante de Marin Opale, un militant anti-pub. (C'est l'occasion d'évoquer la propagande publicitaire, un phénomène que nous supportons par habitude mais qui pourtant nous manipule en permanence.) L'enquête nous entraîne à travers Paris, sur les traces d'un promoteur sans scrupules et d'un publicitaire libidineux. En sus, en exergue de chaque chapitre, on a droit à un ou deux aphorismes, en général drôle et édifiant, de Marcelin Pastichon, un penseur inconnu (peut-être inventé par l'auteur.) le style est alerte. Un petit polar sympathique et sans prétention.
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L’homme ne s’habitue jamais à mourir. Pas plus qu’à naître. Tout juste à souffrir. (Aphorismes et Vieilles Dentelles de Marcellin Pastishon. 1)