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Octobre 1987, dans la salle d'interrogatoire de Falcon City. L'inspecteur Eddy Vox interroge Henri Jackson à propos de l'un de ses collègues, Jacques Ramirez. Celui-ci, employé depuis 1981 chez Robotop, une entreprise spécialisée dans l'électroménager, est aux yeux de ce dernier un homme et un collègue exemplaire, discret, travailleur. Aussi est-il surpris d'apprendre que Ramirez aurait des cadavres sur les bras...
Dans les bureaux de la Robotop, tout le monde admire et félicite Jacques Ramirez qui, presque les yeux bandés, a réussi à réparer l'aspirateur AV700. Tous sauf son chef, Sanchez qui, pourtant, à la veille d'un grand week-end, lui impose de bien vérifier que le prototype du Vacuumizer 2000, présenté à la presse le lendemain matin, fonctionne bien, de préparer la salle de réunion pour la présentation et de réceptionner une livraison dans le hall du SAV. Autant dire qu'il y passera la soirée, voire la nuit ! Comme à son habitude, Ramirez ne dit rien et encaisse. Dans le hall, justement, se pointent deux mafieux mexicains qui ont parcouru 800 miles pour faire réparer un mixer. Et c'est là qu'ils tombent sur Ramirez. Aussitôt, l'un des mafieux prévient son fils Ramon qui se trouve justement chez le parrain, Hector Rodriguez, à Paso del Rio. Ramon veut aussitôt se charger de la mission, à savoir flinguer Ramirez...

Mais qui est vraiment Jacques Ramirez, cet employé modèle et muet ? Est-il vraiment un assassin, comme le présume l'inspecteur Vox ? A-t-il eu maille à partir avec des mafieux mexicains qui n'ont désormais plus qu'un objectif en tête, l'éliminer ? Et quels liens entretient-il avec ses deux nanas braqueuses et fugitives en cavale ? Voilà un premier tome explosif qui mélange habilement les genres : course-poursuite, personnages plus que jamais énigmatiques, femmes fatales, parodie, humour, clins d'oeil, le tout entrecoupé de fausses pubs jubilatoires. Issu du monde du jeu vidéo, Nicolas Petrimaux signe un acte 1 prometteur et rend un bel hommage aux films des années 80. Autour de ce héros discret gravitent des seconds rôles tous plus ou moins farfelus, patibulaires ou dangereux. Moult personnages qui vont connaître bien des déboires. Aux dialogues ciselés et aux rebondissements multiples s'ajoutent un graphisme qui nous plonge parfaitement dans une ambiance US et 80's. Décors et visages détaillés, cadrage moderne et dynamique, cases enchevêtrées parfois.
Un régal que ce tome !
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Ce coup-ci je crois bien que le Ramirez de Nicolas Petrimeaux vient de doubler le Richard Aldana de Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès sur l'autoroute de la supracoolitude ! Oh Yeah !!!
Jacques Ramirez est un employé modèle et muet de Robotop, une multinationale de l'électroménager spécialisée dans le racket de la ménagère de moins de 50 ans, et s'il est l'idole de ses collègues il est le bouc-émissaire de son supérieur hiérarchique, manager imbus de lui-même qui veut tout en ne faisant rien car cela lui prend beaucoup de temps de harceler et de maltraiter tous ceux qu'il juge inférieurs à lui (c'est-à-dire tout le monde sauf lui et le big boss)... Sa vie bascule quand deux mafieux mexicains venus rapporter leur mixer en panne au service SAV de Robotop à Falcon City en Arizona reconnaissent en lui Ramirez la légende urbaine qui naguère a trahi le Cartel de Paso del Rio avant de disparaître avec un gros magot. Et tout s'enchaîne quand le siège social de Robotop explose lors de la présentation du Vacuumizer 2000 ! (entre les malfrats persuadés qu'il s'agit d'un piège de Ramirez et les autorités persuadés qu'il s'agit d'un attentat terroriste, tout le monde a oublié les ravages du management des émules de Jack Neutron qui refuse de réparer les conduites de gaz pour augmenter la marge bénéficiaire et gagner plus de pognon)
Jacques Ramirez est traqué par Hector Rodriguez qui veut récupérer son pognon, par Hector Perez qui veut récupérer son honneur, par le FBI qui l'accuse d'être un terroriste international, et par Eddy Vox caricature d'Horatio Caine qui est persuadé qu'il le est complice des braqueuses en cavale Dakota Smith et Chelsea Tyler (remember Bonnie and Clyde, "Black Mama, White Mamma", et "Thelma et Louise" ^^)... Rapidement on comprend que Jacques Ramimez n'est pas un assassin de légende, mais qu'il n'est pas non plus celui qu'il prétend être : quelle est sa vraie nature avec sa vitrine de trophées, sa collection de serpents en vivarium et la photo d'une blonde fatale sur laquelle il pleure avec tristesse et douleur ? Concluant une course-poursuite de folie, le cliffhanger de fin est une tuerie : vite la suite !!!

Nicolas Petrimaux qui signe le scénario, les dessins, les couleurs et le packaging de ce superbe livre-objet est sans nul doute un enfant des années 1980 et des vidéoclubs, nouvelle révolution culturelle pour les masses stalloniennes ! Tout est fait pour réaliser une histoire survoltée mâtinée de Quentin Tarantino, avec ses gangsters verbeux qui causent comme Michel Audiard entre deux scènes d'ultraviolence... Mais pas que, parce qu'on tire aussi à boulets rouges sur les politiciens tocards, les autorités totalement dépassées, les médias prestitués (remember les Barbie et les Ken infos débitant honteusement de la propagande néocons et ultralibérale), le consumérisme débile, le management de mes couilles, le tout rempli de fausses pubs plus vraies que nature telles qu'on pouvait les voir caricaturées dans le "Robocop" de Paul Verhoeven ^^
Si "Funky Cops" rendait hommage à "Starsky et Hutch", entre exploitation et actioner "Il faut flinguer Ramirez" rend hommage à "Miami Vice", "L'Arme Fatale", les films de Sly et Schwarzie ou les séries de Stephen J. Cannell (même qu'à un moment un moustachu à chemise hawaïenne en pleine conversation avec un certain Higgins se fait carjacker sa ferrari rouge testarossa sur une bretelle d'autoroute ^^)... Si les éditions Glénat soutiennent un projet comme celui-là, alors tout espoir n'est pas encore perdu pour notre pays victime à répétition d'élitisme à la con !
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Ramirez par ci, Ramirez par là.
On en ferait pas un peu trop avec l'ami Ramirez alors que l'ami Ricorée semble, lui, avoir totalement disparu des écrans radar?
Non !

Que dire.
Le tout se veut une monstrueuse claque visuelle agréementé d'un scénario aux p'tits oignons.
Comme l'impression d'être face à un écran géant et de laisser dérouler un film porté par un rythme de malade, hyper visuel, projet idéal d'une future production en cinémascope, son THX, histoire que les oreilles saignent autant que les rétines et afin de couper court à toute jalousie éventuelle.

Ramirez, personnage parfaitement inconsistant dans la vie de tous les jours, saura vous caresser (en tout bien tout honneur) l'usine à endorphine de par son profil particulièrement atypique, véritable aimant à emmerdes léthales et à bombes sur talons aiguilles.

Ramirez, plus fort que les bonbons PEZ !
Désolé, j'étais faiblard sur les rimes en ez.
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On est dans l'univers du cinéma des années 80, ambiance du genre L'Arme Fatale, Thelma et Louise, Tarentino… mais il y a un truc qui ne colle pas : des braqueuses, la mafia mexicaine, un tueur professionnel et le fameux Ramirez” un muet, employé modèle dans une entreprise d'électroménager... trouvez l'intru. On est un peu perdu, on ne sait ce qu'il faut prendre au premier au second ou au troisième degré, l'auteur nous balade, entre road movie échevelé et histoire étriquée de société industrielle. le ton est celui des comics américains, le graphisme est vif, dynamique, la colorisation léchée, le récit est entrecoupé des pages de journaux et de publicités à l'américaine, un peu ringardes. le côté film d'action est perturbé par une ironie, un humour décalé, l'équilibre est précaire, superbement maîtrisé, j'ai ri, j'ai vibré avec l'action, les personnages hauts en couleurs, cette histoire a une sacré pêche, et le plus réussi, c'est ce recul qu'il y a dans ce récit, une sorte de mise en abyme ou l'auteur semble se moquer du style qu'il utilise. Cette bande dessinée m'a enthousiasmé, vivement la suite.
Janvier 2021, relecture : j'ai l'impression que c'est encore plus jouissif !
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Deux critiques en même pas une semaine d'intervalle, quelle générosité de ma part, je sais. La dernière fois que c'est arrivé Will Smith n'avait pas encore entamé sa carrière de gifleur professionnel et Bruce Willis avait encore des cheveux, enfin je crois. Bref, avec quatre ans de retard v'là que j'déboule pour vous lâcher mon avis 100% sérieux certifié sur une BD au succès furieux sur Babélio. Pourquoi quatre ans de retard ? Car 2 x 4 = 8 et 8 c'est symétrique et pair. Non mais et ta soeur (ou ton frère balec).

Si je vous dis une belle moustache (pas aussi ravissante que la mienne bien évidemment mais elle se défend bien), une moumoute à la Jackson Five et de la castagne et des courses-poursuites à gogo vous me dites quoi ? Non, ce n'est pas de l'adaptation en BD de Fast & Furious dont je vais vous parler mais bien du premier tome d'Il Faut Flinguer Ramirez. Attachez vos ceintures mes cocottes (les cocos pas besoin en bon mâles alpha que vous êtes) ça va swinguer.

Nicolas Petrimaux n'a rien révolutionné qu'on se le dise, puisqu'il puise son inspiration directement auprès de l'opéra Tarantinesque, mais notons qu'il le fait avec la manière. Prenez Pulp Fiction, ajoutez une un (gros, très gros) soupçon de Kill Bill ainsi que quelques notes épicées en provenance du Mexique et vous obtenez le joyeux bordel que voilà. C'est frais, ça pétarade de tous les côtés, c'est décomplexé à souhait et surtout, c'est enivrant.

Rassurez-vous, je n'ai pas acheté d'actions chez Glénat, j'ai juste pris mon pied à la lecture comme l'adolescent que j'étais à l'époque devant Kill Bill. Les aficionados de Pulp Fiction calmez-vous, je n'ai pas cité ce film car ça m'a fait suer à l'époque donc si vous n'êtes pas d'accord viendez vous batter le dimanche à partir de 20h au Transbordeur à Lyon je participe toutes les semaines aux combats clandestins car oui, j'aime me battre (une bise aux vrai(e)s qui ont la réf).

En prime, les dessins cartoonesques sont du plus bel effet avec une mise en couleurs aussi chaude que les décolletés de Laury Thilleman (je n'aurais jamais cru la citer dans un billet Babelio celle-là, croyez-moi, mais le hasard est parfois bien étonnant). C'est agréable pour le moral, pour les mirettes, et puis pour l'orgueil, cocorico merde ! Amateurs/trices ou non de BD, pour peu que vous aimiez l'action débridée et le cinéma popcorn vous devirez être servi(e)s.

Bon, j'vous laisse j'ai poney, bises.

PS : je reviens bientôt pour du lourd, du très très lourd. Non je ne tease pas, le tease vient à moi. #JeanClasse
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Une BD jubilatoire.
Des cadavres, des hold-up, une explosion, un gars dont on ne sait pas trop qui il est, des courses poursuites, des mafieux et une ambiance de film américain.
Des dessins fantastiques, des voleuses sexy, un scenario rythmé, des personnages expressifs, des dialogues caustiques et du suspense.
Allez vite, direction le tome 2
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Il faut flinguer Ramirez, LA bd qu'il faut avoir lu, tous les libraires spécialistes du genre vous le diront, d'ailleurs ils lui ont attribué  leur grand prix, c'est dire.
Et des prix , cette bande dessinée en a récolté d'autres aussi, prouvant sa qualité, même si je sais que beaucoup de lecteurs attachent peu d'importance aux récompenses.
Bref, Il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux fait partie de ces bd déjantées du monde du 9ème art.
La référence  cinématographique qu'on y associe facilement c'est le Pulp fiction de Tarantino.
Pour l'action, pour les personnages, pour la folie et le style.
Les pages de pub, par exemple, glissées çà et là  au milieu du récit, apportant une fraicheur  jubilatoire.
Et l'histoire me direz-vous  ?
Simple, il faut flinguer Ramirez.
C'est qui ce Ramirez ?
Un réparateur d'aspirateur. LE réparateur. le meilleur du monde.
Mais qui est-il réellement  pour être la cible d'une chasse à l'homme infernale.
Ça canarde à tout va.
Ça  explose.
Ça cogne.
Ça saigne.
Dans sa fuite, Ramirez, va même croiser un duo de choc.
Premier épisode d'une trilogie, ce Ramirez  est un excellent cru.
Un polar coup de poing avec juste ce qu'il faut d'humour et de folie.
À lire sans modération.
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JU-BI-LA-TOI-RE ! C'est ce qui me vient à l'esprit après avoir tourné la dernière page de cette BD. Ramirez, au SAV chez Robotop, muet, va être pris dans un engrenage, bien malgré lui. Il serait, selon certains, un tueur à gage, recherché par le cartel mexicain.

Il va s'en suivre une traque à l'homme, des poursuites infernales entre les gangs et la police. Sans oublier Dakota Smith & Chelsea Tyler, qui n'ont rien à voir avec Ramirez, mais dont les routes vont se croiser. Sans compter sur l'inspecteur de police qui va avoir bien du fil à retordre et qui va, par moment, ne plus savoir où donner de la tête, lorsque tout s'enchaîne. Je vous l'ai dit : jubilatoire !

Alors, qui est en réalité Ramirez : un bouc émissaire, un simple sosie ou un vrai tueur ?

C'est la BD du moment. J'ai hésité avant de me lancer, vu la publicité qui en est faite, mais mon libraire m'a dit que les retours étaient tous très bon. Ce que je confirme. Donc, heureuse d'avoir craqué !
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[Critique sur les deux premiers tomes] ● Ramirez, employé modèle d'un fabricant d'aspirateurs, est repéré par la mafia mexicaine : il serait un tueur à gage qu'il faudrait à tout prix éliminer. Il va alors être entraîné dans une suite d'aventures rocambolesques avec une meute de tueurs à ses trousses. ● C'est peu de dire que Nicolas Petrimaux a de l'imagination : les deux (pour l'instant) albums nous font voyager dans l'Arizona des années 70-80 et surtout nous font vivre une histoire incroyable et hallucinante avec de l'action et des rebondissements à gogo, beaucoup d'humour et des personnages extraordinaires. La reconstitution est superbe (à part les QR codes qui n'existaient pas). ● Les dessins sont tout bonnement somptueux, avec beaucoup d'inventivité dans la composition des doubles pages, des couleurs magnifiques, une grande ingéniosité d'exécution. ● le scénario est très habile, complexe ; il m'a fallu du temps pour entrer dedans, mais je ne l'ai pas regretté ! ● L'humour est parfois un peu potache-cour de récré (notamment dans les fausses pubs ou les journaux), c'est un peu dommage. Mais dans l'ensemble c'est une oeuvre magnifique que je recommande vivement. J'attends avec impatience le troisième tome.
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Trois ans après l'avoir proposée à l'éditeur Olivier Jalabert de chez Glénat, Nicolas Petrimaux clôt en 2018 le premier acte d'une nouvelle série, Il faut flinguer Ramirez, où il se charge à la fois du scénario et du dessin.

Robotop Fiction
1987, Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez, technicien spécialisé dans la réparation d'aspirateurs dans l'entreprise florissante Robotop, est l'employé parfait. Efficace, disponible, souriant, agile de ses doigts, et en plus, il est muet. Alors que se profile la présentation nationale du nouveau modèle révolutionnaire de l'entreprise, le Vacuumizer 2000, Jacques Ramirez est l'objet de nombreuses attentions. Or, des narcotrafiquants mexicains semblent rechercher un assassin légendaire qui a mystérieusement disparu et qui correspond à sa description. Ajoutez à cela des collègues encombrants, un duo de femmes fatales parties dans une cavale destructrice et une police qui fait ce qu'elle peut… le drame peut se jouer ! Car un drame se profile : qui mettra en premier la main sur Ramirez, la fine fleur de la sous-traitance assassine ?

Stéréotypes en force
Chaque personnage est un stéréotype à lui tout seul, mais ça fonctionne drôlement bien ! L'inspecteur de police qui ne parle qu'en punchlines, les deux criminelles en cavale qui sont les deux vraies personnages « bad-ass » de ce premier acte, Ramon le fils du mafieux don Hector qui résiste à tout mais ne réussit rien, etc. On pourrait se lasser rapidement de ces descriptions toute faites, mais voilà, c'est tout l'intérêt ! Nicolas Petrimaux joue sur ces faux-semblants pour nous emmener là où il le souhaite : le cas d'école est dans le personnage principal ; Jacques Ramirez est muet, est particulièrement consciencieux et mystérieux, et il porte une tache de naissance sur le visage en forme de tête de mort, il ressemble donc à l'assassin parfait que ses ennemis recherchent et les actions qui surviennent ne contredisent pas véritablement cela. Pour autant, on ne peut que se poser la question de la réalité de son maîtrise de l'assassinat furtif. le duo composé de Chelsea Tyler et Dakota Smith est particulièrement atypique puisqu'il unit une actrice et une braqueuse qui cherchent à fuir la police après une folle série de cambriolages ; elles croisent la route de Jacques Ramirez et du cartel mexicain par le plus pur des hasards, mal leur en prend mais elles savent se sortir de toutes les situations tant qu'il y a des voitures, des flingues et un peu de bon temps à passer.

Un objet à part
Il faut flinguer Ramirez assume pleinement l'aspect humoristique, parfois discrètement (l'apparition loufoque en arrière-plan d'un personnage par exemple), parfois avec un humour qui tache (l'usage d'une cassette enregistrant une relation sexuelle tarifée pour couvrir une conversation tenue secrète), parfois du très très absurde (les répliques au sein des fausses pages de journaux sont magnifiques). le sens de l'intrigue ne tient pas au seul récit décrit plus haut, mais à l'ensemble des « trucs et astuces » déployés par l'auteur pour nous faire sentir que nous sommes dans un film typique de gangsters : bandes-annonces, publicités mensongères, « American way of life » avec voitures pétaradantes, bouffe grasse à souhait et bombes hollywoodiennes, etc. C'est là tout l'intérêt d'avoir un artiste qui couple le scénario avec le dessin : la construction graphique très intéressante lorgne bien du côté des films d'action hollywoodiens des années 1980, ainsi que sur les comics par ses choix de découpage de planches, qui tranche la linéarité des cases. En plus de cela, Nicolas Petrimaux se permet de glisser constamment des détails croustillants, des « easter eggs », un peu partout qui déclenchent de francs éclats de rire.

Il faut flinguer Ramirez vaut donc carrément le détour ! À lire en le savourant, car le voyage s'annonce rapide et trépidant !

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