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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Second volet des aventures de Requiem alias Estéban Lehideux un prêtre pas tout à fait comme les autres, un prêtre exorciste chasseur de démons, une sorte d'agent secret du Vatican, qui n'a pas fait le voeu d'abstinence...

Ici l'auteur n'est pas dans la copie de San-Antonio mais dans l'hommage, cela ressemble aussi à du Audiard, voir à du Boudard mélangez-moi tout cela et vous avez du Petrosky, du Stanislas Petrosky
l'auteur de ce Polar mais pas que...

De l'humour, de la grivoiserie, du suspense et une «petite» dose de grossièreté voilà un cocktail qui détonne, j'ai beaucoup aimé.
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Dieu pardonne lui pas ! by Stanislas Petrovsk (né en France en 1970)/Requiem (Petrosky) tome 2 sur 6 Editions Lajouanie (28/04/2017)

Tome 2 mais je prends en cours ! C'est l'histoire d'un prêtre exorciste « peu catholique » … voir grossier. L'alcool et les filles faciles… Rock and Roll, baby !

« — Excuse-moi, mais la vie sexuelle de la femme de Franck elle vient foutre quoi dans mes congés ? »
« de toute façon, il est dans son droit, c'est sûr, le taulier à pas le droit de te sucrer tes vacances comme ça soixante-douze heures juste avant ! »
Le destin donnera une drôle de tournure aux choses…

Je trouve que ce Livre est comme un cocktail de testostérone.
On pourrait s'en passer…
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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"Dieu pardonne, lui pas !" est le deuxième volet des aventures de Requiem alias Estéban Lehideux un prêtre exorciste chasseur de démons, ...

Attention, ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. En effet, avec ce Requiem Tome 2, Stanislas Petrosky nous livre un polar associant le style de San-Antonio, saupoudré d'une pincée de Audiard, le tout assaisonné avec un zeste d'Alphonse Boudard. le mélange est détonnant !

Ces quelques lignes pour vous dire que pour ma part, j'ai "kifé" un max ! Si vous n'êtes pas rebuté par la légèreté et l'humour grivois, je ne peux que vous conseiller cette lecture.
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Requiem est de retour, il continue à chasser la "bête". Et la "bête" se cache partout. Nous voila sur les docks du Havre, dans une entreprise d'import qui a bien des choses à cacher.
Lien : http://samdelivreseslivres.b..
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Béni soit le retour de Requiem. Un tome en sa compagnie est assurément un moment de bien-être. Je me suis surpris à pouffer, pour ne pas dire rire tout seul dans mon coin. Dieu pardonne, lui pas aurait pu tout aussi bien se nommer Mon curé chez les putrides.

Alors quoi que c'est Dieu pardonne, lui pas ?

En gros, car je ne vais pas te dévoiler le truc, c'est une poilade polarisante sur fond de docks, de groupuscule néo-nazi et d'histoire de meurtre. Intrigué par un fait divers, un docker accusé de meurtre, notre prêtre exorciste préféré, perfecto sur le dos, Doc Martens sur l'accélérateur de sa Ford Mustang, fond sur Le Havre.

A travers un hommage appuyé aux dockers et aux luttes syndicales – je ne connaissais pas Jules Durand – Stanislas Petrosky plonge Esteban Lehydeux dans une boîte d'import-export louche. Très louche. Les salariés sont étrillés et certains triés sur le volet officent dans l'ombre. Ça fleure bon le trafic d'armes et avec des relents nazis.

Les personnages secondaires sont taillés sur mesure. Il y a de quoi rabattre à grands coups de goupillon dans la sacristie tant chez les méchants tordus que chez les sympathiques assimilés collaborateurs de Requiem. Et si certaines semblent avoir le jupon léger, notamment une jeune femme si mal fringuée qu'elle nécessite d'être déshabillée sans cesse, c'est toujours pour la bonne cause. Tu l'auras compris, il y a bien entendu un lot de galipettes.

La chair est faible, mais l'âme s'élève. Et si Petrosky fait couler davantage de bière que d'eau bénite entre ses pages, c'est pour faire laver l'aspect glauque du sujet en un éclat de rire.

Comme pour le 1er tome, le récit est rythmé, la plume vive et le langage pour le moins fleuri. Tourne les pages de cette oeuvre et tu constateras que l'on fait dans le grossier mais pas dans le vulgaire. La nuance est de mise. La gouaille est sans pareille (mis à part les aventures de San A bien entendu). le fait qu'Esteban s'adresse sans arrêt au lecteur ne fait que rehausser la promiscuité qui s'installe entre nous. Ce niveau de familiarité est à mon sens agréable. Que dis-je généreuse ! Ce roman s'avale comme une grande lampé de whisky écossais. C'est plein de saveur et ça réchauffe.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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071...2019...
Stanislas Petrosky
Dieu pardonne lui pas...
Frédéric Dard...le retour...fan de San Antonio il y a déjà quelques années...j'ai fait ici la connaissance de Requiem...le curé lubrique...un justicier hors du commun...j'ai enchaîné les chapitres cours de ce livre à un rythme endiablé...je me suis surprise à sourire tout au long de ma lecture...j'aime bien quand l'auteur interpelle le lecteur...limpression de participer à l'enquête...pour les inconditionnels du genre un auteur à découvrir...
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Se prénommer Estéban n'est pas rédhibitoire, mais porter comme patronyme celui de Lehydeux, surtout quand on n'est pas mal foutu de sa personne, c'est comme une injure à la nature. Alors Estéban préfère qu'on l'appelle Requiem, d'ailleurs ce n'est pas antinomique puisqu'il est prêtre. Et plus particulièrement curé exorciste attaché à un cabinet du Vatican.

Après une journée liturgique à célébrer la messe, puis une soirée supposée de détente en compagnie de son amie Cécile à qui il donne sa bénédiction urbi et orbite à plusieurs reprises, puis une matinée de rattrapage au pieu histoire de se reposer de ses efforts nocturnes, Requiem se sustente afin de récupérer de ses débordements dans la salle de restaurant de l'hôtel chic et lit le journal, un Paris-Normandie du jour qui traine à portée de ses yeux.

Un article l'interpelle (à tarte) concernant une rixe sur le port du Havre, un syndicaliste du nom de Jules Durant étant soupçonné d'assassinat. Jules Durand ne jouait du piano debout, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour Requiem ça veut dire beaucoup. Ce nom, banal sans aucun doute, porté par de nombreuses personnes, est pourtant celui d'un homme qui en 1910 fut victime d'une grave erreur judiciaire, et l'homonymie n'échappe pas à Requiem toujours friand de faits divers à résonance libertaire

Et voici Requiem fouillant sur le Net, à la recherche de renseignements concernant cette affaire et il découvre que l'employeur de Jules Durand, le présumé assassin et sa victime travaillaient tous deux pour Ody-Art, une société fondée par Jean-François Roy. Cette société est spécialisée dans l'achat, la revente, la négociation d'objets d'art auprès des collectionneurs privés. Mais pas privée de moyens. Et Roy n'est pas un inconnu, car une photo le montre, posant vingt ans auparavant effectuant un salut nazi avec les breloques et écussons de même nature et évidence, en illustration d'un article posté sur le-libertaire.net signé Sandy M.

Comme Esteban alias Requiem possède une copine demeurant au Havre - tels les marins Esteban aurait-il une femme des chaque port sachant que dans chaque homme sommeille un porc ? - il contacte donc Elena à qui il narre le pourquoi du comment il est dans la cité construite sous François 1er. Elena lui promet de lui trouver un emploi chez Ody-Art par le truchement de Vigneron, un employé affilié à la CGT et grande gueule sympa chargé des recrutements. Requiem avoue à Vigneron son statut de curé exorciste, et c'est ainsi qu'Esteban met les deux pieds dans l'entrepôt et les deux mains dans les opérations de colisage, rôle qui était dévoué auparavant à Jules Durand.

Il est embauché sous le nom d'Alix et il met tant de coeur à l'ouvrage qu'il se fait estimer. Il se fait également apprécier de Sandy M. grâce à sa façon de manier le goupillon, laquelle Sandy ne résiste pas à ses charmes et à sa façon de caresser dans le sens du poil. Il fouille dans les caisses, à l'insu de son patron, mais pas à celui de Sandy, mais restons avec Roy et ne nous immisçons pas dans les draps de Sandy.

Roy, le néo-fasciste est fortement intéressé par ce nouvel employé qui se dit prêtre intégriste, relégué en marge de l'Eglise, et au cours d'un entretien se réfère aux prêtres de Phinéas, une secte néo-nazie.



Une aventure dans les méandres des idées néo-nazies propagées par de nouveaux adeptes de cette doctrine nauséabonde, cela ne pouvait pas échapper à Requiem. Et Stanislas Petrosky met tout son coeur et le reste, à la rédaction de cette histoire, légère dans la forme et au combien d'actualité dans le fond.

Naturellement, placée sous le saint patronage de San-Antonio, cette intrigue ne peut manquer d'être humoristique, avec nombre de références et façons de procéder dignes du maître. Notamment avec les interpellations au lecteur et les renvois en bas de pages. Mais comme souvent avec Frédéric Dard lorsqu'il signait San Antonio, surtout dans la seconde partie de sa production, il s'agit souvent d'un humour amer.

Il y a un côté Don Camillo chez Requiem, mais pas que et l'on pourra retrouver quelques ressemblances avec ces prêtres libertins du XVIIIe siècle tels que l'on en voit par exemple sous la plume de Boyer d'Argens dans Thérèse philosophe ou encore avecRabelais qui était ecclésiastique et anticlérical. Enfin, Requeim est un fervent adepte des asticots-cercueil, c'est à dire, pour ceux qui n'auraient pas compris, des verres de bière.

Bon nombre de personnages portent le nom d'auteurs émergeant et émargeant chez Lajouanie ou Atelier Mosesu. Des clins d'oeil amicaux sans nul doute, même si certains ou certaines sont traités avec une certaine légèreté.

Curiosité : Chaque tête de chapitre comporte une contrepèterie. Certaines sont faciles, d'autres moins. Amusez-vous à les déchiffrer !


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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