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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dites au curé, dites au pasteur
Qu'ailleurs ils aillent se faire pendre
Le diable est passé de bonne heure
Et mon âme n'est plus à vendre
Si vous me laissez cette nuit
À l'aube je vous donnerai ma vie
Car que serait ma vie sans elle ?

Comme une envie de hurler du Johnny à m'en péter la glotte ( RIP ma glotte ) en refermant ce bouquin !!! Et un curé, y en a bien un dans ce polar déjanté, un qui se pendrait bien pour tâter une belle paire de fesses. Esteban Lehideux, dit Requiem. Prêtre pour le moins atypique , exorciste, agent secret du Vatican, écrivain de polar, qui se retrouve mêler au coeur d'une série de meurtres visant des SDF et mettant en scène à la fois ses bouquins et des chansons de Johnny. Vi vi, rien que ça !

Tu l'auras compris, on est dans le polar joyeusement foutraque, tout pour l'éclate. Et tu t'y éclates à suivre ce Requiem qui doit souvent s'excuser auprès de son Patron, notre Père qui êtes aux cieux ! Côté langue, c'est hommage au grand Frédéric Dard, ça trucule à tout va, les mots se pourlèchent avec délectation même si parfois, l'auteur en fait un peu trop, notamment à haranguer trop systématiquement le lecteur.

Mais peu importe, tu suis l'enquête whodunnit sans qu'elle ait finalement beaucoup d'importance , juste parce que t'es content d'être là. Mais, attention, ce n'est pas que la déconne pour la déconne, ce serait trop facile, non tu plonges en immersion dans le monde des SDF parisiens infiltré par des méchants fachos beurk. On sent la veine humaniste d'un auteur indigné entre deux parties de jambes en l'air avec une accueillante maquilleuse qui aide Esteban à infiltrer les SDF jusqu'à résolution.

Je n'étais qu'un fou mais par amour
Elle a fait de moi
Un fou, un fou d'amour
Mon ciel, c'était ses yeux, sa bouche
Ma vie, c'était son corps, son corps
Je l'aimais tant, oui que pour la garder, je l'ai tuée.

Amen.
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Merci à NetGalley et à French Pulp éditions de m'avoir permis la lecture de ce polar déjanté.
Esteban Lehydeux ,alias Requiem ,est un prêtre exorciste mais aussi agent secret auprès du Vatican et auteur de polar à ces moments perdus.Quand son pote flic,Régis Labavure ,l'appelle pour lui demander son avis sur une scène de crime,il ne se fait pas prier d'autant que le meurtrier s'est livré à une mise en scène à connotation religieuse et qu'un livre de l'auteur traîne près de la victime.Un bon polar assez drôle.
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Allez venez, Milord
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid dehors
Ici, c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord
Vous ne m'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port
Une ombre de la rue

Oh merde ! Je me suis trompée de chanteur !!!!! le tueur de Stanislas Petrosky adapte des chansons de johnny hallyday , pas de la môme Piaf ! Ah et ça se dit blogueuse, et ça veut donner son avis !!! Bon vous faites comme si je n'avais rien dit hein, soyez sympa avec moi !

Requiem revient pour le plus grand bonheur de ses lectrices (et lecteurs). C'est sa , attends je compte sur mes doigts … 3 ou c'est ça ! troisième aventure ! donc Requiem on ne le présente plus.. *

*Sinon, je t'invite lecteur de mon coeur (oui suis en mode Petrosky) à lire les articles de je m'appelle requiem et je t'..–.Dieu pardonne lui pas – le diable s'habille en licorne (je ne me leurre pas tu ne liras pas tous les liens, mais je les note tout de même 😉 )

Alors voilà Clyde à une petite amie,son prénom c'est Bonnie (j'ai toujours rêvé d'écrire cette réplique 🙂 Merci Requiem de me permettre de faire une chronique « exutoire » voir « fantasque » à l'image de ton personnage 🙂 Non, ici pas de Bonnie and Clyde mais un tueur qui massacre les personnes en marge de notre société. Et plus sérieusement, car sous la couche d'humour de l'auteur, il y a comme d'habitude un vrai message, les sans-papiers, les SDF, ceux qui n'ont plus rien à quoi se raccrocher. Cette population toujours de plus en plus importante chaque année.


Peut-on rire de tout ? Oui, mais pas avec n'importe quel QI

Toujours avec des répliques à noter dans votre carnet, Stanislas Petrosky nous offre encore une fois un roman plein d'humour noir, au lait , léger ou fort ..Y'en a pour tous les goûts.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Stanislas Petrosky nous livre avec "Requiem pour un fou" un polar décapant. On suit les aventures d'un prêtre exorciste et agent secret oeuvrant pour l'Eglise, que l'on nomme Requiem, et qui en plus publie ses aventures. Dans cette histoire (d'autres aventures ont été écrites avant, je dois absolument les lire), on a affaire à plusieurs meurtres de SDF mis en scènes dans des imitations à la fois religieuses et en rapport avec des chansons de Johnny Hallyday. le héros est mis en cause par le(s) tueur(s) avec son dernier livre bien posé en évidence sur la scène de crime. Il comprend vite qu'il est la cible du coupable.
Un très bon polar rempli de situations cocasses que l'on déguste avec plaisir.
#RequiemPourUnFou #NetGalleyFrance
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Il ne faut pas croire que parce qu'il est prêtre exorciste et agent du Sodalitium Pianum, les Services secrets du Vatican, que Requiem, alias Esteban Lehydeux, se tourne les pouces en attendant une hypothétique affaire de démonologie.

D'ailleurs, il sait bien que les démons ne se trouvent pas là où on les attend, mais souvent dans les coulisses du pouvoir. Mais n'extrapolons pas, ce n'est pas notre propos. Non, Esteban (d'église !) est, au moment où nous le retrouvons dans cette nouvelle aventure, fort occupé à aider les bénévoles de l'association Magdalena, basée à Boulogne-Billancourt. Cette association caritative vient en aide aux SDF et autres cabossés de la vie.

C'est alors qu'il reçoit un appel téléphonique de son ami Régis, le commissaire de police. Régis est sur une scène de crime et il a besoin des lumières, et du son par la même occasion, de son ami Requiem. En effet, par un pur hasard géographique, le corps d'un homme a été découvert dans un appartement de Boulogne-Billancourt et bille en tête notre curé se précipite, car il est impliqué.

En effet le cadavre, qui avait été placé dans un appartement destiné à la location, est agenouillé sur un prie-Dieu, des phrases sont inscrites sur une glace à l'aide d'un marqueur, des phrases qui se réfèrent à des prières mais dont des mots sont en trop, et surtout, surtout, le dernier roman publié en date de Requiem est retrouvé sur place. Et c'est bien cet ouvrage qui a inquiété le commissaire Labavure, Régis de son prénom. Que venait faire ce livre en cette galère !

Ceci aussi inquiète Requiem, toute la mise en scène en réalité. D'autant que d'autres corps sont retrouvés dans des conditions similaires, avec toujours des références religieuses légèrement détournées, et à chaque fois le roman de Requiem. A croire que l'assassin s'était constitué un stock d'ouvrages, ce qui est bon pour la vente, et donc sur le pourcentage qui ruissellera dans l'escarcelle de l'éditeur et de l'auteur.

Cécile, la copine de Requiem, celle qui lui permet de passer des nuits blanches, arrive sur les entrefaites pour le week-end. Ah heureux curé qui connait sa Bible et surtout la théologie chrétienne, qui sait que le célibat des prêtres n'a été décidé que depuis le concile du Latran de 1123, et bien d'autres références qui lui permettent de contourner la doctrine en vigueur, se prête volontiers au simulacre de la reproduction, un interdit que bravent allègrement certains religieux en s'occupant de la sexualité des gamins, se souvenant des paroles du Christ qui disait Laissez venir à moi les petits enfants.

Cécile qui accompagne Requiem sur les lieux de meurtres et donne la signification des messages inscrits sur les lieux des crimes et se rapportent à des chansons de Johnny Halliday. Oh Marie, si tu savais…

Et comme Régis Labavure est dépendant d'un chef, un commissaire divisionnaire, qui n'apprécie pas (le mot est faible) l'intrusion de Requiem dans l'enquête. Monsieur le Divisionnaire est un grand lecteur, mais la littérature populaire, surtout policière, est au dessus de ses gammes de prédilection, alors un ouvrage d'une teneur guère orthodoxe, et encore moins catholique, ne plaide pas en faveur du prêtre-romancier.

Bientôt germe dans l'esprit (sain) de Requiem l'idée que le fauteur de troubles lui en veut et que la cible bientôt se sera lui. Et comme les morts étaient tous des cabossés de la vie, il requiert les compétences, via Falvo, son patron au Vatican, compétences dans des domaines pratiques, matériels et autres, notamment la venue d'une charmante maquilleuse. Et il se mêle au troupeau toujours plus nombreux des SDF (Sans Dents Fixes) qui attendent la provende distribuée par l'association caritative qu'il aide. Association qui n'est pas la seule à proposer des repas gratuits car d'autres effectuent un tri dans les bénéficiaires en distribuant de la soupe au cochon, ce qui exclue quelques faméliques.



Moins humoristique que dans ses précédents romans consacrés à Esteban Lehydeux, Stanislas Petrosky s'intéresse plus à un phénomène de société, celui des pauvres obligés de vivre dans la rue, ravitaillés par des associations caritatives dévouées, ou malfaisantes, par exemple les Identitaires.

Mais outre la dénonciation du traitement infligé à ces pauvres hères, l'auteur se défoule en pointant du doigt les dérives d'une société, dite moderne, qui régresse mentalement, sous couvert de la moralité. le harcèlement sexuel de rue par exemple, toujours à mettre sur le compte des hommes naturellement, car les femmes n'oseraient jamais se promener en mini-jupe et fringues affriolantes et attiser la convoitise masculine. C'est bien connu !

Si j'ai écrit que ce roman est moins humoristique que les précédents, le contexte ne s'y prêtant guère, certaines scènes ou réflexions sont toutefois glissées ici et là afin d'apporter la note joyeuse indispensable à la décompression nécessaire exigée pour mieux savourer les coups de griffes, les coups de gueule, les idées de bon sens émises. Alors entre deux parties de soutane en l'air, et deux interpellations au lecteur et plus principalement à sa lectrice, l'auteur émet et glisse ses sentiments de révolte, ce qui ne changera rien à l'ordre des choses mais lui permet de se défouler et d'être en paix avec lui-même.

Avant d'être un roman humoristique, il s'agit d'un roman humaniste. Amen !


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Tu connais Requiem ? 

Oui ? Cool ! on lit la même littérature!

Non ? Alors laisse moi te le présenter.

Requiem est cureton, de son vrai nom Estéban Lehydeux, des fois la nature est moqueuse, parce que le Père Beau Gosse (c'est lui que le dit) n'a rien de hideux.  Il parait même qu'il ne laisse pas insensible la gente féminine (c'est toujours lui qui le dit).
Lien : https://samdelivreseslivres...
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Voilà un roman pas commun. Faut dire que son protagoniste principal n'est pas un homme banal.
Estéban Lehydeux est prêtre, exorciste, agent secret, et écrivain.
Mais Père Lehydeux, ça fait pas l'affaire. Alors appelez-le Requiem.
Et entre deux bonnes oeuvres et trois messes, quand il n'est pas en train de se défroquer avec sa gourgandine, il lui arrive de mener des enquêtes.
Et oui, m'sieur dame, c'est que ce curé là ne vous fera pas l'aumône d'un péché, pas plus que vous ne lui donnerez le bon Dieu sans confession.
D'ailleurs, lui, il n'a rien contre le con, et encore moins contre les fesses. le célibat, d'accord, mais pour la chasteté vous repasserez !
Et sa façon de parler, pour sûr, ça fera rougir les vierges effarouchées. Faut avouer qu'il manie la langue de Molière aussi bien que celle du p'tit Jesus...
Alors quand son vieil ami, le commissaire Labavure, l'appelle pour une histoire pas très catholique, c'est sûr qu'il y va, soutane au vent.
Parce que quelqu'un s'amuse à tuer de pauvres gens dans des mises en scène à faire frémir Satan lui-même.
Et non seulement cet impie-killer s'amuse à laisser des messages dans lesquels il mélange prières et chansons de Johnny Hallyday, mais en prime il laisse un exemplaire du livre de notre bon curé sur les scènes de crime.
Vous avouerez que, niveau publicité, c'est pas ce qu'il y a de plus accrocheur...
Tout cela est suffisant pour que Requiem voit couleur vin de messe. Et, foi d'un enfant de choeur, cette enquête va vous en faire voir de toutes les couleurs.
Vous l'aurez compris, ce roman est savoureux. Stanislas Petrosky nous offre une fois de plus une aventure endiablée et totalement déjantée, avec son cureton 2.0, gouailleur comme jamais !
Un régal de noirceur, d'humour et de réflexion.
Oui de réflexion.
Parce qu'il n'y a pas qu'une histoire de meurtres dans ce livre, il y a un état des lieux de la pauvreté également.
Et c'est là que c'est très fort, parce qu'en plus d'être idéalement addictif, très noir, et absolument hilarant, ce polar nous délivre un message.
Et rien de tel qu'une prose bien sentie pour nous rendre attentif à celui-ci.
Ça tombe bien, puisque la plume de l'auteur est terriblement aiguisée...
Lien : https://annesophiebooks.word..
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Petite forme pour moi en ce moment, j'ai abandonné ma lecture précédente par ennui.
Forcément, Requiem va me remettre sur pied, résultat garanti, le bougre n'en est pas à son coup d'essai et il saura m'emporter dans ses virées fantastiques.
A dos de licorne comme le dit Nadine Monfils dans sa préface, géniale préface au passage.

Requiem, prêtre ultra sexy, se trouve dans une situation délicate, un de ses romans est retrouvé à plusieurs reprises sur des scènes de crime.
Ces dernières sont théâtralisées autour de la religion, ça sent mauvais tout ça.

J'ai bien passé mon temps à glousser, le seul problème, c'est que je suis rarement seule quand je lis.
Ça donne souvent ça :
- (ma fille) pourquoi tu rigoles ?
- (moi) non rien, c'est pour les adultes.
- allez lis-moi juste la ligne qui te fait rire.
- euh non... pas possible, Requiem c'est le mal.
Bon sinon, je confirme qu'il y a bien une enquête, Requiem cherche le tueur, étant donné que le tueur cherche requiem à coup de provocation.
Je sens que j'en ai perdu la moitié là, ce n'est pas grave, prends-toi le livre et tu comprendras que je ne suis pas perchée contrairement à certains personnages.

Rien que la présentation du zozio sur la première page est amusante.
C'est bon, je peux garder mon sourire sur ma poire, en continu.
Même son côté sexiste et misogyne me fait marrer, lui, je lui pardonne, même si j'ai envie de lui coller une baffe de temps en temps.
Allez c'est d'bonne guerre, je l'aime beaucoup ce mec disons-le.
Ah et ses chevilles, je vous ai parlé de ses chevilles ?
Là, il vaut mieux que je ne développe pas en fait.

Une mise en lumière est faite sur les SDF, on en parle trop peu, évidemment ils dérangent, alors il suffit de tourner la tête.
Le drame, c'est qu'il s'agit d'un grain de sable imprévu, qui vient se caler dans les rouages d'une vie bien huilée, pour se retrouver à la rue.
Je n'ose pas imaginer la difficulté à reprendre une vie normale, alors que vous n'intéressez personne, pas même le gouvernement.

La frontière est mince entre le personnage et l'auteur, si si Stanislas, ne dis pas le contraire, du coup je m'interroge.
Je le rappelle, Requiem est aussi auteur, donc il doit s'inspirer de son maitre, à moins que ce ne soit l'inverse.

Cette série est magique, à mettre dans votre MAL (comprendre Montagne A Lire) d'urgence.
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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"Du comique et du polar", c'est ce qui m'a intéressé et intrigué sur la couverture du livre. Cette publicité n'est pas mensongère ! Après quelques échanges avec l'auteur au salon du Polar Bloody Fleury en février 2019, je décide de repartir avec ce bouquin.
Requiem pour un fou est un livre qui se dévore. Les 220 pages se lisent à une vitesse folle. J'adore le style d'écriture, qui est pour moi inédit. Requiem, le personnage principal, est un curé exorciste enquêteur et auteur. Tout le roman est à la première personne. Il est parfois difficile de savoir si les notes et le style très personnel du narrateur ne sont pas plutôt ceux de l'auteur lui-même alias Stanislas Petrosky.
Le rapport qu'on entretient avec Requiem tout au long de la lecture nous en fait parfois oublier l'intrigue du livre. Mais cela n'est pas dérangeant tant le personnage est attachant.
Un polar léger et tellement vulgaire : j'adhère !
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Je viens de découvrir Stanislas Petrosky, que je ne connaissais pas du tout, et j'adore son style, sa narration, son franc-parler.
Il a un style bien à lui, qui m'a fait bien rire, vraiment, ainsi que les petites annotations de bas de pages.
Je n'ai pas lu les 3 premiers tomes, mais cela n'a pas empêché une bonne lecture, peut être que j'aurai compris plus de choses mais cela ne m'a pas gênée.
Ce livre m'a fait voyager au son de Johnny, je m'arrêtais de lire pour écouter les titres ou extraits de chanson qui étaient cités dans le livre.
Je ne vais pas en dire trop pour ne pas vous spoiler, pour ceux qui veulent lire tous les premiers tomes ou ceux qui veulent directement lire celui-ci!
Mais un petit conseil, un vrai polar comme on les aime, il ne faut pas réfléchir et attaquer sans plus attendre !
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