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4,07

sur 280 notes
C'est une trilogie dense, car l'intrigue principale entrecoupe régulièrement des intrigues secondaires qui donnent du relief à l'ensemble. Politique et religion se mêlent pour une tension digne d'un polar. Kantz doit mener des enquêtes afin de comprendre la nature du mal qui ronge sa ville. Cette dernière, gardée par un dragon et une mystérieuse femme, semble à part, car la guerre qui ronge le pays ne l'atteint pas. Mais à la place, ce sont des créatures qui répandent la terreur.
Chaque tome présente une nouvelle menace, qui semble à chaque fois indépendante des autres. Ce n'est qu'à la fin que le lecteur place correctement les pièces du puzzle, car le but de la trilogie repose sur le personnage principal, Kantz, un homme qui cache bien des secrets.
Kantz est un solitaire, pieux mais ne fréquentant pas les églises. Incroyable combattant, sa rapière semble présenter des vertus étonnantes. Bien qu'il préfère être seul, ses amis n'hésitent pas à l'aider. Chandelle, une charmante petite fée, l'accompagne dans ses aventures, de même que Zacharios, un faune aubergiste, et Stefan, un jeune homme à son service. Une ribambelle d'autres personnages entre en scène au fur et à mesure pour une tension toujours croissante.
L'auteur écrit avec justesse et finesse. le vocabulaire est au rendez-vous, avec une belle peinture d'une ville allemande du XVIIe siècle. le rythme est parfois un peu lent, d'autant qu'on a souvent Kantz pour seul compagnon.
La fantasy est très bien dosée et intégrée à l'aspect historique. Les créatures sont présentes sans être oppressantes et la magie s'accorde parfaitement à l'univers créé. Celui-ci se décline dans des tons sombres et une atmosphère pesante. Frissons garantis !
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Les ombres de Wielstadt
Les masques de Wielstadt
Le chevalier de Wielstadt

L'action de ces trois tomes se passe au XVIIem siècle en Allemagne, pendant la guerre de trente ans. Mais nous sommes dans un univers fantasy, et la ville de Wielstadt, grâce à la protection d'un dragon échappe à un certain nombre de vicissitudes inhérentes à l'époque troublée, la guerre ne la touche pas, tout au moins directement.

Néanmoins, certains de ses habitants intriguent avec des puissances étrangères, des sociétés secrètes aimeraient y établir leur emprise, et des créatures maléfiques s'attaquent aux citoyens. Pour résoudre les crimes étranges et combattre créatures maléfiques et personnages malveillants, il y a le chevalier Kanz, et son épée, sorte de détective de choses ténébreuses.

Les trois volumes décrivent différentes aventures du chevalier, à la poursuite du mal. Mi-romans d'aventures avec un fond historique, mi-enquêtes policières avec un contenu occulte, il s'agit de livres sympathiques, assez agréables à lire pendant les vacances, et plutôt originaux dans l'univers fantasy.
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1620. Wielstadt, petite cité allemande protégée par le dernier Dragon, est en proie à d'étranges ...
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Une trilogie que j'ai appréciée lire, Pevel c'est du velours. Tu prends ton temps pour lire et tu apprécies. Tout est ciselé, c'est de la dentelle.
Ici sont imbriqués faits historiques et romanesques. Je pars lire haut royaume les 7 cités .


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Mais quelle plaie ce livre! Beaucoup trop de longueur et des personnages sans intérêt. le seul point positif: le fond des livres 1 et 3 qui étaient intéressant.
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une excellente trilogie, très addictive, pleine d'action et d'humour, je recommande.
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La Trilogie de Wielstadt c'est d'abord une atmosphère. Une ville brumeuse, pleine de secrets et de recoins obscurs. Un labyrinthe où se croisent et s'affrontent diverses factions et sociétés secrètes. Notre guide, le chevalier Kantz, n'est pas vraiment un joyeux drille, c'est le moins que l'on puisse dire mais on finit par s'y attacher. Je n'ai pas lu les trois histoires d'une traite, ce que je conseille, car il y aurait un peu de répétitions. Il faut s'éloigner un moment de Wielstadt pour retrouver du plaisir à s'y replonger.
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Avec ce récit uchronique, Pierre Pevel nous transporte dans une cité allemande de 1620 : Wielstadt. Entre Guerre de Trente Ans et complots religieux s'immisce… la magie ! La cité a le privilège d'être gardée par un dragon, d'abriter une mystérieuse Dame Rouge, sans oublier qu'elle compte parmi ses habitants : des faunes, des nains, des goules… et Kantz, le célèbre chevalier !

Ma culture historique est bien trop pauvre pour que je me permettre de juger la véracité de l'univers mis en place par l'auteur mais je me suis parfaitement immergée dans cette ambiance médiévale.
Dès les premières lignes, j'ai été captée par la noirceur des événements : à peine rentré à Wielstadt, Kantz se retrouve confronté au Mal, dont nous découvrons la forme au fur et à mesure des pages. Véritable intrigue policière, Les Ombres de Wielstadt nous tient en haleine jusqu'au bout.
Après une petite ellipse temporelle, nous retrouvons Kantz dans Les Masques de Wielstadt mêlé malgré lui à de sombres intrigues religieuses. Pour déjouer la Sainte-Vehme, il devra user de toute son ingéniosité : prophéties et messages codés sont au rendez-vous. Si cette nouvelle aventure est intéressante, elle s'avère être un peu longuette et ne fait pas réellement avancer la trame principale…
Dans le dernier tome, le Chevalier de Wielstadt, c'est l'apothéose : on retrouve l'horreur du premier tome avec un tueur en série sanguinaire qui vole le visage de ses victimes, porté par des conspirations entre les différentes sociétés secrètes rencontrées plus tôt, le tout saupoudré de théologie.

L'histoire m'a donc particulièrement accrochée, malgré un petit coup de mou avec le deuxième tome. Cependant, je note tout de même quelques faiblesses scénaristiques, notamment avec des scènes que je qualifierai de « remplissage ». Je pense par exemple au moment où Kantz suit la fée Chandelle et se retrouve au milieu d'une myriade de petites femmes ailées, perd conscience lors d'une sorte de rituel et pouf, c'est fini. Il reprend conscience le lendemain matin avec plein de questions dont on n'a jamais les réponses. Si cette scène ajoute du mystère, elle tombe comme un cheveu sur la soupe : on aurait très bien pu s'en passer.
Je reproche aussi à l'auteur de se répéter. Certes, c'est une trilogie et il est parfois bon de rappeler au lecteur quelques éléments fondamentaux mais raconter tout le tome précédent en quelques lignes, ou décrire à nouveau les mêmes choses avec les mêmes mots, cela devient très très vite agaçant.
Comme pour Les Lames du Cardinal, je regrette que l'aspect fantasy ne soit pas davantage exploité avec les Dragons, la Dame Rouge où tout simplement le thème de la magie qui, s'il était prépondérant dans le premier tome, devient tout à fait secondaire par la suite.

Un autre point fort de cette trilogie est son personnage principal : Kantz. C'est une figure emblématique dans la ville, quelqu'un qui impose le respect seulement par sa présence et sa réputation :
« Ceux qui ne le craignaient pas le respectaient toujours. le mystère qui l'entourait faisait forte impression, et l'on perdait vite contenance à sa haute stature, à son attitude sévère et, surtout, au feu glacé de ses yeux gris acier qui sondaient jusqu'à l'âme. »
Mais c'est avant tout un homme discret, dont on sait peu de choses, austère et peu enclin à la familiarité, même avec ses proches. Quelques pans de sa vie nous sont dévoilés : son passé de religieux, ses rencontres amoureuses. Mais au final, même si on suit Kantz pendant des centaines de pages, il reste de nombreuses zones d'ombre sur sa vie et on se surprend à vouloir en connaître davantage.

Ceci est encore plus flagrant avec tous les personnages secondaires qui sont à peine effleurés et semblent être là seulement pour donner plus de profondeur à Kantz. Il y avait pourtant matière à développer les différentes personnes rencontrées, celles qui ne sont pas humaines notamment (et Chandelle en tête de file).

Je n'ai rien à redire au style de Pierre Pevel : simple mais adapté au contexte moyenâgeux, percutant et parvenant à bien retranscrire le personnage de Kantz et l'aura de mystère qui l'entoure. On peut peut-être déplorer une propension à vouloir trop ancrer le récit dans notre monde réel en ajoutant de nombreuses références bibliques, ce qui conduit à une surabondance de ces passages au détriment du reste de l'histoire.

Pour conclure, après la (légère) déception qu'avaient été Les Lames du Cardinal, Wielstadt m'a convaincue sans toutefois m'avoir totalement emportée. Mais pour une fois qu'on trouve un bon auteur de Fantasy chez nous, je compte bien continuer à explorer davantage son oeuvre, avec Ambremer ou le Haut-Royaume !
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J'aime beaucoup le côté Histoire revisitée. Ca a beaucoup de charme, et je ne connais pas d'autres auteurs qui font ça. Pevel a vraiment un style à part entière. Même en tant que personne...
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