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4,07

sur 280 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec « La trilogie de Wielstadt » nous découvrons une ville du Saint Empire Romain Germanique du XVIe siècle où l'opposition entre catholiques et protestants fait rage et où évoluent indistinctement du reste de la population des faunes, fées, dragons et autres sympathiques créatures du même type. Chaque tome nous offre une enquête différente menée par le chevalier Kantz qui se trouve successivement confronté à la dangereuse société secrète de la Sainte-Vehme, à un démon qui lui donnera bien du fil à retordre et enfin aux mystérieux et fascinants Hénokiens. On retrouve ici tout ce qui fait le charme des livres de P. Pevel : une intrigue bien ficelée et qui tient le lecteur en halène du début à la fin, des personnages attachants un univers extrêmement riche que l'on prend plaisir à découvrir et devant lequel on ne peut que s'émerveiller...

Le charme de ces romans tient aussi beaucoup à leur protagoniste, le chevalier Kantz, un personnage à la psychologie très fouillée et pour lequel on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie malgré son mauvais caractère et son côté bourru. Il s'agit là sans aucun doute du personnage le plus réussi de l'auteur, bien au dessus d'un Louis Griffont pourtant fascinant ou encore d'un capitaine La Fargue. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et c'est avec une petite pointe de nostalgie que l'on quitte la petite fée Chandelle, le faune Zacharios et son domestique simplet Feodor ou encore le Roi de Misère et sa cour des miracles revisitée. Une excellente trilogie donc, qui ne fait que confirmer le talent de P. Pevel qui figure à mon sens parmi les meilleurs auteurs français de fantasy actuellement.
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Nous voilà le long du Rhin, début du 17ème siècle, avec un dragon qui protège la ville, des fées demoiselles, des faunes et des centaures.
Un chevalier combat le mal, les puissances occultes.
Premier bouquin que je lis de cet auteur, et certainement pas le dernier !
Je me suis bien régalée aux côtés de Kantz, ce très secret chevalier, aux amis plus qu'originaux.
C'est entre la fantasy et le polar, et on ne s'ennuie pas une seconde !
Et en plus, on apprend plein de trucs sur les templiers, mais plutôt en Allemagne pour le coup.
Très bon moment de lecture.
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Je pense qu'après cette lecture, il va m'être difficile de faire une critique très originale. D'autres auront déjà dit ce que je vais dire.

L'originalité de Pierre Pevel, un peu à la façon d'Alexandre Dumas, est de situer situer son récit dans un contexte historique particulier. Et il va introduire dans son récit des éléments de fantastique, avec quelques touches d'horreur (en effet certaines descriptions sont plutôt sanguinolentes). Ça donne une ambiance particulière et propice aux surprises. Oui on rencontre goules, dragon, fée, faunes et centaures.

Le chevalier Kantz est ce genre de personnages que j'apprécie : au service du bien, sans hésiter à faire le mal, un personnage trouble, que les gens redoutent ou n'apprécient pas.

Face à lui, il y a des ennemis puissants, persévérants, prêts à tout pour arriver à leurs fins. Même s'en prendre à des innocents. en raison de leurs caractéristiques, Kantz ne pourra compter que sur lui-même, car il est le seul à Wielstadt à avoir les capacités pour combattre ses ennemis. Il est aussi le seul à n'avoir rien à perdre pour mener ce combat.

Par contre comme j'ai lu les trois romans sous la forme d'une intégrale, certaines descriptions étaient répétitives, pas loin du copier-coller même.

A par cet élément, plutôt mineur en définitive, j'ai découvert un auteur qui réussit une fusion entre fantasy et romans de cape et d'épées, comme si la dark fantasy s'était retrouvée dans un roman d'Alexandre Dumas.
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Grande amatrice de Pierre Pevel, dont j'ai adoré les séries des Lames du Cardinal et des Enchantements d'Ambremer, je me suis lancée dans la trilogie de Wielstadt...

Dès les premières pages, le décor est posé : un dragon protège une ville médiévale de la Rhénanie Palatinat, qui va connaître en cette année 1620 de grands bouleversements ; les guerres intestines entre protestants et catholiques font rage, tandis que des forces obscures sont à l'oeuvre...

On y retrouve le folklore classique de la fantasy, avec l'impertinence délicieuse de l'auteur : dragon protecteur, démons maléfiques, goules, gnomes, faunes et...coquettes fées-demoiselles, dont la lueur éclaire leur totale nudité !

L'intrigue ensuite, menée à la manière d'un policier : de curieux meurtres inquiètent le chevalier Kantz, qui mène l'enquête, soutenu de ses amis passionnés d'ésotérisme et des Templiers. Au fur et à mesure de l'enquête, la menace se fait plus proche, plus pesante, même si l'on ne doute pas un seul instant que le chevalier en viendra à bout.

Le premier tome est un bon roman de fantasy, de facture classique, avec néanmoins quelques longueurs et un parler des personnages pas toujours évident à suivre. Les deux autres tomes sont pour moi bien meilleurs : les longueurs disparaissent, les enquêtes sont menées tambour battant, et le passé du chevalier se dévoile peu à peu, prenant des tournures bibliques et légendaires dans le dernier tome...Dont la fin est tout simplement jouissive. A dévorer !
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On ressent les ficelles scénaristiques souvent, mais Pierre Pevel a réussi quelque chose que peu ont réussi à retranscrire pour le moment : la vision biblique et folklorique d'une époque avec ses mythologies. Quand il explique ce qu'est la Trilogie de Wielstadt, l'auteur nous parle plus d'une fantasy historique qu'une uchronie. Il retranscrit les coutumes et la vision des gens d'une certaine époque, jusque dans la langue, ce qui prolonge l'immersion jusqu'à la fin des trois volumes. le tout est orchestré dans un carcan de thriller et de polar qui vous empêchera de lâcher l'intégrale avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire.
Si le background est le meilleur atout de Pierre Pevel avec son imitation très réussie de la langue d'époque, on trouve dommage que certains mystères restent non élucidés : le dragon, la Dame en rouge ou encore Chandelle. Cette petite fée, je n'ai pas réussi une seule seconde à m'attacher à elle... parce qu'on e la connaît pas. Même le rituel étrange qu'elle actionne avec ses autres amies fées restent un mystère.
Pourtant, il y a un personnage dont on connaît très peu de choses sur lui, mais qui nous est tout de suite sympathique : le chevalier Kantz. L'auteur a réussi à en faire à la fois un personnage de plus en plus puissant et de plus en plus humain. Peut-être qu'en écrivant son roman d'une traite, Pierre Pevel aurait pu amener des indices plus en amont et moins segmenter son histoire. Les révélations sont très nombreuses dans le dernier volume et on regrette qu'une partie ne soit pas été lancée avant dans les deux autres intrigues, pour titiller un peu plus notre curiosité. Cela aurait pu éviter aussi que l'auteur soit contraint de nous réexpliquer à chaque volume le rôle et le passé de chaque personnage ou organisation...

Malgré ses défauts de "premier roman", La Trilogie de Wielstadt est une bonne intrigue de dark fantasy qui joue avec un background biblique et folklorique, ce qui le fait aussi bien osciller entre polar ésotérique que roman de fantasy. On ne se pose presque pas la question du classement tant il est hybride et apporte un souffle nouveau sur la fantasy. Mon volume préféré est le deuxième, parce qu'on est vraiment à la limite. le premier est simple mais accrocheur et le dernier... je l'ai lue une fois spoilée par une conférence de festival récent. C'est vraiment dommage parce que j'ai lu tout en comprenant tous les éléments avant leur révélation...
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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Il me tardait de lire cette trilogie d'un auteur qui figure désormais parmi mes favoris depuis que j'ai découvert, grâce à Livraddict, la trilogie des Lames du Cardinal.

Cette lecture fut un également un régal !

L'histoire se passe en 1620, dans une ville imaginaire du Saint-Empire germanique, ravagé par une longue guerre.

Le héros de cette trilogie est le chevalier Krantz, à mi-chemin entre le justicier et l'exorciste qui assume des missions pour les Templiers. Dans le premier volume, il est question de goules qui pillent et assassinent, répandant la terreur dans la ville. Pourtant, celle-ci bénéficie de la protection d'un énorme dragon, mais cette créature ancestrale ne peut rien contre les ennemis internes à la cité.

Dans son enquête, Kantz est épaulé, parfois, par le Lieutenant du Prévost, Rainer von Regenhalt, et quelques uns de ses amis, dont le bon géant Feodor, le nain Willemm, ou le faune Zacharios qui tient l'auberge de la Cigogne Noire. Ici en effet, les êtres humains cohabitent avec des créatures féériques ou des peuples anciens (Nains, centaures...).

Le premier chapitre des Ombres de Wielstadt s'ouvre sur une course-poursuite haletante entre une petite fée et un corbeau. Elle sera sauvée de justesse par Kantz, puis baptisée Chandelle. Une excitante entrée en matière car on trouve déjà tous les ingrédients de la trilogie, un héros solitaire, confronté à des événements magiques ou surnaturels... et d'horribles ennemis sous forme de goules (de bien répugnantes créatures...).

Dans le deuxième volet, il est question d'une très ancienne prophétie, d'une société secrète qui va causer bien des tracas, d'une cour des miracles et de son roi Misère, d'une mystérieuse Dame en rouge qui protège la cité, tandis que dans le troisième épisode, nous faisons connaissance avec le redoutable voleur de visages, une belle trouvaille même si j'ai regretté, un peu, les crimes plutôt glauques et les trop nombreuses références bibliques...

Les trois livres sont évidemment liés puisque nous retrouvons une bonne partie des protagonistes tout au long de la trilogie (malgré le départ ou la mort de certains d'entre eux), on reparle même de la Sainte-Vehme, entre autres. Tout comme dans les Lames du Cardinal, j'ai retrouvé ce plaisant mélange de fantasy et de roman d'aventures historiques. Pevel est un peu le fils spirituel d'Alexandre Dumas, et tout comme lui, il sait rendre ses personnages diablement attachants.

Je me suis plongée avec le plus grand des plaisirs dans ces récits qui m'ont permis d'ajouter un nouveau héros à mon panthéon personnel : Kantz est en effet le héros par excellence, solitaire et auréolé de mystère, l'un de ceux que l'on ne peut oublier.

Une chouette initiative des éditions Pocket d'avoir regroupé ces trois volumes.


Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Lecture étrange durant laquelle je n'ai cessé d'osciller entre déception et intérêt renouvelé. Déception car ni la couverture ni le résumé ne prépare réellement le lecteur à ce qu'il va découvrir au fil des pages. Quand on s'attend à un récit aux hautes envolées fantastiques, on ne peut qu'être déçu. Car, même si les éléments fantastiques sont effectivement présents, nous nous trouvons face à un roman policier et ses codes plutôt que face à un roman de fantasy épique et survolté. Cependant, et si le coeur nous en dit, bien entendu, il n'est pas malaisé de passer outre cette légère contrariété. Et si on aime un tant soit peu les romans policiers, évidemment. Roman policier aux forts accents historiques, dans le cas présent. Heureusement, c'est mon cas donc, de déception il a bien été question mais elle ne fut que de courte durée.

Dans "Les Ombres de Wielstadt", le décor est planté. Les origines de la ville, la présence protectrice du dragon, le contexte, brutal, de la guerre qui oppose les différents courants religieux de l'époque, l'auteur prend soin de patiemment mettre son univers en place. Univers réaliste car historiquement justifié. Mais teinté de fantastique grâce à la présence de faunes, de goules, d'esprits malfaisants. Et celle de Kantz et de sa main tatouée et vibrante à l'approche des forces du mal. Son enquête le mènera dans les méandres et les mystères de la Sainte Vehme victime d'un esprit vengeur. Dans "Les Masques de Wielstadt", le second volet, l'ennemi du Chevalier s'avère plus dangereux, plus coriace et mieux organisé que prévu. Et surtout, cet ennemi fédère ses objectifs. Prendre la ville et la vie de Kantz. Devenu presque malgré lui leur cible prioritaire. Et enfin, dans "Le Chevalier de Wielstadt", les mystères concernant notre atypique héros se dissipent et on apprend qui il est et pourquoi il est.

En définitive, ce fut une lecture agréable malgré des attentes déçues à cause d'une incompréhension entre le résumé et moi, lecteur en recherche de grands et larges horizons. Les contextualisations durant lesquelles l'auteur explique en long, en large et en travers ce qui, durant ces sombres années, se passe dans le Saint Empire Romain Germanique ne m'ont jamais parues verbeuses et ont toujours été intéressantes. Même si certains éléments étaient dispensables à la compréhension de l'histoire. L'utilisation d'une langue et de termes désuets ajoute une petite pointe dépaysante permettant une plus grande immersion dans le récit. Le Chevalier est un personnage riche et complexe dont le caractère taciturne et entier ne constitue pas un paradoxe insurmontable. On se prend presque d'affection pour lui alors que c'est exactement le genre de personnage que l'on sait n'avoir besoin de personne. J'ajouterais également que malgré que les méchants soient vraiment méchants, l'auteur évite l'écueil d'un manichéisme de base en donnant, aux deux camps, des circonstances atténuantes ou des caractéristiques appartenant, normalement, à l'adversaire. 

Pour conclure simplement, une bonne lecture.
Lien : https://unecertaineculture.w..
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L'intrigue se déroule dans les années 1620, à Wielstadt, ville créée de toute pièce par l'auteur et protégé par un dragon. C'est dans les murs de cette ville qu'évolue le chevalier Kantz, un homme cultivé et pieux, connaisseur des secrets de la kabbale et qui mène une quête solitaire contre les démons et les forces du mal…

J'ai savouré chaque page de cette relecture des aventures du chevalier Kantz. J'ai redécouvert les différentes intrigues et les protagonistes de ces romans. J'ai admiré avec quelle finesse Pierre Pevel mélange les styles dans cette trilogie : fantasy, uchronie, historique, thriller dans une intrigue aussi passionnante que haletante. J'ai pris plaisir à retrouver le monde qu'il a créé dans lequel l'ordre des Templiers a survécu, les guerres de religions font rage, les sociétés secrètes sont prolixes et où les combats à l'épée sont fréquants.

J'ai adoré suivre Kantz. C'est un personnage original, sombre, solitaire. Son histoire et son passé demeurent mystérieux pendant presque tout le roman et dont les origines sont surprenantes. Presque contre son gré, Kantz est pourtant entouré d'amis qui l'aident et le soutiennent : le faune Zacharios, Heide, Gunter Vecht, von Regenhalt et bien évidemment Chandelle qui apporte une touche de gaité et de légèreté au récit.

La plume de Pierre Pevel a encore fait mouche même si, j'ai regretté quelques répétitions au niveau des descriptions (ah les lèvres purpurines de Reinecker) et quelques longueurs au niveau des explications religieuses. Mais peut-être est-ce du au fait que j'ai lu ces trois romans à la suite.

Cette relecture de la trilogie de Wielstadt m'a fait réaliser à quel point j'apprécie le chevalier Kantz tout en me faisant redécouvrir son histoire. En tout cas, je ne peux que vous conseiller de lire du Pierre Pevel si ce n'est déjà fait !
Lien : https://tassedeculture.com/2..
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Cela fait plusieurs livres de cet auteur que je lis et je dois dire que j'aime beaucoup ses univers.

Dans cette trilogie de cape et d'épée mêlée à de la fantasy, j'ai trouvé le Chevalier Kantz très attachant et touchant. Il se sacrifie en défendant la ville et ses habitants contre le Mal.

A lire absolument !
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Ce roman de capes et d'épée historique prend l'étiquette de Fantasy grâce aux apparitions fugaces d'une fée, d'un gentil dragon, de démons, de faunes et de centaures. le héros principal lui-même s'est vu doté de pouvoirs magiques par Saint Michel qui lui a sauvé la vie afin qu'il puisse lutter contre le diable et ses démons. J'ai dévoré les 750 pages de la trilogie.
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