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4,07

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si j'avais su que c'était bon à ce point, je n'aurais pas attendu si longtemps !
Cette trilogie de Wielstadt est un beau pavé, mais je n'ai pas vu ma lecture défiler tant j'ai été captivé.
Maîtrise, solidité, cohérence, autant de termes qui pourraient définir mon sentiment sur cette lecture.
Si l'on ajoute le cadre historique (guerre de trente ans), une trame mettant en scène des sociétés secrètes de l'époque et un exorciste qui pourrait être le frère caché de van Helsing, nous avons là un paquet d'ingrédients particulièrement intéressants.
Je ne sais pas si le fait de mélanger Histoire et fantasy suffit à parler d'uchronie, en tout cas l'auteur va nous instruire sur un épisode majeur des guerres de religions européennes tout en évoquant certaines sociétés secrètes de l'époque ainsi que certains textes connus ou moins connus.
Pour un coup d'essai Pierre Pevel avait frappé assez fort, son personnage du chevalier Kantz est parfait en exorciste taciturne et froid, tout entier dévoué à sa mission de combattre le mal sans concession.
Le récit est sobre et précis, les chapitres courts et concis, les dialogues de haute tenue et l'ambiance parfaitement sombre, on peut parler de dark fantasy sans hésiter, car c'est une histoire résolument dure et souvent brutale, âmes sensibles...
Trois tomes et trois histoires complètes, même si le fil rouge reste globalement le même, un personnage principal à la personnalité très fouillée et mystérieuse, un contexte détaillé sans tomber pourtant dans l'excès de description.
Un mélange étonnant mêlant un bestiaire de créatures fantastiques tels que : fées, centaures, faunes et même un dragon ! Mais aussi des créatures sombres, démons et autres goules.
L'auteur réussi à nous tenir en haleine jusqu'au bout avec une fin assez surprenante.
Je crois que je viens de signer un bail avec Pevel ;)
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Cela fait déjà un petit moment que j'ai lu cette trilogie de Wielstadt de Pierre Pevel. C'est la première fois que je fais une incursion dans l'oeuvre de cet auteur. Cependant, j'avais repéré ce livre depuis au moins 2 ans au gré de mes flâneries sur Babelio et sur le net.
Disons-le tout net, j'ai été sous le charme de cette histoire dès les toutes premières pages, et j'ai vraiment adoré cette lecture !
Que ce soit le style, que j'aime beaucoup et qui met en place une ambiance très particulière au rythme très enlevé, ou que ce soit l'histoire ( qui n'est pas sans évoquer un cousinage avec Alexandre Dumas ), je suis devenue accro de ce livre au point de le terminer en très peu de temps.
Parlons d'abord de la ville qui a donné son nom à cet excellent roman. Wielstadt, cité médiévale traversée par le Rhin en plein Saint Empire germanique. Cette ville, où vont se passer les trois quarts de l'histoire est superbement décrite par Pierre Pevel. Il nous emmène à travers les ruelles et les méandres de cette cité, on s'y croirait…Et puis, elle a quand même une sacrée caractéristique, celle ville : un dragon veille sur elle depuis toujours…
La période historique, (nous sommes aux débuts de la guerre de Trente ans) est restituée avec beaucoup de réalisme sans pour autant alourdir l'histoire. On sent qu'il y a eu un sérieux travail de documentation et de recherche de la part de l'auteur.
Et les personnages me direz-vous ? Avant de céder la place au personnage principal, je voudrais juste évoquer la galerie de ceux qui l'entourent. J'ai franchement adoré la petite fée Chandelle, le faune Zacharios et bien d'autres. le chevalier Kantz, quant à lui est donc le héros de cette histoire. Un héros sombre, qui s'il manie avec beaucoup de style et de panache l'épée a encore bien d'autres talents. A mi-chemin entre un policier et un exorciste, il semble vouer son existence à la poursuite de bien étranges créatures et sociétés secrètes qui paraissent avoir pris Wielstadt comme terrain de jeu. J'ai beaucoup aimé ce personnage, qui m'a inévitablement fait penser à un certain mousquetaire. Mais un mousquetaire avec moins d'humour et bien plus torturé il faut le dire.
Cette trilogie se lit très rapidement, car Pevel sait franchement raconter une histoire avec art et talent. On ne s'y ennuie pas une seconde et cette plongée dans une période de l'histoire que je ne connais pas très bien a été fort intéressante.
Évidemment, j'ai l'intention de continuer ma découverte de l'oeuvre de cet auteur, que ce soit avec les Lames du cardinal ou le cycle du Haut-Royaume.
Une très belle découverte et puis c'est tout !

Challenge Pavés 2018
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Je suis une grande fan des Lames du cardinal et en attendant le tome 3 en poche ,j'ai découvert cette trilogie .
Grand bien m'en fasse car c'est aussi une merveille . J'ai pensé être déçue par rapport aux Lames mais c'est aussi bon !
Bien sûr le style de l'auteur me plait énormément ,la langue ainsi que le fait de mêler un contexte historique avec de la fantasy . Mais son point fort c'est aussi ses intrigues et ses personnages . le chevalier Kantz est une fine lame ,intelligent tout autant que mystérieux et très attachant . Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants ! Les trois tomes nous tiennent en haleine même si le deuxième est un peu moins palpitants que les autres . le final est juste parfait .
Un gros coup de coeur donc qui ne me fait attendre que plus impatiemment la conclusion des Lames du cardinal .
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D'ores en avant, je n'aurai de cesse de le clamer haut et fort : Pevel est un authentique génie ! Et Wielstadt, point de départ d'un itinéraire brillant, ne me fera pas changer d'avis. Bien le rebours !

On retrouve dans les venelles glauques et enténébrées de la cité germanique ce qui deviendra par la suite sa griffe : d'obscures cabales intelligemment construites, un contexte historique pointilleux savamment rehaussé d'ingrédients empruntés à l'imaginaire, et surtout, des personnages esquissés avec une épaisseur et une finesse de trait rarement égalées.

Mais Wielstadt est bien plus qu'une simple rampe de lancement pour son auteur. Avec son atmosphère mature et délétère, ses reîtres fielleux et sanguinaires, la rugosité des sentiments, elle suinte du charme vénéneux de la Dark Fantasy.

Fleuron parmi les fleurons, cette trilogie, aboutie de bout en bout, porte le genre à son plus haut sommet. Cocorico !!
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Merveilleux mélange d'historique et de fantasy, avec dragon, chevaliers et guerres de religion.

Bon, d'entrée de jeu, il y a un dragon, mais il n'a pas un grand rôle dans l'action. Il plane comme une ombre au-dessus de la ville pour la protéger.

Le héros est un mystérieux chevalier qui chasse les démons et cherche à combattre le mal qui se cache dans la ville. Si globalement on se trouve dans l'Europe du début du 17e siècle, on a aussi toute une panoplie de personnages fabuleux : le Roi misère qui règne sur une « cour des miracles », des créatures hybrides comme des faunes et des centaures, et même des démons et des anges.

On assiste à des crimes horribles, des tortures et même un odieux « voleur de visage ». On rencontre des Templiers et on découvre des luttes de pouvoir entre les sociétés secrètes de la Sainte-Vehme et des Rose-Croix. Comme les Templiers, ces sociétés secrètes ont vraiment existé.

Beaucoup d'actions, un contexte historique et des protagonistes intéressants, une belle lecture pour se changer les idées, loin des problèmes de l'inflation et des changements climatiques.

Un bémol, lorsqu'on a trois livres indépendants reliés ensemble dans une intégrale, on subit des descriptions répétitives qui servent à situer le lecteur qui n'a pas lu le tome précédent. Ces descriptions semblent parfois des copier-coller qui provoquent une « impression de déjà lu » qui me sort de l'histoire. le même agacement que suscitent des tics de langages, des expressions répétées comme les « lèvres purpurines » du vilain Reneicker.
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Fini ! Oualala ! Que d'émotions !
Un nouveau coup de coeur, mais un (tout petit) regret : j'aurais du lire cette trilogie avant de lire "Les lames du Cardinal". Oui bon certes ne connaissant pas du tout l'auteur je ne pouvais pas le savoir.

Je vous explique. C'est très différent, mais un peu pareil. Comment ça je ne suis pas claire ?!

Dans la construction de l'intrigue, cela ressemble beaucoup aux lames. le premier tome est un tome de mise en place, Pevel campe ses personnages, dont son personnage principal, Kantz, mystérieux au possible, sa ville (qui, contrairement à Paris dans "Les Lames", n'existe pas, mais où on finit par s'y retrouver quand même "comme si on y était !), campe l'ambiance, historique, bourré de références aux sociétés secrètes de l'époque. C'est à la fois passionnant et très intriguant, le tout dans la toujours belle écriture qu'on connait à cet auteur.
Il a vraiment un don pour les descriptions, que ce soit des quartiers, des personnes, des combats, on les VOIT, on s'y croirait, c'est criant de réalisme, même quand il s'agit de magie et de démons.

Sur le fond, c'est différent, forcément.
Comme dans "Les lames", les 3 tomes sont 3 histoires différentes, mais qui se rejoignent dans le troisième. C'est archi-maîtrisé, la révélation de la fin du 3ème tome est époustouflante, perso je n'avais rien vu venir !!!

Bref, j'ai adoré (et j'ai mis aucun spoiler, comme ça même les plus curieux seront obligés de le lire pour tout découvrir).
Nouveau coup de coeur (à force je suis en train de tomber amoureuse de Mossieur PEVEL...).

PS : Pourquoi aurais-je du la lire avant "les lames du Cardinal" ? Tout simplement parce que les références aux mousquetaires et à Dumas, on ne les retrouve pas ici... C'est tout. A part ça, c'est juste grandiose.
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Une ville, un dragon, un chevalier exorciste…

Les plus : Une intrigue palpitante, rythmée par des combats de cape et d'épée, des complots, des être malfaisants. Un côté fantastique avec l'introduction de fées, faunes, goules, dragon… Un dénouement sur les origines du chevalier Kantz complètement inattendu. Une uchronie sur fonds de guerre de religions allemandes au 17ème siècle. Une atmosphère sombre qui se rapproche par moments de la Dark Fantasy. Des personnages attachants, même dans leur noirceur la plus totale.

Les moins : On remarque que d'une série de livres à une autre, chez Pevel se dessine un profil de personnage masculin identique. Ainsi, le chevalier Kantz se rapproche de la Fargue des Lames du Cardinal avec un esprit un peu plus torturé. de même, comme dans les Lames, on retrouve une société secrète qui tente d'accéder au pouvoir par l'intervention de forces obscures. Les deux séries pourraient se dérouler dans le même univers si ce n'est l'utilisation différente des dragons.

En résumé : Une uchronie très réussie avec un univers riche et des enquêtes palpitantes par l'un des plus grands auteurs de Fantasy française.
Lien : http://portdragon.fr/la-tril..
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J 'ai lu l'intégrale de cette trilogie en Pocket (l'édition est de 2011). Donc super j'ai les trois tomes en un. J'ai été conquise par l'écriture de Pevel, je ne connaissais pas cet auteur. Il a une écriture fluide, un vocabulaire très châtié de l'époque : un peu à l'Alexandre Dumas (ce qui me plait bien, j'aime les vieilles tournures de langage). Je l'ai lu avec plaisir
Le livre a un côté capes et d'épées mêlé de fantastique et de sciences occultes. le mélange est super. le chevalier Kantz a tout du héros mystérieux, charismatique, sûr de la mission à accomplir (combattre le mal et les forces obscures).
Les personnages proches qui l'entourent (La petite fée Chandelle, Heide sa gouvernante, Stéphan son commis, ainsi que tous ces amis, apportent une touche de fantaisie et de bien-être au chevalier et en même temps allègent l'atmosphère qui est quand même parfois très noire.
Les trois parties sont très différentes (j'ai préféré la première et la troisième pour l'intérêt de l'histoire) mais la deuxième était importante pour la mise en place de certains personnages utiles à l'intrigue.
La personnalité du Chevalier Kantz, exorciste et tueur de démons, personnage tourmenté et à la fois attachant, est plein de charisme.
Le fantastique est là, mais on pourrait quand même se croire dans un bon roman de capes et d'épées comme il en existait avant.
De plus le fait de mêler des événements historiques réelles et cette quête du chevalier est bien réussi.
Pour moi un gros coup de coeur.
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Au cours des trois livres, nous suivons le chevalier de Kantz, un personnage bien mystérieux dont on ne connaîtra quasiment rien jusqu'au dernier tome. Même après le troisième livre j'avais encore quelques questions mais j'étais en tout cas loin d'imaginer son histoire et j'ai apprécié être complètement surprise. Les autres personnages sont sympathiques même si tout tourne autour de son personnage principal et que les personnages secondaires viennent surtout le mettre en valeur. Qu'ils soient sympathiques ou antipathiques, j'étais contente de les retrouver de tome en tome.

On se retrouve au XVIIe siècle dans un monde où les forces du bien et du mal s'affrontent et dans lequel les peuples légendaires côtoient les hommes. Les livres sont construits comme des livres policiers et j'ai beaucoup aimé le suspense et la tension que l'on avait. Si chaque tome a sa conclusion, ils ont tous aussi une trame de fond.

J'ai vraiment apprécié l'univers et les enquêtes plutôt sombres que le chevalier doit résoudre. On peut dire qu'il n'est pas ménagé et qu'il a affaire avec des forces maléfiques plutôt violentes – il y a des meurtres pour lesquels il ne faut mieux pas avoir trop d'imagination tellement ils sont bien décrits. J'ai aimé l'ambiance qui se dégage de la ville, une vraie ville du XVIIe siècle que l'auteur décrit très bien. C'est comme si on y était!

Les trois livres se passent sur quelques années mais on y retrouve la ville de Wielstadt et des personnages communs pour ne pas nous perdre. Il y a beaucoup d'éléments historiques sur lesquels s'appuie l'auteur et si parfois je m'y perdais un peu – ce n'est pas une période que je connais très bien et entre les guerres et les histoires politiques… – c'était tout de même très intéressant.

J'ai refermé la saga plutôt contente du dénouement car j'ai pu lire les trois livres d'un coup mais je pense que si je les avais lus séparément, j'aurais eu un goût de trop peu car il y a clairement une ouverture pour une suite et que chaque tome est relativement court.
Lien : https://latetedansleslivres...
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Epoustouflant!

Ayant déjà lu Les lames du cardinal, du même hauteur, j'avais de grandes attentes de la part de l'auteur. Et je n'ai pas été déçue, loin s'en faut.

Cet ouvrage, bien que reprenant les ingrédients clefs des livres du genre, une lutte bien/mal, des créatures féériques ou maléfiques, parvient néanmoins à se distinguer grandement du lot.
Cela commence pour le décalage spatio-temporel choisi. "Mais me diriez-vous, cela est commun, mille autre série du même genre propose un décalage de ce type. "
Oui mais l'originalité ne repose pas dans le fait d'avoir choisi un décalage, mais dans le choix même de celui-ci, très différent de ceux communément usé, aussi bien au niveau de l'époque, que du lieu.

Car c'est dans l'Allemagne ravagée par la guerre de trente ans que nous projette l'auteur, et même si l'intrigue se passe "à distance", les effet de celle-ci se font ressentir jusque dans... Wielstadt.

Wielstadt, ville imaginaire, magique, étrange, enchantée et enchante. Au premier abord, tout à fait ordinaire, une ville commerciale à mille autres semblable. Mais c'est sans compter son gardien. le dragon. Et là encore, on ne peut que s'incliner devant l'auteur, qui n'a pas sur usé de ce dragon, lui laissant sur la fin la même mystérieuse distance qu'au début. Présence lointaine, mais omniprésente dans tout le récit, il contribue à la magie de l'histoire.


Maintenant que le décor est posé, rentrons dans la ville sur les talons de Krantz.
Krantz, qui a tout d'un chevalier errant, tout en étant autre. Solitaire, renfermé, torturé même, il dégage de lui quelque chose de particulier, quelques mystères dont il nous brule de soulever le voile...
rarement on ne vit héros plus tourmenté par le doute, et ceux jusque dans la fin qui est pour le coup, vraiment unique.

Un héros sombre s'accordant merveilleusement aux temps sombres qu'il traverse. Et aux sombres intrigues dans lequel il se trouve plonger.
Car oui le mal n'est jamais bien loin, entouré de brume, l'Ombre, possède mille visages, mille agents, et c'est à eux que Krantz doit faire face, au prix de grande souffrance.



Que dire encore... plus j'avance plus je mégarde dans mes intentions, comment vous dresser un tableau juste de ce livre sans trop en dévoiler?
Et bien ce conseil, fort simple au demeurant: lisez le, vous ne serez pas déçu!
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