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Citations sur Joueuse (108)

Son père avait raison, il faut jouer avec le système, baiser les plus faibles et gagner. Coûte que coûte.
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La Française des jeux fait son beurre sur le dos des désœuvrés qui, à force de se dire que dix euros c'est pas grand-chose, engloutissent leur loyer, se rabattent sur les prêts à la consommation pour boucler les fins de mois, et se noient dans les agios.
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Baloo s'époussette les mains. Autour de lui gisent Riton et trois pirates venus à la rescousse. Ils pensaient ratonner du négro pour le sport, ils se retrouvent éparpillés sur un champ de bataille, façon Game of Thrones.
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Tu sais ce qui ferait du bien à des types de ton espèce ? De vous retrouver ligotés et de voir un mec traiter votre mère comme vous traitez les femmes, et que vous puissiez rien faire. Vous prendriez enfin conscience de votre pitoyable médiocrité.
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Il plaide coupable, comme la moitié de la société qui préfère porter des œillères pour ne pas voir les clodos crever dans la rue, les migrants squatter sous les tentes les mineurs de l'Est tapiner sur les boulevards, et, une fois bien au chaud sous son toit douillet, range son ersatz de bonne conscience à côté du balai à chiottes.
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– Salut, Zack, ça roule ?
– Salut, Dédé.
Serrage de pince rouillée. Dédé se siffle sa Suze sans prendre la peine de remercier le barman habitué qui lui en ressert une aussitôt. Issu d’une autre époque, avec sa face de Krasucki, son mégot rivé aux chicots, son béret en tweed et sa diction que des décennies de Suze ont rendue aléatoire, on croirait Dédé tout droit sorti d’un syndicat de cheminots, et c’est exactement ce qu’il a été toute sa vie. En parallèle, il arrondissait ses fins de mois difficiles grâce à ses doigts de fée et à son aptitude à la filouterie aux cartes. Il poursuit cette carrière durant sa retraite, aussi miséreuse que son salaire d’ouvrier du rail. Dédé ne paie pas de mine, et c’est là son meilleur atout. Sous son camouflage de pilier de bar de Roubaix, il est plus affûté qu’un Opinel, il se taillade du joueur imprudent façon jambon, et ne laisse pas un gramme de bidoche autour de l’os. En tant que syndicaliste, il a perdu plus d’un combat face au rouleau compresseur capitaliste, la faute à la picole et à l’injustice sociale, par contre en tant que joueur, il en a essaimé derrière lui du rupin dépouillé. Modeste vengeance du peuple.
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Le père ne voulait pas que son fils trime comme un con. Faire les trois-huit, compter les mois avant la retraite, compter les semaines avant les vacances, compter les heures avant la fin de la journée. « Tant qu’à compter, compte les cartes », il lui disait. Tout ce qui se joue avec de l’argent au bout, son père l’a enseigné à Zack quand il était gamin. Dès que ça nécessitait réflexe, stratégie, veine, arnaque, il lui expliquait les rouages. Son vieux lui a tout appris, de l’appât du gain à la méfiance de l’adversaire. Il lui rabâchait que la société est fondée sur le mensonge : « L’État t’arnaque, les impôts te volent, ton patron te ment, ta femme te trompe, y a pas de raison de rentrer dans le rang. T’es pas un mouton. Sauf si t’as un penchant pour les abattoirs. Tu veux finir à l’abattoir, toi ? »
« Non », répondait le petit Zack décontenancé par la logorrhée paternelle.
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On ne peut pas passer ses soirées à bluffer et enchaîner sur des nuits à exprimer des sentiments. Encore faudrait-il en avoir. A force de les cacher aux autres, et à lui-même, Zack finit par se demander s’il n’est pas mort à l’intérieur.
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Pliée dans le fossé comme dans une presse hydraulique, la BX repose sur le toit, le pare-brise enfoncé dans le sol, un des flancs embouti contre la pente, l’arrière est tordu en L, l’autre aile en V. A l’Argus, la caisse vaut plus rien, par contre elle doit pouvoir trouver sa place dans un musée d’art moderne.
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Avec elle, la peur. Son corps se détend. Son cœur cesse de suffoquer. La souffrance fait place au plaisir, l’appréhension,au désir. Zack profite de chaque baiser, de chaque caresse. Le souffle de Maxine dans son oreille, il n’a jamais rien entendu d’aussi érotique. Le frémissement de son ventre, sa main qui s’accroche à son avant-bras.
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