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sur 581 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Pire que les ouvrages de développement personnel, il y a les ouvrages de développement personnel pour les femmes. Je dois avouer que, dès le départ, le « archétype de la femme sauvage » écrit sur la couverture m'a fait un peu peur et serrer les dents. Mais qu'à cela ne tienne, c'était parti pour près de 650 pages. Un long, très long, trop long voyage…

Le principe n'est pas si mal : l'auteure nous raconte des histoires issues de longues traditions, des contes qui ont parfois bercé notre enfance, pour ensuite les décortiquer, en tirer du sens et en extrapoler des conclusions. Et c'est là que ça se corse. Car aucune de ces étapes n'est plaisante, pas même la première. La faute à une écriture (ou à une traduction) à mi-chemin entre l'oralité et l'écrit, mais qui ne rend pas du tout. Et l'auteure de nous expliquer tous ses petits trucs pour animer le récit. Grincements de dents. Clarissa Pinkola Estés semble par la suite confirmer le peu d'estime qu'elle place en ses lectrices (et peut-être quelques lecteurs aussi) : non contente de nous expliquer comment elle écrit, elle nous raconte, nous reraconte, nous explique, nous réexplique et nous surexplique toutes les étapes de tous les contes. En fait ce que je veux dire c'est qu'elle raconte trois fois chaque morceau de chaque récit en même temps qu'elle en tire ses conclusions. Je ne sais pas si vous avez saisi parce que ce n'est que la troisième fois que je le dis, mais ça se répète encore et encore et c'est agaçant. Crissements de dents. On passe ensuite à la phase psychanalysante, essentialisante, donneuse de leçonante et quelque peu gerbante de son propos. Et je n'y ai trouvé rien d'intéressant, seulement de quoi susciter soit mon mépris soit ma violence. Vomi entre les dents.

Si je n'ai pas réussi à saisir la subtilité et l'intelligence de ces Femmes qui courent avec les loups, c'est que je n'ai sûrement pas atteint le degré de clairvoyance et de sauvagerie nécessaire. Peut-être que sous drogue ça passe mieux. En attendant, je vais me resservir un verre et lire autre chose pour m'interroger, encore, toujours, sur les femmes, qu'elles soient sauvages ou non.
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Très déçue!
Obscur, répétitif, obscur et répétitif...
On y trouve à boire et à manger, mais rien de vraiment concret...
Ah si, j'ai considérablement augmenté mon stock de contes mais même dans ce domaine, l'auteure ne vaut pas Bruno Bettelheim...
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Abandon en page 61. Je n'ai pas tenu jusqu'à la page 100, comme je m'y astreins toujours quand un livre ne me plaît pas. Je ne suis définitivement pas faite pour la psychanalyse. Quant à lire des ressources fondamentales sur le féminisme, je vais orienter mes lectures dans une autre direction.
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C. Pinkola Estés se propose de retrouver la part sauvage féminine en étudiant les contes. Elle postule une nature de la femme étouffée par la société et se donne pour rôle de la révéler aux femmes, pour les libérer. Cet ouvrage est un best-seller au long court. Il est permis de trouver ce propos flou et d'un lyrisme redondant.
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On m'a offert ce livre à mon anniversaire et je comprend pourquoi. Je comprend ou l'autrice veux nous mener et ce qu'elle essaye de libérer dans chacun de nous. Les travaux intra-personnels dont elle parle je les ai effectués seule durant ma jeunesse et la « femme sauvage » en moi a deja repris sa place depuis longtemps mais ce n'est pas particulièrement ce qui a fait de ce livre une plaie à lire. Premièrement les 600 pages qui constituent cet ouvrage sont majoritairement de la paraphrase, tout est dit re-dis et re-redis je pense que sur certains passages on pourrais facilement sauter 20 pages et toujours en être au même point… Ces répétitions nous infantilise, comme si la capacité de réflexion, d'interprétation de la femme moyenne ( car ce livre est clairement indiqué pour les femme) ne suffisait pas pour comprendre ce que l'auteure veut dire…. de plus, d'un point de vue très personnel j'ai énormément de mal avec ce développement dédié à « la femme ». Pourquoi ne prendre pas prendre le point de vue de l'humain, comment oser imaginer que toutes les femmes se reconnaissent les unes les autres et qu'aucuns homme ne peut se sentir proche du groupe des femmes ? n'est ce pas la encore crée un clivage que trop présent dans nos sociétés ? il m'a fallu 9 mois pour le finir, et c'est avec soulagement que je le ferme enfin définitivement.
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