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Citations sur De profundis (25)

Qu’est-ce que cet amour maternel dont tout le monde parlait, consumant, aveugle, inconditionnel, infini ? Toutes les mères doivent éprouver ce sentiment, paraît-il, et en être transfigurées. Mères, pour toujours et à jamais. Roxanne est dénaturée. Quelque chose en elle ne s’est pas produit à la naissance de Stella, alors que l’infirmière la couchait sur son ventre. Le visage chiffonné, les mains fripées et tendues vers le vide ne l’avaient pas émue.
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Il est plus commode de s'en remettre à un juge suprême et invisible, dans un futur très lointain, que d'affronter sa culpabilité ici et maintenant, pour soi et pour tous.
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Elle pensa à cette phrase de Woody Allen : "Je n'ai pas peur de la mort ; je préférerais simplement ne pas être là quand elle arrivera."
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Si Stella avait quelque chose en commun avec elle, ce devait être ça, cette incapacité à aimer, à se donner, à recevoir l'autre avec un total abandon, sans calcul, sans intérêt, sans peur.
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Crois-tu vraiment qu'on puisse réparer par quelques mots le tort fait pendant des années ?
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Le Christ avait promis la résurrection et la vie éternelle. C’étaient des contes de bonnes femmes. Qui d'ailleurs voudrait de l'éternité ? Une existence humaine est suffisamment pénible pour qu'on ne désire pas la prolonger indéfiniment. Et pourtant, de quoi l'homme serait-il capable pour gagner quelques heures, quelques malheureuses minutes sur la mort, pour faire durer quelques secondes encore son existence imbécile ?
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La maladie semblait traîner derrière elle toute une panoplie d'autres catastrophes : le climat avait définitivement tourné au vinaigre ; tempêtes, pluies diluviennes, raz de marée, canicule étaient au rendez-vous, et plus seulement dans l'hémisphère sud; c'était comme si Ebola avait donné le signal à la nature de laisser libre cours à sa vengeance aveugle. Le grand cortège des fléaux menait triomphalement sa farandole autour de la Terre, où le maintien de la vie tenait véritablement du miracle. Beaucoup d'espèces avaient bien sûr définitivement replié leur parapluie, mais l'homme, indestructible chancre, refusait absolument de cesser d'être.
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On était tous égaux devant Ebola. Une nouvelle peau, un ventre dégraissé, un cœur ou un foie synthétiques ne vous donnaient aucun privilège face à la maladie. Elle n’en avait rien à foutre que vous ayez un corps de trente ans tout frais tout neuf alors que vous aviez déposé les soixante
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Dans un futur assez proche , le monde est ravagé par de nombreux fléaux .
La planète est décimée par un virus et dans Bruxelles vit Roxanne qui vend des médicaments frelatés pour survivre .
Un jour à la mort de son mari , elle récupère sa fille qu'elle a abandonnée ..
Pour lui donner une vie meilleur elle s'enfuit à la campagne dans un village ou elle a vécu étant plus jeune ...
Mais dans la demeure une présence se fait ressentir .....
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L'avenir. C'était un mot qui sonnait creux, un peu vide de sens. Mais elle voulait grandir, aimer, vieillir. Même dans un monde en déroute. Même si le ciel restait noir pour toujours et que les oiseaux en tombaient raides morts, comme elle en rêvait parfois.
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