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Je remercie Babelio et les éditions La Baconnière pour l'envoi de ce livre. Je l'avais sélectionné car cette femme m'avait intrigué ainsi que son parcours inconnu.

Je m'attendais à trouver une biographie d'Anita Pittoni (1901 – 1982) et non un texte écrit par elle. La première surprise passée, je me suis laissée porter par son style et son histoire intrigante. Malgré son style agréable, je ne sais pas exactement ce que je lis, une histoire ou une biographie romancée… La narratrice nous parle à la première personne mais on ne sait pas qui elle est, chaque chapitre semble indépendant dans la narration. C'est vraiment très étrange, j'ai du mal à lire quand je ne sais pas où je vais… En lisant les deux autres critiques pour ce livre, j'en ai appris un peu plus sur cette histoire. C'est donc Anita Pittoni qui se narre, se raconte voire qui analyse ses émotions et ses réactions au gré des évènements qui ponctuent sa vie. C'est une lecture curieuse car par moments, elle est à la limite du fantastique, des rêves et de ce que peut créer une imagination trop fertile. Un style alternant entre le psychologique, le policier et le fantastique, tout en étant poétique. Elle nous raconte ainsi des tranches de vie mais tous ne sont pas forcément intéressant, enfin pour moi. Je finis par stopper définitivement ma lecture car je ne sais jamais où je me suis arrêtée malgré le marque page, je ne gardais quasi aucun souvenir des pages précédentes. Je trouve son style très aérien mais plus j'avance dans les pages et moins je retiens ce que je lis. J'aurais aimé le finir, il ne fait que 200p mais j'avance de moins en moins vite dans cette lecture et elle a plus tendance à m'endormir qu'autre chose. J'ai donc abandonné cette lecture à seulement 75p.

Comme vous l'aurez compris, cette autobiographie est une déception pour moi, le style de l'auteur est vraiment trop aléatoire. Je ne m'attendais également pas à ce type de littérature ni de format, je n'y ai finalement que très peu adhéré. J'ai bien aimé certains chapitres mais trop peu pour m'aider à maintenir mon attention. Dommage pour moi car d'après les autres critiques, j'ai loupé une chouette rencontre avec cette femme originale. Je conseille néanmoins aux amateurs de biographies et de questionnements psychologiques de découvrir ce livre. Il n'est clairement pas fait pour moi mais j'aurais quand même essayé de le lire pour pouvoir m'en faire un maigre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Quel charme se dégage de ce recueil!
C'est un peu paradoxal, parce qu'en même temps l'auteure nous fait partager ses anxiétés, voire ses angoisses. Mais jamais elles ne virent au tragique.
Styliste, puis éditrice après la seconde guerre mondiale, et écrivaine toue sa vie, Anita Pittoni a été une figure marquante de la vie intellectuelle triestine. Et la ville de Trieste est une singularité en Italie et même en Europe. Ville de culture, au carrefour de l'Europe centrale et de la Méditerranée, elle rassemble des hommes et des femmes d'origines très diverses qui constituent un milieu culturel très riche.
Les textes ici réunis, la plupart initialement publiés en 1971, baignent dans une atmosphère onirique. Certains pourraient se lire comme de purs récits de rêves. Ils sont quelquefois dérangeants ou menaçants, presque à la manière de Kafka. Mais ils sont plus rassurants. On songe plutôt (c'est le cas de le dire) à Paola Massino ou à Elsa Morante chez qui les atmosphères oniriques sont fréquentes également.
Par ce biais, l'auteure dévoile son intimité, vers la fin de sa vie, avec une sincérité sans complaisance. Et on se prend à regretter qu'elle n'ait pas consacré plus de temps à l'écriture. Il reste donc à déguster ce qui existe.
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Auto-portrait en inquiétude. Dans une série de récits, de nouvelles pleines de basculements, toujours à la première personne, toujours à l'écoute d'échos fantastiques, Anita Pittoni capture les angoisses et les retours d'une sensibilité magnifiquement déchirée. Dans sa très forte cohérence composite, Confession téméraire tend un miroir, onirique et inquiet, à notre besoin de transparence intime.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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a Masse Critique de Babélio offre des aventures littéraires inattendues. Encore merci à Babélio et aux éditions La Baconnière!  Je n'aurais sans doute pas tenté cette lecture et j'aurais raté une rencontre rare avec Anna Pittoni.

Anna Pittoni (1901 - 1982) fut une créatrice de mode, une styliste et une figure de la vie de Trieste, sa ville. Elle se tourna vers la vie littéraire et publia des recueils de prose poétique.En 1949, elle fonda la maison d'édition  lo Zimbaldone. Bien trop ignorante de la vie littéraire italienne d'alors, je n'avais jamais entendu parler d'Anna Pittoni ni de Roberto Balzen ou d'Umberto Saba. Wikipédia m'a appris que le nom de Zimbaldone faisait allusion à Leopardi , et que ce mot avait donné sabayon en français. 

Le recueil Confession Téméraire rassemble deux ouvrages Les Saisons  et Promenade sous les armes (1971) ainsi que de textes Cher Saba et La Cité de Bobi. Ces textes courts publiés séparément sont cependant homogènes : ils ont pour narratrice Anna Pittoni, elle-même qui se raconte, s'analyse devrais-je peut-être oser. En filigrane, un amour, un homme qui lui a offert un bouquet de cyclamen, dont le retour cause une joie indicible mais qui provoque parfois la jalousie (deux chapitres sont intitulés "jalousie"). Certains récits sont oniriques, la limite entre rêve, cauchemar et réalité est floue. 

Ce n'est pas une lecture facile. Je ne suis pas entrée tout de suite dans l'histoire. J'ai relu le matin les pages de la veille parce que j'étais perdue. J'ai dû apprivoiser la narration qui semblait ne mener nulle part. Puis je me suis laissé embarquer dans cette atmosphère étrange enchaînant les images comme dans un rêve. 

Certes, les différents chapitres ne m'ont pas tous séduite, je me suis un peu ennuyée dans des détours qui égarent la lectrice. Par surprise, une image comme celle de la pelote de chanvre bleue, chevelure de sirène, m'a ravie.  je me suis attachée au petit bouquet de cyclamens qui revient plusieurs fois. Ces histoires de jalousie avec leur chute inattendue m'ont aussi beaucoup plu.

Lecteurs de romans d'action passez votre chemin, les lecteurs contemplatifs trouveront leur bonheur. Ceux que l'analyse psychologique passionne aussi. 
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.
Cette lecture a été assez ardue pour moi ... j'ai trouver le style peu accessible et le format assez étrange. Pas forcément un immense moment de lecture mais très belle découverte de son auteure : une belle artiste d'1 grande modernité.
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Une trentaine de courts textes, écrits au 20e siècle par une triestine découverte grâce à l'article que lui a consacré Libé à la sortie de ce recueil, qui a bénéficié d'un beau travail d'édition de la Baconnière. Une Woolf italienne, aristocrate et cultivée, qui mélange introspection et détails du quotidien avec, souvent, une dimension onirique. C'est un peu inégal, mais les meilleures pages m'ont ravi par leur sensibilité et leur délicatesse. Anita Pittoni n'a pas son pareil pour faire ressentir, dans un style d'une élégance folle, la profondeur d'un sentiment. Recommandé aux âmes rêveuses.
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