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Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, son passé refait surface. Elle écrit alors à l'homme qui partage sa vie afin de s'expliquer pour qu'il puisse comprendre. Elle a posé des choix qui ont changé sa vie. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana, et l'ETA n'existe plus.

Euskadi Ta Askatasuna, ou l'ETA, est une organisation basque indépendantiste d'inspiration marxiste-léniniste fondée en 1959 et active jusqu'en 2018. L'organisation a évolué d'un groupe résistant au régime franquiste vers une organisation terroriste. Vous savez que j'aime énormément apprendre en lisant. Malheureusement, les seules infos intéressantes ressortant de ce livre sont celles-là. À vous d'aller plus loin si le sujet vous intéresse…

Pour le reste, il s'agit d'une lettre d'Oyana à son mari. La lettre d'une femme qui se ment à elle-même, la lettre d'une femme hypocrite. le récit est froid, sans âme. Les seuls éléments qui m'ont réellement touchée, sont ceux où l'auteur parle des baleines. Heureusement, pour ma part, qu'il ne comptait que 150 pages. Ça se lit vite mais je n'ai pas su m'attacher à ce personnage principal. Bien que je puisse comprendre les événements, je ne m'explique pas, malgré cette lettre, son attitude, ses faux-semblants.

Je ne sais pas quoi vous en dire davantage. Si ce n'est que je ne comprends pas sa sélection dans la section « polar » du prix des lecteurs du Livre de Poche. Et cela dit, ne vous arrêtez pas à mon avis. D'autres lectures l'ont beaucoup apprécié !
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Ce texte court, d'une centaine de pages, est intense, inattendu, fort. Cette histoire, c'est celle d'Oyana, et un peu celle de Xavier, qui vivent ensemble au Canada. L'histoire d'une lettre d'adieu, une longue lettre un peu comme un journal intime. L'ETA a été dissout, et il est temps qu'Oyana révèle la vérité à celui qui partage sa vie, avant de fuir et d'assumer. Alors au fil de ces quelques pages, on découvre son histoire, sa culpabilité, le rôle de l'ETA, ses actions. le côté historique de ce récit est vraiment très intéressant.

Éric Plamondon réussit parfaitement à nous captiver, il instaure une certaine tension tout au long de son petit roman : que va-t-il se passer ensuite ? Avant de terminer sur dénouement complètement inattendu, qui m'a vraiment scotchée. J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman.
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Oyana c'est l'histoire d'une jeune femme qui se confesse dans une longue lettre adressée à son mari. Elle n'est pas celle qu'elle prétend être car Oyana n'est plus depuis longtemps. Fuyant le pays basque, Oyana s'est installée au Canada et y a refait sa vie mais quand elle apprend dans le journal que l'ETA a été dissolue, c'est sa vie entière qu'elle remet en question. Oyana donne alors sa version, sa vérité.

En 150 pages, Eric Plamondon nous plonge dans une histoire dramatique: celle d'Oyana qui malgré elle, a été embarquée dans un attentat lié à l'ETA. Dans cette confession douloureuse, Oyana va nous révéler pourquoi elle a quitté le pays basque et pourquoi elle a changé d'identité. C'est l'occasion pour elle de revenir sur les sombres années qui ont marqué la France et l'Espagne par des attentats meurtriers. Pourquoi cette cause lui a-t-elle tenue à coeur, elle qui ne s'était jamais vraiment intéressée à la culture basque jusque là? C'est tout le sel de cette intrigue.

J'ai aimé d'une certaine façon ce tout petit roman parce que la prose de l'auteur est très belle. Il évoque magnifiquement bien les paysages et la culture basque. On est plongé dans cet univers très particulier, au coeur de cette identité multiple à la fois française, espagnole avec ce petit quelque chose en plus. Mais voilà, 150 pages c'est bien court pour développer une intrigue dense, pour approfondir les idées d'Oyana et leur donner de la profondeur. le système d'aller-retour en arrière, de coupures de presse, d'articles plus scientifiques est intéressant mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que cette histoire soit fulgurante.

Malgré ses qualités d'écriture, « Oyana » n'est pas un coup de coeur. Il aura manqué de densité pour moi.
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Un moment que je voulais découvrir Éric Plamondon ! Taqawan attend toujours dans ma PAL mais on m'a conseillé de commencer par celui-ci !

Mai 2018. Montréal. Oyana apprend la dissolution de l'organisation basque, ETA. Une nouvelle qui fait ressurgir son passé, celui qui l'a poussé à fuir le Pays Basque il y a plus de vingt ans. C'est le signe qu'elle attendait, elle va enfin pouvoir rentrer à la maison. Mais est-ce encore chez elle là-bas ? Est-elle réellement prête à affronter les démons du passé ?  Elle, qui vit depuis toutes ces années au Québec, mariée à Xavier, un médecin rencontré au Mexique pendant sa fuite et qui ne connaît rien de son passé. Pas même son vrai nom…Pourtant, sa décision est prise, elle va rentrer. Mais impossible pour elle d'affronter son mari. Alors, elle décide de lui écrire une longue lettre d'adieu, lui expliquant son départ précipité, lui avouant tous les secrets et mensonges enfouis depuis ces années… Comprendra-t-il son choix de retourner sur ses terres ? Lui pardonnera-t-il ses erreurs de jeunesse ?
 
Dans ce court récit, écrit sous forme épistolaire et entrecoupé de chapitres à la troisième personne, Éric Plamondon, aborde de nombreux thèmes tels que l'identité, l'exil, la violence et la culpabilité . Une lecture agréable, sans que ce soit un coup de coeur, que j'ai lu rapidement et sur un sujet que je ne connaissais que très peu. J'ai d'abord été surprise en découvrant le thème principal, cherchant également le lien avec le Québec, mais l'auteur mentionne de nombreux aspects historiques, et organisationnels de l'ETA, qui sont assez bien documentés malgré le peu de pages.
Et si vous aussi vous voulez comprendre pourquoi une baleine sur la couverture, et bien lisez-le !
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Un beau coup de coeur.
Remords, regrets, oubli, pardon, mais aussi des liens étonnants entre Québec et le Pays Basque. L'auteur aime tous les lieux que nous visitons et ça se ressent.
Avec en prime un historique sur l'ETA for intéressant.
Je vous recommande également Taqawan du même auteur.
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Oyana a quitté le Pays Basque il y a 23 ans, impliquée malgré elle dans un attentat de l'ETA. Elle vient d'apprendre que le groupe est dissous et veut rentrer chez elle. Elle écrit une longue lettre à son compagnon pour expliquer sa fuite.

Le style est toujours impeccable, la structure du récit toujours originale. C'est très bien documenté et instructif. Mais voilà, cette fois-ci, ça ne l'a pas fait. J'avais adoré Taqawan mais Oyana m'a laissée sur ma faim. Je pense que c'est dû à la narration choisie par l'auteur, une lettre confession dans laquelle je ne suis pas rentrée du tout. J'ai trouvé le récit assez plat et n'ai ressenti aucune empathie pour Oyana car je l'ai trouvée assez lâche.

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Le romancier d'origine canadien nous plonge dans la vie
bouleversée par un drame d'une femme qui livre son secret,
à l'homme qui partage sa vie à Montréal , dans une lettre au moment de le quitter. Sur fond de terrorisme et d'attentat au Pays Basque dans les années noires , l' héroîne croit avoir caché sa vie d'avant et prend la décision de rentrer
en France rongée par la culpabilité.
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[s'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie.]
.
Un roman noir, court et puissant.
Une atmosphère tendue.
Un sujet tragique et complexe.
Une violence.
Une lutte.
Une confession.
Les souvenirs.
Le passé à affronter.
.
[je pense que je ne veux pas entendre les mots que je dois dire]
.
Au fil du récit j'ai appris plein de choses sur l'histoire du peuple basque et les années de lutte.
Une belle découverte , je me suis laissé embarquer jusqu'à la dernière page.
.
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Le passé d'Oyana est celui de toute une nation : elle a connu de près l'ETA, fer de lance de la lutte armée pour l'indépendance du pays Basque ; elle a connu les attentats, les représailles et les non-dits qui fracturent des familles. Et comme des milliers de basques, Oyana a tout fait pour enterrer ce passé trop encombrant, jusqu'à la dissolution officielle du groupuscule en 2018. le poids des souvenirs va pourtant forcer la jeune femme, devenue canadienne d'adoption, à tout quitter pour retrouver son pays natal. Comme dans son précédent roman Taqawan, Eric Plamondon débrouille avec une grande dextérité l'écheveau des violences intimes et politiques. Econome et affûté, il expose, au travers de la psychologie cabossée de son héroïne, tout un pan de notre histoire contemporaine dans un récit ramassé et percutant qui embrasse trois décennies et deux continents.
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Direction le Québec aujourd'hui sur Lettres it be avec cette chronique autour du dernier livre d'Éric Plamondon, Oyana, publié chez Quidam éditeur. Dans son sixième roman, l'auteur né à Québec en 1969 se penche sur la question difficile de l'exil politique, à l'heure exacte où le mirage de l'ETA n'a jamais vraiment disparu et celui de l'IRA semble se pointer pour de vrai encore à l'horizon.

# La bande-annonce

« S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie. »
Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu'à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu'où les mots la mèneront, elle écrit à l'homme de sa vie pour tenter de s'expliquer et qu'il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana et l'ETA n'existe plus.

# L'avis de Lettres it be

L'engagement politique peut-il se dissoudre dans l'existence et l'oubli ? C'est cette question centrale qui habite la trame du nouveau roman d'Éric Plamondon, que l'on avait laissé avec le remarqué Taqawan paru en 2018. Cette fois, avec Oyana, on prend part à une alternance de voix et de chapitres courts, rythmés, chacun retraçant une facette d'un conflit aussi extérieur qu'intérieur. Autour de l'histoire de l'ETA, entre Pays basque et Montréal, l'auteur québécois nous invite à une véritable réflexion en suivant les traces d'Oyana et de quelques-uns des membres de sa famille et de son entourage. Quand le passé reste chevillé au corps individuel de l'Histoire.

C'est un roman qui finalement sonne assez juste. Eric Plamondon renoue avec son écriture hachée, vive et alerte pour proposer un roman relativement court, comptez 150 pages à peine. Mais cette petite taille n'empêche pas un grand voyage dans le temps et dans les souvenirs d'un mouvement politique qui, dans la vraie vie, n'a peut-être jamais vraiment disparu au moins des coeurs et des esprits. Et à l'heure où une « IRA nouvelle » revendique l'assassinat d'une journaliste, à l'heure où les mouvements politiques les plus durs fleurissent et grandissent autour de la planète souvent sur les cendres de leurs sombres aînés, Éric Plamondon propose un roman qui finalement fait bien écho à tout cela, toute cette dimension politique moderne trop moderne. C'est tout cela que retrace l'auteur en gardant son lecteur captif de bout en bout. Une belle lecture, et une jolie porte ouverte sur l'oeuvre d'un auteur québécois désormais incontournable.

Découvrez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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