Le Salon de cette année est de beaucoup, plus nombreux que celui de 1827. Ainsi, à ce qu’il semble, les artistes n’ont pas été surpris à l’improviste, comme on l’a plusieurs fois répété pendant le mois de répit qu’on leur a donné. C’est tout simplement, qu’une fois décidés à comparaître devant le jury national, ils ont voulu profiter des derniers instants qui leur étaient accordés, pour donner à l’oeuvre sortie de leurs mains toute la perfection dont ils sont capables. Il y a dans cette conduite, si naturellement explicable, tout il la fois courage et modestie. Le blâme serait folie, et la louange ne serait que justice,