Bon, par où commencer?
Par la construction du récit? Celui-ci est une sorte de récit à deux voix, alternant, au gré des chapitres, le récit de l'histoire de Lorca et celui de l'auteur qui se questionne quant au pourquoi de l'écriture de ce livre, cherchant pourquoi ce fait divers banal résonne en elle. J'avoue que ces derniers m'ont profondément dérangés, et ce pour diverses raisons: d'abord, à mes yeux, ils gâchent le récit de l'histoire principale en en coupant le rythme, et, ensuite, je les trouve très (trop?) nombrilistes.
L'histoire, quant à elle, est vraiment bien ficelée mais, malheureusement, relativement déjà bien exploitée, avec succès, par d'autres auteurs. le tout manque donc d'originalité.
Ce qui m'a surtout manqué, c'est la profondeur des personnages. J'aurais, personnellement, aimé en savoir beaucoup plus, non seulement sur cette Lorca, mais aussi sur le couple des Perales.
Par contre, ce qui sauve le livre, c'est l'écriture d'
Anne Plantagenet car, malgré mes remarques négatives, je ne peux terminer ce billet sans relever la qualité de sa plume et, donc, de son style.
Je remercie les Editions Stock et Babelio, via sa Masse Critique, de m'avoir fait découvrir ce livre, et cet auteur... dont je ne manquerai pas de lire un autre roman!