Dans « notes de Cambridge », elle dépeint son angoisse, ses questions existentielles sur un ton très neutre, très observateur et détaché « je n'ai lu ni folie ni superficialité dans l'image que reflétaient ces yeux », « « Seulement ces étranges questions n'arrêtent pas de frapper à la porte de ma réalité quotidienne… »
« Cette chère veuve Mangada » est une version retravaillée de « "La veuve Mangada ».
Sylvia Plath relate une nouvelle autobiographique la mettant en scène ainsi que son mari. On y découvre son tempérament très anxieux sous l'angle de questions purement domestiques.
Dans « langues de pierre, », elle écrit très justement sur l'épuisement moral et les maisons de santé où l'on se repose. Elle dépeint l'envie de rien, l'état du cops et de l'esprit qui n'attendent, n'espèrent plus rien de la vie. Un texte qui m'a beaucoup touchée… .
Avec « le réparateur de gouttières », elle met habilement en scène une petite fille cruelle, jalouse de sa petite soeur.
« le garçon au dauphin » est un texte troublant qui m'a laissée une impression de malaise. le tourment est exprimé par une fiction et une réalité qui se mêlent. Qu'est ce qui est vrai ? Qu'est ce qui n'est qu'une image déformée de l'esprit ?
Des nouvelles inégales sur l‘angoisse, le mal -être mais qui permettent d'aborder la personnalité de
Sylvia Plath. Un ton très détaché sur ces sujets, une analyse juste … Il n'en fallait pas plus pour me donner envie de lire son roman «
la cloche de détresse ».
Lien :
http://fibromaman.blogspot.c..