Le célébrissime banquet de
Platon, ce que j'en retiens : surtout cette histoire d'androgyne, conté par
Aristophane, que Zeus aurait séparé en deux et qui serait sans arrêt à la recherche de sa moitié manquante, une bonne métaphore de l'amour.
Phèdre a, pour moi, trois degrés de lecture;
le premier : Prendre l'histoire comme elle est, c'est-à-dire, Socrate rencontre son ami
Phèdre, sortant de chez Lysias, lui parle du discours sur l'amour de ce dernier. Et ils finissent tous les deux à débattre sur ce sujet.
Le deuxième : Prendre uniquement en compte les différents discours sur l'amour.
Le troisième : C'est aussi une leçon sur la forme de la rhétorique et sur l'écriture.
Je pense, pour finir, que le meilleur moyen de faire comprendre sa philosophie est de passer par une histoire.