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sur 1270 notes
On pourra bien s'opposer à la philosophie de Platon, personne ne va nier la puissance exceptionnelle avec laquelle il l'a l'extériorisée. Et en plein coeur de cette oeuvre sublime, les caractères du premier alphabet disposant de voyelles brillent comme jamais dans le dialogue consacré à l'amour qu'est « le Banquet ».
L'atmosphère festive où se déroule la discussion donne au lecteur une impression de fraîcheur et de légèreté, alors qu'il assiste à une discussion portant sur des sujets parmi les plus graves et les plus sérieux, comme l'amour, le sens de la vie, le Beau et le Bien. de plus, comme on le dit avec tant de justesse depuis si longtemps « In vino veritas ». Chacun des convives (exception faite de Socrate dont l'esprit est toujours le plus libre), l'esprit délié par le vin s'y exprimera en toute franchise et avec plus de souplesse et d'ingéniosité qu'il le ferait habituellement.
Dans la continuité de l'Apologie, Platon présente à son banquet un Socrate parfaitement chaste qui ne corrompt en rien la jeunesse. Bien au contraire, l'interruption de la discussion par Alcibiade permet de montrer toute la fausseté de cette accusation faite contre Socrate à son procès, puisque ce dernier, dédaignant même le corps du plus joli des jeunes hommes d'Athènes, n'a jamais fait mine de séduire les jeunes gens que pour leur faire accoucher de leurs meilleures possibilités spirituelles et morales.
Sur le plan du discours, Platon réalise aussi sur son lecteur le même phénomène maïeutique que Socrate pratiquait dans les rues de sa cité. Il sait que personne ne peut s'élever à la moralité si elle est présentée directement, mais qu'en appâtant habilement le lecteur avec des discours esthétiques et légers, l'amour du Bien viendra couronner le tout d'une manière toute naturelle. Son apparent éloge du dionysiaque se transforme ainsi insensiblement et d'autant plus sûrement en un triomphe complet des principes apolliniens.
Quel admirable réussite que ce Banquet!
Platon demeure d'ailleurs le seul auteur de l'Antiquité dont l'oeuvre entière nous soit parvenue (dans la mesure, évidemment où l'on met de côté les hypothèses sur une oeuvre ésotérique qui n'aurait été distribuée qu'entre les seuls murs de l'Académie).
Véritable étoile au ciel de la philosophie, mais aussi de la moralité et de l'art, Platon reste éternellement présent, depuis le moment où il a dicté ou écrit lui-même ses dialogues, en passant par les multiples mains des copistes et traducteurs, puis par les presses d'imprimerie jusqu'aux formats numériques, d'environ 380 avant le Christ jusqu'à aujourd'hui, presque 2500 ans plus tard, il continue encore et toujours à servir aussi magnifiquement de point repère dans l'horizon spirituel humain.
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Je ne suis guère familière de la "littérature" de l'Antiquité mais j'ai été cependant attirée par le célèbre "Banquet" de Platon dans lequel sont rapportés de beaux échanges rhétoriques, présidés par Socrate.

Pas mal de sophismes dans la seconde partie mais un regard intéressant sur les rapports humains, notamment sur la sexualité et l'homosexualité, avec toujours ce lien étroit avec la mythologie indissociable de la culture antique grecque.

Lire Platon, c'est voyager dans le temps, c'est accepter de s'ouvrir à une autre pensée riche et foisonnante que pour ma part je ne qualifierai pas de sagesse mais seulement de philosophie.

Instructif et très dépaysant.


Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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Que peut écrire un simple particulier, un lecteur de passage, sur un dialogue platonicien comme celui-ci, entouré de deux mille ans de lectures, d'admiration et de grands commentaires ? Il est facile de se couvrir de ridicule et, comble du ridicule, de ne pas s'en apercevoir. C'est Alcibiade qui, à la fin du Banquet, nous indique le bon état d'esprit : "atteint et mordu par les discours de la philosophie" au "coeur ou à l'âme" (218), on a "honte" comme lui devant Socrate, de n'être pas à la hauteur de ce qu'il enseigne et de ce qu'il conçoit (216). Sachant cela, il est peut-être préférable de lire le Banquet avec naïveté, comme si c'était le tout premier livre philosophique qu'on tient entre ses mains, tout en sachant, par la "pensée de derrière", qu'il y a bien plus à voir et à penser qu'on ne saurait dire.

Lire, dire : en effet, il y a loin entre les Atheniens du V s de ce Banquet, et nous qui lisons ce dialogue muettement, solitairement, par l'oeil et par la pensée, deux mille ans après, selon un mode de lecture attesté pour la première fois avec Ambroise de Milan. Dans l'oralité soignée d'une culture de l'éloquence et de la compétition, il s'agit de faire un éloge d'Eros, le dieu de l'amour, lors d'une amicale réunion où chacun va concourir et tâcher d'être celui qui aura le mieux parlé. Il s'agit donc de beaux discours, et d'un dieu qui, pour nous, est mythologique. Au centre de ce Banquet paradoxal où l'on boit peu (sum-posion est un titre un peu trompeur) il y a la figure de Socrate qui, à la fin, sera l'objet des éloges d'Alcibiade. On passera donc d'une figure divine à une figure humaine, d'un dieu évidemment divin à un homme laid, négligemment vêtu, qui renferme, comme Rabelais le souligna plus tard, sous son humble et ridicule apparence une pensée véritablement divine. On ne saurait trouver un meilleur exemple de l'enfantement, par la pensée et l'art grecs, du Logos (la pensée philosophique) par le Muthos (le mythe), incarnés en deux personnes complémentaires et opposées.

De la même façon, ce dialogue nous conduira de la poésie à la philosophie, de l'image au concept, de la rhétorique à la méditation. Ce passage, cependant, n'annule pas son point de départ : en effet, le Banquet est un livre de philosophie magnifiquement écrit, où le concept se dévoile dans l'expression poétique et non malgré elle, et où l'art n'est pas au service de la pensée qu'il viendrait habiller, mais la pensée même. le Banquet est l'exemple typique de l'unité intime du beau et du vrai, ou du moins de la recherche de l'un et de l'autre. Nietzsche, philosophe-artiste s'en souvint, lui qui passa sa vie à méditer sur ce Platon dont il disait, citant les Anciens : "Platon est un ami, mais j'ai plus d'amitié encore pour la vérité" (Plato amicus, sed magis amica veritas).
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Voilà un "Socrate" que je comprends moins que d'habitude, car les concepts sont flous, les discours semblent surjoués, Socrate ne parle que par la bouche de Diotime, ça me déçoit.
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Nous sommes à Athènes, en moins 416.
Pour fêter une victoire poétique, Agathon propose un "banquet". Socrate doit venir, suivre Aristodème, mais c'est un coquin, il arrive quand il lui sied. le thème de discussion du banquet, qui est en fait une libation, est : "Apologie d'Eros".
Des éloges, certains sont surprenants, sont prononcés par Phèdre, Pausanias, Eryximaque, Aristophane et Socrate. Ce dernier ne fait que citer Diotime.
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Les discours, faisant différentes hypothèses sur l'essence d'Eros, ne m'ont pas convaincus. Ils sont trop grandiloquents. Celui de Diotime/Socrate nous enferme dans une prison trop restreinte, à mon avis.
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Mais qui était Diotime, pour avoir impressionné Socrate, le philosophe qui se joue de tout le monde ?
Tiens, après Hannah Arendt, encore une philosophe que je découvre ! Diotime est une prêtresse dans cette petite cité-Etat de Mantinée, dans le Péloponnèse... Mais l'authenticité de Diotime est sujet à discussion. En plus des arguments cités, je pense trop reconnaître la maïeutique célèbre de Socrate dans son discours quand il "entortille" Agathon pour le manipuler.
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Par delà ces prises de parole, je suis frappé par la pédérastie libre qui règne dans l'Athènes antique intellectuelle. Pédérastie qui célèbre l'amour du beau, glorifié comme philosophie.
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Non non … Je n'ai pas laissé prise à la tendance actuelle de mettre la cuisine à toutes les sauces ! D'ailleurs, on mange peu et si on boit, c'est avec mesure à une exception près. Si on a des plats toniques (sic), ce sera uniquement de nature spirituelle.
Non non … Ce n'est pas non plus le repas regroupant la famille au sens large autour d'une table pour la communion du petit dernier. Pas d'enfant ici … et côté festivité, la joueuse de flûte est gentiment priée d'aller souffler dans son tuyau chez les femmes.
Car ce banquet est donné en l'honneur d'un jeune homme, Agathon, brillamment couronné le jour précédent à un concours de tragédie. Et non au raout organisé par la petite Patricia en l'honneur de son « tonton »Fernand de Montauban. On est avec Platon donc et on va philosopher en s'abreuvant à une coupe et non dans une cuisine avec un tord-boyau de composition et de degré inconnu.
On choisit donc de parler et faire l'éloge de l'Amour (aucun espoir qu'on parle de Lulu la nantaise). Et chacun expose à tour de rôle sa perception du sujet.
Et croyez-moi, on en apprend plus que ce qu'on trouverait dans le cul d'une bouteille ! Vraiment pas des propos d'ivrogne … Car Platon tient les rênes et évidemment notre philosophe même pas masqué Socrate saura faire mordre la poussière à ses opposants dont je trouve la naïveté touchante de croire toujours pouvoir battre le héros modeste de ces textes.
On retrouvera notamment un joyeux Aristophane au hoquet opportun, un Socrate laid mais que l'intelligence auréole, Alcibiade éméché qui arrive lorsque la fête est finie et à l'éloge ironique du maître.
Et si on parlait un peu d'amour ? Car c'est tout de même bien de cela qu'on disserte et philosophe dans ce Banquet ! Je laisse la place aux protagonistes afin qu'ils puissent émettre leurs arguments et tentez d'oublier que tout ce qui sera exposé à la fin sera balayé par Socrate …
Et de commentaire … eh bien vous n'en aurez point !
Mais je peux me raviser si vous n'avez toujours pas envie de vous plonger dans la lecture du Banquet …
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Avec ce livre j'ai péché par curiosité et par ignorance. Curiosité parce que je me suis laissée tenter par un ouvrage écrit par un grand philosophe de l'Antiquité Grecque, par ignorance car je ne connaissais pas le sujet du manuscrit, et que j'ai pensé que "Le Banquet" lèverait le voile sur les agapes grecques, les us et coutumes de ces personnes du premier siècle avant Jésus-Christ... D'où mon désarroi et ma déception car il n'y est question qu'un débat autour du dieu Amour. le banquet accueille des hommes érudits, philosophes, poètes, dramaturges, médecins... qui vont restreindre leur consommation de vins afin d'avoir les idées claires pour pouvoir faire l'éloge de l'Amour.
Les points de vue sont très différents selon les orateurs (Aristophane, Phèdre, Agathon, Eryximaque, Pausanias, Socrate qui rapporte son entretien avec la prêtresse Diotime), mais tout tourne autour de la mythologie et de la beauté... L'entrevue se termine d'une façon assez inattendue par l'arrivée d'un invité aviné, Alcibiade amoureux éconduit de Socrate et jaloux d'Agathon, qui va lui faire l'éloge de Socrate... invitant à boire tant et plus...
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Pour cette critique, je me propose de "prolonger" le commentaire de mon amie Rabanne car, si je rejoins Harvard sur l'idée que derrière l'éloge à l'Amour, ces échanges portent aussi sur le bien, le mal, le beau, je ne trouve pas que l'introduction de Rabanne soit superficielle. Elle introduit parfaitement le sujet, mais donne envie d'aller plus loin...
Dans ce banquet en effet (si on accepte de laisser de côté le biais civilisationnel héllène selon lequel le seul amour à louer serait celui entre deux hommes), Platon interroge le rapport amoureux sous bien des angles.
Est-il, comme l'exprime Phèdre, l'un des plus grands dieux car source de tout bien, encourageant l'amant à se bonifier ?
Eros, volontiers vulgaire, selon Pausanias, se bonifierait-il dès lors que l'amant voue son âme à un aimé en valant la peine ? Eryximaque semble le penser, tout en n'opposant ma ces deux Amours, liés par nature dans une tentative d'élévation de l'Homme...
Quant à Aristophane, il nous propose cette superbe histoire, qui fait aujourd'hui partie des paraboles inscrites dans l'ADN même de notre culture occidentale, serait la tension sans fin entre des êtres humains coupés en deux, aspirant à refonder leur union originelle et leur bonheur.
A son tour, Socrate, faisant appel à la maïeutique, tente de définir l'Amour tel qu'il est plutôt que de le louer a priori. Au détour d'une définition du beau et du vrai, du sage, il montre à ses convives que l'Amour s'en distingue clairement ... l'amour est un va-nu-pieds, toujours dans le besoin...
Par sa contemplation et poursuite du beau/du bien, mue par l'espoir de fécondité et de report de la mort et de la disparition, Amour conduit l'être à s'élever, l'invitant à passer du corps à l'âme, puis à la CIté.
Quel beau symbole que l'intervention finale d'Alcibiade, déclarant sa flamme déréglée, et son amour déçu!
Pour moi le Banquet est loin d'être le texte le plus abouti et le plus enthousiasmant de Platon. Mais la lecture de ces éloges devrait parler à la fois à tout être -homme ou femme- ayant déjà ressenti les transports de l'Amour, dans toute sa ambiguïté et son irrationalité ; et à la fois, grâce à Socrate, propose une prise de recul le resituant comme auxiliaire d'une projection éthique de soi depuis l'Amour charnel vers le partage des âmes, et, finalement, un Amour universel.
Ce faisant, ce texte imprègne nombre de développements ultérieurs dans notre culture occidentale, y compris dans les représentations artistiques, où le petit Eros, au coin du bois avec ses ailes et son arc, préside à tant de destinées...
Si petit Eros, et pourtant l'un des ressorts les plus puissants de l'être humain.... hélas, comme beaucoup je pense, je m'identifierais plus à Alcibiade, soumis à la loi de ce chasseur hors pair, qu'au sage Socrate sachant transcender sa puissance pour atteindre la plus grande vertu...

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"Le Banquet" est le dialogue platonicien que j'aime le moins.
Effectivement, je trouve que ce dialogue de Platon est rempli de discours pompeux, mais vides de sens, et, en fait, inintéressants.
Contrairement à d'autres, je n'ai pas l'impression qu'il y soit vraiment question d'amour, j'ai plutôt le sentiment que ce n'est que très vaguement lié à ce fatras de discours plein de pompe, qui échoue à exprimer l'amour-si tant est que ce soit l'objectif.
Bref, un dialogue pompeux, pas très intéressant, auquel, pour ma part, je trouve personnellement une grande vacuité.
En matière de dialogues philosophiques de Platon, je préfère largement l'"Euthydème", l'"Hippias mineur" ou encore le "Criton", bien plus intéressants.
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J'ai sorti de ma PAL les livres grecs pour me mettre dans l'ambiance de mon prochain voyage. J'avais de bons souvenirs scolaires de Platon qui se sont confirmés avec "Le banquet". Certes, il n'y a pas d'informations sur Athènes où se retrouvent des amis et philosophes qui vont discourir sur la définition de l'amour mais ce n'est pas grave, le sujet en vaut la peine même.

Le banquet est en fait l'occasion de se retrouver pour manger et boire et surtout discourir car l'art oratoire est une constante chez les artistes grecs plusieurs siècles avant J.-C.
Le narrateur est Appolodore, on y croise Socrate et Phèdre les plus connus mais ils sont nombreux à prendre la parole pour faire l'éloge d'Eros dans cette beuverie philosophique.
Le sujet semble sérieux puisqu'il s'agit de discourir sur ce qu'est l'amour et pourtant Platon aime à y mettre une pointe d'humour avec, notamment, le hoquet d'Aristophane qui va être dans l'obligation de changer de place avant de prendre la parole à son tour.

Ce qui est surprenant c'est que l'on fait le grand écart entre l'éloquence à l'ancienne et les propos toujours très actuels qui font échos aux problématiques de genre par exemple. Ils n'ont pas tous le même point de vue mais j'aime à entendre que la nature de la femme n'est pas inférieure à celle de l'homme. Il y est aussi question de vertu, d'homosexualité, de procréation, de beauté, de corps.

Et puis, j'ai noté que Socrate ne néglige pas l'avis des femmes puisqu'il rapporte celui de la prophétesse Diotine qui doute de l'origine divine de l'amour. Y aurait-il un démon là-dessous ? Ce qui est certain c'est qu'ils ont tous la langue bien pendue et que cela donne soif.


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Ecrit en -385 avant JC, ce livre est sous forme de dialogue.
Autour d'un repas organisé par Agathon 6 convives vont discuter et l'un d'entre eux (Eryximaque) proposera que chacun leur tour, ils fassent l'éloge d'Eros (Dieu de l'amour)
Pour Phèdre : Eros est le plus ancien et le plus bénéfique des dieux : il donne du courage aux hommes
Pour Pausanias : Il y aurait 2 Eros parce qu'il y a 2 aphrodites
L'Aphrodite Céleste (aimer les hommes intelligents) et l'Aphrodite vulgaire (aimer les hommes et les femmes)
Il expliquera les règles de conduite de la pédérastie.
Pour Eryximaque : L'hypothèse des 2 Eros doit s'appliquer dans tous les domaines (médecine, musique, astronomie, ...)
Pour Aristophane : Zeus nous aurait coupé en deux et nous sommes donc à la recherche de notre double
Pour Agathon : Eros est le plus beau, le plus jeune, le plus vertueux
Pour Socrate : Il nous expliquera le discours de son amie Diotime. Pour elle, Eros n'est pas un Dieu mais un grand démon ( = qui fait le lien entre les dieux et les hommes) et que son but ultime est la Beauté
Entre en jeu un dernier personnage qui refusera de faire l'éloge d'Eros mais proposera à la place de faire l'éloge de Socrate !
Voilà c'est énooooormément synthétisé mais en gros c'est ça ! J'ai surligné beaucoup de jolies phrases ... Bien que ce ne soit pas une lecture simple, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce livre qui m'a demandé pas mal de concentration !
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