Plus de 8 Français sur 10 pensent que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide et expriment le désir de ralentir.
Aujourd'hui, la porte ouverte sur la connaissance tient à un téléphone dans notre poche, disponible immédiatement, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous sommes en capacité d'envoyer un message à l'autre bout de la planète dans la seconde et de nous y rendre en moins de deux jours. Du temps, nous en avons gagné. Mais qu'en avons-nous fait ?
Choisir de ralentir, c’est refuser que la peur guide nos vies, détermine nos choix. Plus facile à dire qu’à faire, en prendre conscience est cependant un chemin puissant, libérateur, qui vaut la peine d’être emprunté.
Si tu n'arrive pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore.
Au contact de la nature, l'espace -temps prend une autre saveur.
Pour ralentir il faut de l'humilité.
Arrêtons- nous maintenant quelques instants.
Et observons notre vie - En 60 ans, nous avons en moyenne gagner 14 ans d'espérance de vie et, en 150 ans, nous avons presque divisé par deux le nombres d'heures passées à travailler.
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement à l'heure de sa mort - Je n'ai pas perdu de temps -
Vite, Je n'ai pas le temps, Attends, Dépêche -toi, On est en retard...
Mais où est donc passé ce temps que nous avons gagné ?
Alors que l'individualisme est devenu le moteur de nos vies et l'indépendance, notre libération, le dommage collatéral, c'est la solitude. [p. 17]