Un merci de trop

Pendant l'apéritif, j'ai l'impression d'assister à une comédie de boulevard. Les beaux-parents, le gendre et la cruche.

L'enfance est une période au cours de laquelle on se satisfait en général de ce que l'on a. Le lendemain n'a pas tellement d'importance, ni de sens. On n'a pas réellement conscience que l'on pourrait vivre une autre vie.

C’est tout moi, ça. Alors que je suis en morceaux, je souhaite du bonheur à ceux qui me font souffrir.

L'enfance est une période au cours de laquelle on se satisfait en général de ce que l’on a. Le lendemain n’a pas tellement d’importance, ni de sens. On n’a pas réellement conscience que l’on pourrait vivre une autre vie.

De toute façon j'ai toujours eu horreur de gâcher. Vestige des repas de mon enfance où il fallait tout terminer. "Pense aux enfants qui n'ont rien à manger", me répétait ma mère lorsque je pinaillais devant mes choux de Bruxelles.

J'étais celle que ma mère voulait que je sois. Je lui faisais plaisir et, en retour, elle m'aimait. Voilà, c'était aussi simple que ça. Le petite fille parfaite, aux cheveux longs séparés en deux nattes impeccables et aux souliers vernis. Une vraie caricature.

Joli roman feel good ! J'ai passé un agréable moment avec cette histoire mignonne dont on se doute bien vite de la fin ! À lire entre deux thrillers !

– J’ai vomi devant lui ? Oh, mon Dieu… Dis-moi que je n’ai pas vomi sur lui…
– Tu as le sens des priorités. Non, je te rassure, il n’a rien. Lui. En revanche ma veste, elle, est bonne pour le pressing. Je te remercie de t’en inquiéter.

C'est tout moi ça. Alors que je suis en morceaux, je souhaite du bonheur à ceux qui me font souffrir.

Je prouverai à tout le monde que la petite Juliette a du caractère, qu'elle a de la ressource, qu'elle vaut mieux que ce que l'on peut penser d'elle.