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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce deuxième tome des enquêtes de Victor Dauterive nous plonge une nouvelle fois en pleine période révolutionnaire à Paris, mais quelques mois plus tard, en juillet 1791. La chaleur y est alors écrasante, à la limite du supportable, et les esprits sont bien échauffés. En effet, depuis l'arrestation de Louis XVI à Varennes en juin 1791, le pays est au bord de la guerre civile. le roi a perdu la confiance du peuple, il l'a trahi en cherchant à pactiser avec les puissances ennemies. L'Assemblée Constituante a beau tenter de sauver les apparences en mettant en avant la thèse d'un enlèvement et non d'une fuite, les discussions au sein du Club des Cordeliers ou du Club des Jacobins sont vives et l'idée de l'instauration d'une république commence à faire son chemin. Mais dans l'ombre oeuvrent également les partisans du duc d'Orléans...
C'est dans ce contexte particulièrement tendu que ce roman commence avec, comme point de départ, la découverte au port Saint-Nicolas du cadavre d'un jeune homme. Arrivé sur place, le commissaire Pierre-Joseph Piedeboeuf tente en vain de trouver des indices lui permettant d'identifier la victime. Cependant, grâce à la découverte d'un escarpin d'homme en cuir verni par un grenadier de la Garde nationale, l'enquête va vite prendre une autre tournure : d'un simple vol qui aurait mal tourné, l'enquête s'oriente dans un deuxième temps vers une affaire de moeurs – Augustin Bouvard, la victime, fréquentait les milieux homosexuels de la capitale. Mais, nouveau coup de théâtre : le jeune homme travaillait pour un journal politique dirigé par Louise de Kéralio, Mercure national, et, au moment de sa mort, il enquêtait sur l'existence d'une conspiration à l'étranger visant à rétablir le roi sur le trône de France. L'affaire devient très préoccupante...
Pendant ce temps, le sous-lieutenant Victor Dauterive est chargé par son protecteur, le marquis De La Fayette, de déjouer une conjuration visant à porter le duc d'Orléans au pouvoir. Infiltré dans un groupe d'Orléanistes, notre jeune gendarme va rapidement faire le lien entre ce complot et la mort d'Augustin Bouvard. Son enquête va le plonger dans un univers où règnent intrigues, manipulations et trahisons et il devra faire montre de ruse, d'intelligence et d'habileté pour se sortir de situations pour le moins périlleuses...

UN RESSORT HISTORIQUE TRÈS INTÉRESSANT
La Révolution française est une période d'une richesse telle qu'elle est une source d'inspiration inégalée pour les romanciers. Dans le cas présent, autant la fuite à Varennes m'était familière, autant ses répercussions m'étaient sorties de la tête et ce roman m'a permis de me rafraîchir la mémoire !
L'auteur a pris soin de replacer son roman dans son contexte historique par le biais d'une note introductive – trop court et insuffisamment détaillée à mon goût – mais aussi et surtout en fin d'ouvrage, nous permettant ainsi de faire la part entre la fiction et la réalité. Oui, la fusillade du 17 juillet au Champ-de-Mars a bien eu lieu et cet événement a marqué un tournant dans la Révolution française, à l'instar de la fuite du roi à Varennes. Et le complot visant à porter le duc d'Orléans sur le trône ? Comme le fait remarquer l'auteur, la pétition nationale lancée en vue de la destitution du roi a été initiée par trois hommes proches du duc d'Orléans : Choderlos de Laclos, Brissot et Danton, mais rien ne permet d'affirmer que ce complot a bel et bien existé. Mais cet élément fictionnel est si bien étayé et replacé dans le contexte historique qu'il en devient tout à fait crédible, d'où l'utilité de la note de l'auteur en fin de roman. Au lecteur de se faire sa propre opinion !
"[...] Les agents d'Orléans s'agitent et réclament une régence, mais lui jure ne rien vouloir. C'est à peine si on le voit. Il a toujours été ainsi, au centre de tout, mais invisible, et ne se mêlant de rien. En vérité, c'est un indolent et un inconstant. le vrai maître de son action est son secrétaire, Choderlos de Laclos."
Pour ma part, ce roman m'a donné envie de me renseigner davantage sur Choderlos de Laclos dont l'ignorais totalement le rôle politique jusqu'à cette lecture : "Cet homme est lisse comme la surface d'un lac. Eût-il les eaux méphitiques. Choderlos est un artilleur, donc ingénieur, et par conséquent maître tacticien. Il s'est emparé de l'âme du duc comme on s'empare d'une forteresse. Il en a fait sa marionnette."

UNE ATMOSPHÈRE BOUILLONNANTE TRÈS BIEN RETRANSCRITE
Sous la plume aiguisée de l'auteur, ces événements historiques prennent toute leur ampleur, s'intégrant parfaitement bien au récit, les personnages en étant eux-mêmes les protagonistes ou bien les spectateurs. Ce roman retranscrit parfaitement bien l'ambiance extrêmement confuse, voire délétère, de l'époque. Une période où l'on ne sait plus à qui faire confiance, où les espions sont partout et nulle part et où les manoeuvres politiques et les trahisons sont si nombreuses et si rapides que l'on ne sait pas si le lendemain on sera toujours du bon côté et en vie ! le danger et la mort rôdent partout, à la tête du pays, dans les milieux du pouvoir mais aussi dans la rue, au marché...
Chargé d'espionner les partisans du duc d'Orléans, Victor est bien placé pour en témoigner : au cours de sa mission, sa vie est plusieurs fois mise en danger, d'autant qu'il a plusieurs ennemis aguerris qui le surveillent en permanence, attentifs au moindre faux pas. Mais quel que soit du côté où il se trouve, chaque personnage du roman affronte des périls et le lecteur peut ainsi se mettre à tour de rôle dans la peau d'un partisan du duc d'Orléans, d'un révolutionnaire ou d'un partisan de Louis XVI ! Cette tension est maintenue du début à la fin du roman par le biais de fausses pistes et de rebondissements, jusqu'à la fameuse fusillade du Champ-de-Mars, point culminant du roman.

UN DÉCOR RÉALISTE
Comme dans son premier opus, Jean-Christophe Portes porte toujours autant d'attention à la description précise, et ce par petites touches, du Paris révolutionnaire, en prenant soin également d'utiliser les termes appropriés en usage à l'époque. Par le biais des personnages qui se déplacent dans ce décor, le lecteur est ainsi littéralement transporté en plein Paris, avec ses bruits, ses odeurs, ses petits métiers, sa gastronomie, son architecture... Mais ce voyage dans le temps ne serait pas possible sans l'écriture très visuelle et ciselée de l'auteur qui parvient en quelques mots ou en quelques lignes à planter le décor ou à décrire l'atmosphère, transformant de simples descriptions en véritables tableaux vivants. Cet environnement visuel, solide et réaliste, donne beaucoup d'épaisseur au récit et permet aux personnages de prendre vie sous nos yeux. Et le lecteur peut ainsi aussi bien parcourir les rues d'un quartier populaire de Paris qu'assister à une discussion politique dans un salon feutré parisien ou bien découvrir encore l'aménagement d'un hôtel particulier ou la misère d'un taudis.
"Quelques instants plus tard, le jeune homme atteignait le Palais-Royal, dont les fenêtres brillaient de mille feux. Derrière le porche d'entrée, on devinait la Cour d'honneur, des laquais brandissant des torches, des voitures et des chevaux, tout le luxe insolent d'une maison puissante.
En 1781, Philippe d'Orléans, le maître du domaine, avait réalisé ici une fabuleuse opération immobilière, construisant un nouvel Opéra et refaisant les jardins à neuf. Garni de galeries en bois et d'appartements, l'ensemble était devenu la nouvelle attraction de la capitale. L'Europe entière venait se divertir ici, entre restaurants, théâtres de marionnette, ou boutiques de curiosités. Cerné de grilles, ce temple du vice, du jeu et de la prostitution était interdit à la police."

UN CHASSÉ-CROISÉ QUI ACCROÎT LA TENSION MAIS UNE INTRIGUE NOYÉE SOUS LES LONGUEURS
C'est donc dans ce contexte et ce décor que s'inscrit l'intrigue de ce roman. Une intrigue ? Je dirais même plusieurs ! En effet, deux enquêtes sont menées en parallèle en début de roman, elles se croisent momentanément à plusieurs reprises et finissent par se rejoindre, mais d'autres intrigues secondaires s'ajoutent et cela a fini par devenir un peu confus dans ma tête.
En dépit d'un premier chapitre difficile à appréhender et déstabilisant – divisé en trois séquences qui se suivent, il met en scène différents personnages inconnus dans des contextes dont on ignore tout –, la première partie du roman est construite de manière très astucieuse, l'auteur jouant avec nos nerfs : à chaque fois que le commissaire Pierre-Joseph Piedeboeuf et Victor se croisent on est persuadés qu'ils vont se rencontrer mais il y a toujours un imprévu qui les en empêchent alors qu'ils enquêtent tous deux sur la même affaire !
Malgré un découpage chronologique par chapitre, facilitant le repérage dans le temps, la seconde partie m'a un peu découragée, car elle s'étirait en longueur et plusieurs fois j'ai été tentée de sauter des passages. L'intrigue a beau se dérouler sur une très courte période, du 10 au 17 juillet 1791, elle a tendance à se complexifier, à tourner en rond et à se diluer, à coup de digressions, de descriptions... et le résultat est qu'on en arrive à un roman de plus de 400 pages qui aurait pu en faire moins sans nuire à l'intrigue.

DES PERSONNAGES TRÈS VARIÉS, MAIS DES FEMMES PEU MISES EN VALEUR
Une liste de personnages présente en début de roman permet au lecteur de ne pas se perdre parmi toute la galerie de protagonistes que Victor est amené à croiser ou à fréquenter. Tous très bien décrits tant du point de vue physique que psychologique, certains sont attachants, parfois intrigants voire ambigus, d'autres sont détestables, tantôt cruels tantôt machiavéliques et manipulateurs. Là encore, la note de l'auteur en fin d'ouvrage permet au lecteur de distinguer les personnages réels et imaginaires qui se côtoient dans le roman : si l'on retrouve des personnages classiques, tels le marquis De La Fayette, Danton, Robespierre ou Olympe de Gouges, on découvre de nouveaux personnages tels Garat l'Américain, un ex-planteur ruiné des Antilles, Louise de Kéralio, directrice du journal Mercure national, Hyacinthe, un esclave créole affranchi, Jean-Baptiste Rotondo, membre du Club des Cordeliers et du parti d'Orléans, Lalanne, indicateur de police, ou bien encore Irène Petit du Vaudreuil, une femme défigurée bien mystérieuse...
Parmi les personnages qui m'ont plus particulièrement intéressée, outre le personnage de Choderlos de Laclos déjà évoqué, figurent le commissaire Pierre-Joseph Piedeboeuf pour ses failles et son côté non conventionnel et le petit Victor-Joseph Turpin,"un gamin d'à peine dix ans aux pieds nus, chemise et culottes déchirées, le nez retroussé et les yeux azur d'un faux naïf", un gamin des rues boiteux mais débrouillard, qui s'attache à Victor au point de le tirer d'affaire plus d'une fois ! À propos du commissaire Pierre-Joseph Piedeboeuf :
"Il repensait à ces hommes dépravés qu'il avait parfois conduits au Châtelet. Un soir, il avait exigé de l'un d'eau quelques faveurs contre nature. Il avait eu honte de son plaisir mais il avait recommencé à plusieurs reprises sans pouvoir s'en empêcher."
"C'était un homme massif d'une cinquantaine d'années, le menton et le nez forts mais les traits réguliers, dont le visage n'était pas sans rappeler celui de certains empereurs romains. Économe de parole, il l'était également dans sa façon de s'exprimer. le plus souvent, la position de ses deux sourcils arqués, tour à tour interrogateurs, sceptiques, ou menaçants, indiquait clairement sa pensée. Sa taille avantageuse et sa non moins avantageuse corpulence venaient s'il le fallait appuyer son argumentation."
Et le héros me direz-vous, il a bien dû aussi m'intéresser ? Eh bien pas vraiment... Certes Victor a pris de l'assurance depuis sa dernière enquête, gagnant en maturité, mais il manque singulièrement de vécu et de relief face au commissaire Pierre-Joseph Piedeboeuf. Trop beau, trop parfait...
"C'était un tout jeune homme d'à peine vingt ans, les traits élégants et la bouche sensuelle, le regard azur un peu rêveur. Assez mince, les épaules carrées et les mains nerveuses, il faisait cinq pieds six pouces, la taille minimum pour intégrer cette Gendarmerie nationale, qui depuis quelques mois remplaçait l'ancienne maréchaussée. Il se dégageait de lui un mélange étonnant, fait de naïveté, de mélancolie et de violence retenue."
Autre bémol, la présence et le rôle des femmes dans ce roman : les trois personnages féminins, Olympe de Gouges, Louise de Kéralio et Irène Petit du Vaudreuil, sont passionnants mais peu présents dans le roman, écrasés par le poids des protagonistes masculins pas toujours aussi intéressants. N'apparaissant que par intermittence, leur rôle reste secondaire, et ce même si deux d'entre d'elles interviennent de manière spectaculaire en fin de roman.
Ce deuxième tome des enquêtes de Victor Dauterive fait la part belle aux hommes, son univers est trop stéréotypé à mon goût. Et pourtant l'auteur avait un sacré beau personnage dans sa besace, celui d'Olympe de Gouges. Les rares fois où elle intervient dans le roman ont été des moments de pur bonheur et de fraîcheur.

UN CONTEXTE SOCIAL INTÉRESSANT MAIS PAS EXPLOITÉ
À la lecture du texte de quatrième de couverture de ce roman, ma curiosité avait été piquée, tout autant par le contexte historique que par l'évocation du milieu homosexuel, un sujet quasiment voire jamais exploité dans le cadre du roman historique. Malheureusement, le thème de l'homosexualité n'est qu'une fausse piste et le sujet est juste effleuré au début du roman dans quelques scènes hautes en couleurs et vraiment intéressantes. Au final, on retombe assez vite sur une intrigue somme toute classique et conventionnelle. Et les quelques scènes décrites ne nous permettent pas de nous faire une idée suffisamment précise de la condition homosexuelle sous la Révolution française. On apprend seulement que l'homosexualité n'est alors plus punie par la loi et que le commissaire Piedeboeuf était chargé autrefois de traquer les homosexuels dans la capitale. Ayant le souvenir que l'homosexualité était punie de mort sous l'Ancien Régime, je suis allée me documenter un peu et j'ai découvert qu'à l'automne 1791 l'Assemblée Constituante a promulgué un nouveau code pénalement abolissant la criminalisation de la sodomie. Cependant, un fichage reste pratiqué par la police – ce qu'évoque le roman – et l'homosexualité reste réprouvée, et ce tout au long du XIXe siècle et malheureusement encore de nos jours.
De la même façon, lorsque le personnage de Victor-Joseph Turpin, l'orphelin boiteux qui vit dans la rue, apparaît au cours du roman, c'est une occasion en or pour décrire la situation de ces enfants démunis et abandonnés, livrés à eux-mêmes, en danger, mais pas du tout... On n'en saura pas plus, en tout cas pas dans ce tome !
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Il s'agit d'un polar historique très dense avec de nombreux personnages réels ou non et plusieurs intrigues imbriquées les unes dans les autres, il nous raconte la semaine du 10 au 17 juillet 1791 à Paris avec une foule de détails.

Le roman s'ouvre sur l'assassinat de Bouvard, un jeune homosexuel qui aime se déguiser en fille et se fait appeler La Belle Parfumeuse. le commissaire Piedeboeuf croit d'abord qu'il s'agit d'une affaire de moeurs ordinaires (il aurait séduit une fille et la famille se serait vengée) avant de découvrir que le jeune homme pratique « le vice honteux » selon la terminologie de l'époque. L'homosexualité n'est plus un délit depuis la Révolution, mais rien n'a encore changé dans la pratique et dans le ressenti des gens. Piedeboeuf enquête dans le milieu concerné et pense qu'il a été assassiné par son amant qui serait un espion autrichien.

L'intrigue principale met en avant Victor Dauterive, un jeune sous-lieutenant de gendarmerie protégé par La Fayette. Un vieil homme sénile essaie d'arracher une affiche se plaignant de la fuite du roi, la foule le massacre. La Fayette l'accuse de n'avoir pas fait son devoir en ne sauvant pas le vieillard, il est publiquement dégradé et renvoyé de la gendarmerie. Victor est amer parce qu'il a essayé de sauver la victime mais en vain, il se sent trahi par le marquis qu'il considère comme son père adoptif. La Fayette le fait conduire dans sa maison de campagne et lui explique qu'il s'agit en réalité d'une mise en scène. Il veut faire de Victor un espion qui doit infiltrer l'entourage des hommes de main du duc d'Orléans. La fuite du roi un mois plus tôt n'est pas acceptée par la population qui ne veut plus de roi. le duc d'Orléans dispose de nombreux partisans et espère devenir régent, voire même roi, tandis que l'Assemblée nationale débat de l'inviolabilité du roi et de sa restauration sur le trône.

Victor infiltre les hommes de main du duc, mais ceux-ci doutent fortement de sa sincérité. Il se rend compte que l'assassinat de Bouvard n'est pas lié à ses moeurs, mais qu'il était aussi un espion De La Fayette, qu'il a découvert une conspiration et l'a payé de sa vie.

L'intrigue n'est absolument pas linéaire, il y a de nombreux rebondissements et Paris vivra une semaine très mouvementée qui s'achèvera avec la fusillade du Champ de Mars le 17 juillet 1791. Ce livre est tout à fait passionnant et montre bien ce qu'était la vie durant la Révolution, la manière dont les puissants manipulaient les masses (ça n'a pas changé beaucoup !). Il lui manque toutefois un petit quelque chose pour que les personnages prennent vie, ils auraient besoin de plus d'épaisseur. Les personnages sont assez interchangeables, même Victor le héros principal. Nicolas le Floch dont les aventures se déroulent quelques années avant la Révolution est plus vivant et intéressant. Ce livre est très bien documenté, les aspects de la vie quotidienne et les aspects sociaux de l'époque sont bien décrits et très intéressants. Ce qui m'a frappé c'est la petite taille de la ville de Paris et son côté crasseux et sale, qu'il s'agisse des gens ou des maisons, du moins pour les couches populaires.

Même s'il ne vaut pas les polars de Jean François Parot, c'est un livre très intéressant et qui mérite le détour. Il y a beaucoup d'actions et de rebondissements, on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer avec ces multiples intrigues.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Voici le 2e tome des aventures de Victor Dauterive, jeune noble devenu gendarme et protégé de Lafayette. Autant j'avais dévoré le premier opus, autant celui-ci j'ai mis énormément de temps à le lire. Trop touffu, beaucoup de longueurs... je ne sais pas. J'ai été déçue par moi-même car j'adore les romans historiques et les polars mais j'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Et pourtant, le roman fourmille de détails intéressants sur la Révolution française. L'auteur arrive vraiment à nous faire vivre l'ambiance révolutionnaire dans le Paris de l'époque. D'ailleurs, ça m'a donné l'envie de lire des livres d'histoire sur la Révolution, période que j'ai toujours snobée. Je pense que Jean-Christophe Portes est très érudit et a fait beaucoup de recherches pour son personnage et qu'il a voulu presque tout y mettre. du coup, ce polar-ci est un peu fouillis; on s'y perd entre descriptions du Paris de l'époque, les détails historiques sur la Révolution et comment elle fut perçue dans les îles, les écrits d'Olympe de Gouges etc. C'est dommage car toutes ces longueurs nous font perdre de vue l'intrigue policière. Après, je pense qu'il faut essayer de lire le livre d'une traite pour ne pas s'y perdre, ce qui n'a pas été mon cas. Je vais tout de même m'atteler au 3e tome car la figure du gendarme idéaliste est attachante. Et la Révolution française est une période tellement trouble qu'elle est propice à diverses intrigues.
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