Être un Latin, c'est savoir que le style est un empire capable de tout contenir, de Rotomagus à Palmyre; c'est embrasser du même regard le marbre et le jet d'urine qui le souille, l'ordre et l'ordure, le rituel et sa parodie, la langue et sa contrefaçon. (p. 18)
Respirer, voilà ce qu'il attendait de cette errance par les champs et par les grèves; humer à pleine poitrine un air plus vif et plus puissant; se libérer pour quelques semaines de la tristesse de sa mère et du navrant spectacle de sa nièce, la petite orpheline dont les Flaubert ont obtenu la garde. (p. 14)