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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En 1499, les enfants du peuple ne vont pas à l'école, ils commencent à travailler très tôt pour une bouchée de pain - c'est le cas de le dire, il s'agit de manger à sa faim, guère plus. A treize ans, Pernelle est porteuse d'eau : elle remplit à la fontaine de lourds baquets, les porte sur ses épaules et vend de l'eau aux passants. Un jeune étudiant italien propose obligeamment de lui apprendre à lire, Pernelle y met beaucoup d'application et espère échapper ainsi à sa vie de misère. Elle découvre la langue avec fascination : la lecture, l'écriture, mais aussi l'art de la rhétorique en suivant les plaidoiries d'un avocat.

Ce roman est à la fois instructif, captivant et facile à lire – peu d'ouvrages jeunesse réunissent ces trois qualités.
On apprend beaucoup et avec plaisir sur la vie dans les villes au XVe siècle, sur les petits métiers, les débuts de l'imprimerie, la médecine de l'époque, les accusations de sorcellerie… On croise quelques grands personnages (Vinci, Erasme…), et l'auteur parsème le récit d'anecdotes amusantes (procès d'animaux) et d'explications sur l'origine de mots et d'expressions utilisés aujourd'hui.

Avec un regard d'adulte, on peut trouver quelques invraisemblances : la façon raffinée dont s'exprime Pernelle, les précautions prises avant d'exécuter une sorcière présumée, la bienveillance et le dévouement gratuits des lettrés que côtoie la jeune fille. Malgré ces réserves, je me suis régalée avec ce roman. Je le conseillerais dès douze ans, notamment parce qu'il donne envie de s'intéresser à L Histoire (davantage que la plupart des cours dispensés au collège).
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Pernelle, jeune porteuse d'eau, décide dans le Paris de la fin du XVème siècle d'apprendre à lire. Alors que les malheurs s'acharnent sur la jeune fille, en raison des conditions difficiles de travail et de logement, elle persévère !

Un jeune florentin l'aide dans son apprentissage. Cette rencontre va la faire progresser jusqu'à ce que le hasard et les tribulations de la justice l'amènent en Italie.

Elle découvre l'imprimerie et un pays en pleine mutation. C'est le début de la renaissance...

Un roman qui offre énormément de détails sur la vie de cette époque, les métiers, la justice, la médecine et l'humanisme. L'héroïne est attachante par sa volonté et son courage de changer sa condition.

La façon dont les animaux étaient jugés à la manière des hommes ouvre des passages comiques dans un monde qui reste en proie aux superstitions. Des notes en fin de livre propose de distinguer le vrai du faux. Intéressant !
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Pernelle, 13 ans, est porteuse d'eau dans le Paris de 1499. Son frère, Séraphin, est déchireur de nefs (comprenez qu'il travaille dans une sorte de casse à bateaux dont on récupère les pièces). Pernelle est illettrée, comme tous les enfants du peuple à cette époque. Elle rencontre Enzo, un jeune étudiant italien qui accepte de lui apprendre à lire. Mais si la motivation de Pernelle est sans faille, la vie ne lui fait cependant pas de cadeau : son père meurt des suites de maladie, sa mère est accusée de sorcellerie : une voisine dit qu'elle possède un oeuf de coq et comme chacun le sait (n'est-ce pas ?), ce genre d'oeuf donne naissance à un basilic ! de plus, la pauvre femme a un fils aux yeux vairons, preuve aussi de son origine démoniaque.
Tant bien que mal, Pernelle, tout en cherchant à tirer sa mère de ce mauvais pas grâce à l'aide de Maître Chassanée, apprend à lire. Enzo lui fait rencontrer Erasme, elle devient la protégée du plus illustre éditeur de Paris, Antoine Vérard, qui la charge d'aller à Venise vendre ses livres. C'est le début d'une folle aventure, dans l'atelier de l'érudit imprimeur Aldo Manuzio.

Je dois dire que l'histoire du livre (et par conséquent de l'imprimerie), c'est un de mes dadas. Alors quand on m'a proposé ce roman jeunesse et que j'y ai vu une allusion à l'essor de l'imprimerie, j'ai sauté sur l'occasion !

Anne Pouget plonge le lecteur à l'époque charnière entre la fin du Moyen Age et celui De La Renaissance, celui de la naissance de l'humanisme qui met l'homme au centre du monde et des pensées. L'invention de l'imprimerie par Gutenberg au milieu du XVe siècle contribue à la diffusion du savoir à travers toute l'Europe alors qu'auparavant, les livres étaient recopiés manuellement par des scribes, ce qui prenaient beaucoup de temps. Avec l'invention révolutionnaire de l'imprimerie, les livres et donc les idées, se diffusent rapidement.

En ouvrant ce roman, au regard du titre, je m'attendais à être plongée assez rapidement dans l'univers des imprimeurs, qui à l'époque étaient des érudits. Mais il m'a fallu atteindre la troisième partie du livre (soit lire 135 pages sur 197) pour enfin y arriver. Auparavant, Anne Pouget nous brosse un tableau haut en couleurs du Paris de la fin du Moyen Age, avec ses superstitions qui donnent lieu à des moments cocasses. On apprend qu'à l'époque, on juge les animaux comme les humains et qu'un oeuf, soi-disant de coq, même non éclos, est capable de terroriser une cour de justice toute entière ! L'écrivain évoque également la vie très difficile du peuple de Paris, la maladie qui emporte facilement les gens, le travail des enfants, les constructions pas forcément très solides donnant lieu à des drames. Ce Paris-là contraste avec le faste de Venise la Sérénissime, pôle international de l'élégance et du savoir et donc de l'imprimerie.
C'est avec bonheur que nous rencontrons le fameux érudit italien Aldo Manuzio, considéré comme un génie au même titre que Gutenberg : il souhaitait rendre le savoir accessible au plus grand nombre et avait, à ce titre, le cerveau en perpétuelle ébullition. Il a inventé le caractère italique qui permit de rendre les textes plus lisibles et de gagner de la place sur la page : le caractère gothique, lourd et difficilement déchiffrable, prédominait jusque-là. Il remit la ponctuation à l'ordre du jour et créa le point-virgule et, enfin, il inventa le livre facilement transportable partout, jusqu'au "petit coin" grâce au format in octavo : le livre de poche, ou il tascabile, comme on l'appela à l'époque. Une réduction du coût de production par là même occasion.

Un roman jeunesse très complet et très documenté sur l'époque, avec de nombreux appels de note et un dossier à la fin de l'ouvrage. Un livre qui comporte parfois un vocabulaire érudit qui pourra peut-être rebuter certains jeunes lecteurs de 12 ans non aguerris. On croise une foule de personnages historiques (Erasme, Barthélémy de Chassanée, Antoine Vérard et, évidemment, Aldo Manuzio au caractère impossible) qui piqueront peut-être la curiosité des jeunes lecteurs par leur implication dans l'histoire de Pernelle et les inciteront à en savoir plus.

Un bon roman, très complet sur l'ambiance d'une époque. Je me suis néanmoins interrogée pendant un long moment sur le rapport entre le titre et le contenu. On le comprend à la fin du roman. C'est un peu dommage, d'autant qu'il n'évoque pas tout à fait l'ensemble du livre.
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"A l'eau ! A l'eau ! Qui veut de ma bonne eau ?", du matin au soir Pernell arpente les rues de Paris. Sur ses épaules deux lourds seaux remplis de l'eau de la fontaine de Paris qu'elle propose contre une petite pièce. Aux étudiants, aux simples passants, aux médecins, aux magistrats de la cour des animaux... Nous la suivons et vogons avec elle à travers un Paris médiéval qui se prépare à accueillir une nouvelle époque, une renaissance, celle du savoir, des livres imprimés et des découvertes...
Pourtant un Paris qui ne perd rien des vieilles superstitions, et où les petites gens vivent misérablement d'un difficile labeur.

A travers la vie de Pernell, nous nous rendons compte du mode de vie de l'époque au coeur de la cité. Les descriptions de tous ces métiers oubliés, des rues animées, d'une cour de justice qui juge les animaux, nous étonnent tout autant qu'elle nous instruisent. C'est un véritable voyage dans le temps, un dépaysement total. Tout y est finement décrit et conté. Tout est minutieusement documenté pour le plus grand réalisme. Ainsi à la fin du récit j'ai pris plaisir à lire toutes les notes de l'auteur revenant sur les faits historiques, et les personnages réels de son récit. Effectivement, ce petit roman nous offre une belle page d'histoire, ainsi que la rencontre avec de grands hommes, tel qu'Érasme.

Et puis, les personnages sont attachants, une Pernelle courageuse et déjà si indépendante, qui veut s'instruire et apprendre à lire par tous les moyens. Son frère, son ami. sa mère, le médecin, l'avocat, l'imprimeur italien, et bien sûr Enzo, celui qui lui ouvrira la porte de la connaissance. Chacun est attachant et offre une vision de la condition du peuple à l'aube de la renaissance.

Un livre très touchant qui ne fait pas l'économie des duretés de la vie à cette époque dans le quartier de "misère", de la maladie ou du deuil.

Seul bémol, je l'ai trouvé bien trop court, j'ai eu envie de continuer un bout de chemin avec ces personnages qui nous ont embarqués entre Paris et Venise, sur les traces des premiers livres imprimés...

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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J'aime bien les romans historiques alors celui-ci m'a plu ! Même si l'aventure de Pernelle ne m'a pas convaincue en elle-même, j'ai appris plein de choses. Et non, je ne connaissait pas Aldo Manuzzio ni ses créations, si génial fut-il... le seul petit bémol pour moi est qu'au final... on ne sait pas ce que renfermait le papier de Pernelle (ou aurais-je sauté quelque chose ?). Cela n'a peut-être effectivement aucun intérêt, mais j'aurais bien aimé savoir pour satisfaire ma curiosité personnelle !
Artémise
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Voilà un roman historique s'adressant parfaitement aux élèves de cinquième qui ont le Moyen-Âge à leur programme d'histoire et de français : La porteuse de mots.
Paris, 1499. Alors que le royaume de France célèbre l'accession au trône d'un nouveau souverain, Louis XII, la jeune Pernelle, modeste porteuse d'eau, rêve de s'élever au-dessus de sa condition. Fascinée par la lecture et l'écriture, ces savoirs alors en plein essor avec le développement de l'imprimerie, elle se met en tête d'apprendre à lire et écrire, confortée dans ce projet par sa rencontre avec Enzo, un jeune étudiant italien…

Ce roman a le double avantage de se présenter comme une vraie aventure humaine, avec rebondissements et suspense, et de restituer -avec force réalisme- l'atmosphère du Moyen-Âge. Rédigé dans un style soigné, le déroulement assez linéaire de l'action offre différents points de vue, permettant ainsi de bien cerner les tenants et aboutissements de ce récit initiatique. En suivant Pernelle, jeune fille vive et enthousiaste, le lecteur peut appréhender au mieux l'univers de l'imprimerie et donc celui des livres et de la diffusion du savoir, domaines habituellement réservés aux hommes. Jamais l'intérêt ne faiblit, nous entraînant, à la suite de personnages bien campés -qu'ils soient historiques ou fictifs- dans le rythme haletant des péripéties qui s'enchaînent, réunissant poursuites, discussions, sentiments, justice et aussi obscurantisme…

Une aventure trépidante pour une passionnante plongée dans le Moyen-Âge !

260 pages

Editions Casterman
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Pernelle est une porteuse d'eau qui vit à Paris en 1499. Dans sa poche, l'accompagne partout un petit mot qu'elle cherche à déchiffrer. Chaque fois qu'elle rencontre un savant, elle lui demande de lui apprendre une lettre. le jour où elle rencontre Enzo, un jeune italien, étudiant, elle lui fait cette drôle de demande. Celui-ci lui propose alors de lui apprendre à lire. Commence alors pour elle une aventure qui la conduira jusqu'en Italie.
Ce livre est riche en informations sur l'imprimerie, le métier de libraire, la vie des étudiants à Paris, la vie des gens simples et pauvres. L'histoire est pleine de rebondissements où se croisent des personnages réels et la fiction. Elle se lit d'une traite. On ne s'ennuie pas et on découvre des coutumes et des croyances particulières.
Pernelle est une jeune fille qui garde l'espoir de sortir de sa condition miséreuse. le jour où Enzo lui propose d'apprendre à lire, elle n'y croit pas. Mais voit là une solution pour faire autre chose que porteuse d'eau toute sa vie. Elle est attachée à sa famille et son père la soutient dans son projet "fou".
J'ai trouvé ce livre coloré. On ressent bien le côté sombre de la misère. mais quand Pernelle est dans l'univers des livres, notamment en Italie, tout devient lumineux. Les couleurs accompagnent aussi son humeur. Très joli !
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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Paris,1499. Porteuse d'eau dans les rues, Pernelle rêve d'apprendre à lire et écrire. Elle a alors la chance de croiser le chemin d'un jeune étudiant italien de la Sorbonne, Enzo, qui accepte de lui donner des leçons particulières, le matin très tôt. Mais les malheurs accablent la famille de la jeune fille : son père, décède de maladie, et sa mère, accusée de sorcellerie par des voisins, est emprisonnée. Pernelle va tout tenter pour la sauver et empêcher la vente de leur maison. Aidée par un avocat spécialiste des procès contre des animaux, Pernelle doit quitter Paris afin de se rendre à Venise, où elle va enfin pourvoir accomplir son rêve : être au plus prêt des livres et de leur conception, dans l'atelier d'Aldo Manuzio.
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Une histoire toute mignonne sur fond de Moyen-Age.



La couverture m'avait séduite, le résumé m'avait attirée. Je n'en attendais pas des miracles, une petite histoire jeunesse de moins de 200 pages, mais je n'ai pas été déçue.
Certes ce petit roman ne restera probablement pas gravé à vie dans ma mémoire, mais j'ai passé un moment très agréable en découvrant l'histoire de la jeune Pernelle.

L'intrigue se déroule au Moyen-âge à Paris. Si vous me connaissez un peu, vous savez que le Moyen-âge fait partie des périodes qui m'intéressent tout particulièrement. Pour l'avoir un peu étudiée à la Fac, et pour un de mes loisirs principaux : le jeu de rôle grandeur nature sur toile de fond Moyen-âgeuse.

Je me suis donc sentie pratiquement chez moi dans ce roman se déroulant à l'orée du XVIème siècle. Nous sommes en effet plongés à la fin des années 1400... début 1500, en plein coeur de Paris comme elle était à l'époque, sale et plutôt pauvre.

Pernelle et sa famille survivent parce que tout le monde met la main à la pâte, travaillant là où l'on a bien voulu d'eux. Ainsi, notre jeune héroïne de 13 ans, est porteuse d'eau. Elle va tous les matins remplir ses seaux à la fontaine, et écume ensuite les rues pour en proposer aux passants. Un travail pas facile (20 kilos d'eau à porter à son âge quand les seaux sont pleins, ce n'est pas rien.) mais Pernelle n'est pas du genre à s'apitoyer sur son sort. Pernelle a des rêves, et aimerait ne pas être porteuse d'eau toute sa vie !

Son ambition, c'est apprendre à lire et à écrire, pour avoir un métier plus intéressant plus tard, et mieux payé. Et rencontrer Enzo lui laissera entrevoir que son rêve pourrait devenir réalité.

Alors bon, l'intrigue n'est certes pas des plus palpitantes, ou remplie d'action, mais elle s'est avérée très mignonnette. Pernelle est attachante, son entourage aussi. Et j'ai aimé apprendre encore quelques petites choses au sujet de cette période historique qui m'a toujours particulièrement attirée.

Ainsi, j'ai découvert certains métiers de l'époque, dont certains assez incongrus, comme l'avocat des animaux. J'ai apprécié également de coupler cela avec des connaissances sur l'imprimerie et les métiers du livres à l'époque. Réunissez deux de mes passions, ça ne pouvait pas faire un livre que je n'allais pas aimer :)

La vie quotidienne de nos personnages, les soucis de l'époque, les rêves de Pernelle qui deviennent peu à peu réalité, les espoirs de cette enfant pleine de volonté, d'enthousiasme, de courage. Une douce aventure qui procure des sentiments très positifs. Rien que pour ça, je dis ouiiiiii !!

L'écriture d'Anne Pouget est plutôt immersive, on n'a aucun mal à se plonger dans l'histoire ou dans l'époque. Elle use d'un vocabulaire adapté, à la fois au contexte historique du livre, et à un public qui peut être parfois assez jeune. Les expressions ou mots spécifiques sont expliqués en bas de page, et apportent un peu de connaissance supplémentaire, ce qui n'est ni négligeable, ni désagréable ! :)

Bref, si je n'en suis pas au coup de coeur, je ressors néanmoins fort heureuse de ma lecture, toute simple puisse-t-elle sembler, et je vous la conseille avec enthousiasme, pour un petit voyage tout en douceur dans le temps, et les prémices d'une toute mignonne histoire d'amour adolescente au milieu du monde du livre comme il était au Moyen-âge.


Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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La Porteuse de mots fait parti de ce genre de livres que j'adorai lire dans mes "très jeunes" années j'ai à présent 20 ans mais j'apprécie toujours autant !

Dans la lignée des livres d'Odile Weulersse, Anne Pouget construit un récit intime au service de la grande Histoire permettant au lecteur à la fois d'être happé par une intrigue intéressante, palpitante mais aussi d'apprendre un pan du Moyen-Age.

La Porteuse de mots nous entraîne dans l'Europe du XVème remplie de nouvelles découvertes notamment sur le plan de la réflexion philosophique et de la technicité de l'imprimerie. Ce que j'ai réellement aimé dans ce roman c'est le fait de découvrir des aspects très particuliers, des anecdotes en même temps que des faits importants. C'est exactement le genre de livre que je conseille aux parents pour leurs enfants : instructif et même passionnant on en voudrait encore plus : le savant mélange entre fiction et réalité! Vous croiserez à chaque page de grands personnages historiques qui deviendront le temps d'une lecture des compagnons de route...

Au-delà du fait que ce roman va vous apporter au niveau de la culture générale, vous allez découvrir le récit d'une jeune fille courageuse qui cherche avant tout à s'instruire, ce livre met ainsi en exergue la chance que nous avons de vivre au XXIème siècle : une éducation est un don rare, reste à nous d'en préserver la qualité. Pernelle représente le protagoniste qui va aller au devant de son destin, qui ne va pas se laisser cloisonner dans une catégorie sociale. Je pense qu'à son époque cela devait se révéler extrêmement difficile de s'extraire de son statut, néanmoins j'ai l'impression que l'auteur cherche à transmettre un message à la génération contemporaine : le respect du passé, des mots, de l'apprentissage et la quête d'espoir, de foi en ses rêves les plus fous...

En définitive, je conseille fortement ce livre aux professeurs pour le faire étudier en classe, aux parents qui veulent faire lire et apprendre à leurs enfants, à tous les jeunes qui veulent voyager dans le temps...Une belle lecture !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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