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3,11

sur 539 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette chevauchée au coeur de la condition humaine et des relations amoureuses m'a très vite ennuyée après un début prometteur.
Imaginez un comédien dans le rôle de Don Juan qui disparait brusquement de la scène et de la vie parisienne.
Western fait référence à ces changements qui font basculer une vie et celle d'Alexis, comédien adulé, va prendre un sacré tournant. Réfugié dans un village perdu du Lot, il rencontre Aurore, mère de Cosma, elle aussi en retrait de la vie parisienne, et qui se pose de sacrées questions sur sa vie amoureuse. Tous deux vont se raconter à l'autre.
Et puis il y a ce journaliste fouineur qui va exploiter la correspondance d'Alexis avec Chloé, une élève comédienne qu'il a séduite et vampirisée. On découvre soudain un pervers un narcissique qui joue la partition de Don Juan. Mais le Don Juan du XXIe siècle n'est plus celui du XVIIe siècle. Il prend, il détruit et s'en va.

« Les messages d'Alexis constituent le bruit de fond d'une existence désormais vouée à les vouloir, à les attendre. Elle aurait pu vouloir autre chose ? Un rôle dans une pièce, un homme décent. Bien sûr que non, de sa volonté propre, Chloé a été doucement et progressivement privée, un véritable rapt doublé d'une sédation de la personnalité. »

L'histoire explore les coulisses de la manipulation psychologique, des relations toxiques mais également les relations amoureuses et le sexe.
Mais où est le fantasme, où est la vérité ? J'avoue m'être beaucoup perdue dans ce roman assez confus.
Je n'avais pas vraiment adhéré à Feu, et pas aimé le style de l'auteure. J'ai voulu tenter à nouveau l'aventure livresque mais ce Western ne m'a pas emportée bien loin. Peu convaincue par cette histoire alambiquée et un style à l'humour cynique qui me laisse de marbre, je crois que je passerai mon chemin au prochain roman.

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Déçu par ce roman qui cherche à assimiler ses protagonistes à des héros de western. Et qui nous explique qu'il le fait, au cas où...
J'ai trouvé cela complètement artificiel, ou suffisamment sophistiqué pour être au dessus de mes capacités de compréhension...
Quant à l'histoire elle-même, je l'ai gentiment trouvée d'une banalité moyenne, affublée d'un scénario improbable. Avec des personnages loin de mon univers mental, de ma sphère de perception...
Reste la particularité de l'auteur : une écriture "coup de poing", un legato qui déstabilise, qui procure un réel effet émotionnel. Bravo pour ce dernier point.
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Dans un roman, en règle générale, le style est là pour servir l'histoire, et non pour phagocyter l'attention, sauf sans doute dans le cas de très grands écrivains. C'est pourtant l'impression que donne Western, avec ses envolées lyriques qui se terminent parfois par des grossièretés brutales. Il y a souvent le sentiment que Maria Pourchet a ciselé ses phrases pour qu'on la porte aux nues pour son écriture flamboyante et téméraire. Oui, mais où est la spontanéité dans tout cela ou encore l'économie de mots et la légèreté, comme respectivement chez Modiano et Kundera ? Quant à la référence au Western, qui revient de manière constante et justifie le titre du livre, elle est plutôt une gêne à la lecture et un besoin de théoriser qui ne convainc guère. Autre élément perturbant : la manière dont l'autrice intervient dans les situations qu'elle décrit, les commentant avec ironie ou hauteur, comme si elle imposait sa vision des choses à ses propres personnages et les enfermait dans un jugement carré. Tout ceci pour dire que Western ne brille vraiment pas par sa fluidité, au sein d'une intrigue très actuelle, post #MeToo, qui brasse large (rôle des médias et des réseaux, décryptage des phénomènes d'emprise), réussit parfois à bien définir les zones grises, mais n'étreint pas autant qu'espéré. Ce récit du démantèlement du suranné mythe de Dom Juan et de la rencontre de deux âmes perdues, pour des raisons très différentes, ne fonctionne que très partiellement, eu égard au déficit d'empathie que l'on ressent vis-à-vis de ses deux personnages principaux. C'est un jugement subjectif, rétorquera t-on, et c'est exact, Western est de toute manière conçu pour susciter toutes sortes de réactions, sauf peut-être celle de la tiédeur, et encore. C'est déjà un mérite qu'il convient de lui accorder.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Le moins que je puisse dire c'est que ce roman m'a donné du fil à retordre, j'ai cru ne jamais en venir à bout.
Dès les premières lignes, j'ai été gênée par une écriture incisive, brutale rendant ma lecture pénible. Certaines phrases m'ont paru si obscures, que même après une seconde lecture, j'ai eu du mal à en comprendre le sens.
Bref, ce western m'a laissé au bord de la piste.
J'aurai pu adhérer à cette histoire de fuite en avant du héros, célèbre comédien chouchou du public et des médias, mais peu à peu il m'est apparu sans aucun intérêt, j'ai même eu du mal à le trouver antipathique, seulement falot et sans envergure.
Les personnages féminins n'ont pas davantage retenu mon attention.
Je resterai cependant une fidèle lectrice de Maria Pourchet en oubliant très vite ce rendez-vous raté.
Merci à NetGalley et aux Editions Stock pour leur confiance.
#Western #NetGalleyFrance

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"Ouf, je l'ai enfin terminé!" C'est ce que je me suis dit hier soir après avoir, je l'avoue, survolé les dernières pages. Ce roman m'a déconcertée. Je ne l'ai pas compris, pas aimé. Il a pourtant été souvent encensé par la critique et a reçu le prix de Flore.

Pourquoi n'ai je pas accroché à cette histoire d'amour d'aujourd'hui entre Alexis Don Juan à la ville comme à la scène et Aurore, femme proche du burn out qui se réfugie avec son fils dans la maison familiale loin de tout?

Sans doute parce qu'il s'agit pour moi avant tout d'un exercice de style.

D'abord il y a la métaphore du western qui donne son titre au roman et que j'ai eu bien du mal à suivre malgré les rappels fréquents de la narratrice (auteure?) pour nous en expliciter les liens.
Il y a aussi ses interventions fréquentes pour nous faire part de ses questionnements sur certaines actions à venir de ces personnages (va-t-il manger ou dormir?). Aucun intérêt sur le fond et un choix narratif qui me sort du récit dans lequel j'ai déjà bien du mal à entrer. Car je n'ai pas accroché à ces deux personnages, je n'ai pas cru à leur histoire, à leur rencontre.

Et puis surtout tout au long de ma lecture cette sensation d'être dans un exercice à la fois sociologique et littéraire comme lors de cette interminable analyse linguistique du "discours amoureux" de notre Don juan à partir du corpus de ses SMS! Plusieurs pages d'analyse sémantique, rhétorique, des occurences de nombreux mots. Toutes les figures de style y passent. C'est lassant !

Vous l'aurez compris je suis passée à côté de ce roman malgré ma persévérance.

Je salue toutefois la plume incisive, caustique, à la fois lyrique et brutale de Maria Pourchet qui, à certains moments, sur quelques phrases ou quelques paragraphes a réussi à me charmer.
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J'avais adoré "Feu", je me suis donc précipité sur Western dès sa sortie.
Comment dire... C'est une grosse déception.
Remarquablement écrit, tout de même, car l'autrice est une grande stylisticienne. Mais pour l'intrigue, j'ai été au mieux perplexe, au pire agacée.
Les personnages d'abord sont flottants. Beaucoup moins bien définis que dans Feu. Ensuite, on a des parallèles qui sont tracés sans arrêt avec le western et le Dom Juan (pièce dans laquelle était supposé jouer le héros). Si au début, on trouve ça très malin, au fil des pages, ça marche de moins en moins et finalement plus du tout. J'ai fini par trouver la corrélation inaboutie et artificielle. Mais à la limite, ce n'est pas le souci. Pourquoi pas. Licence poétique. Et puis l'autrice écrit sacrément bien, ça rattrape.
Ce qui m'a vraiment fait grincer des dents en revanche, c'est cet espèce de crachat à la figure de ceux qui exigent justice et qui passent pour de vains excités, amateurs de violence crue... J'y ai vu une volonté de mettre en valeur les "femmes clémentes" (aux agresseurs) en condamnant d'une drôle de façon les victimes qui exigent justice, et qui a priori se plaindraient pour pas grand chose...
Résumons l'affaire,

Oui, il y a eu abus. Clairement, d'ailleurs c'est dit et démontré. Jusque là tout est clair. de quoi condamner un tel comportement dans un cercle intime, voire de provoquer un peu de grogne dans les franges les plus évoluées du milieu professionnel, mais guère plus. Ce n'est même pas illégal.
De puis quand le pays entier se lève et exige un lynchage en règle pour si peu ? C'est quelle sorte de crédibilité ? J'ai été très surprise de voir que l'autrice était sociologue, tellement sa logique m'a paru fourvoyée.
A l'arrivée, elle parait condamner massivement ceux qui protestent contre la violence. Renversement des responsabilités et de la victimisation. Ceux qui s'offusquent sont pointés du doigts. Ils et surtout elles exagèrent, quand même ! Forcément, puisqu'ils s'énervent pour pas grand chose. Pour une affaire pareille, on ne comprend pas un instant qu'un pays entier se dresse sur ses ergots. Ça m'a complètement sortie de ma lecture, tant ça me semblait illogique. Des gens parlent carrément d'aller égorger le héros et organisent de véritables expéditions ! Pour une histoire d'amour qui a mal tourné ? Contre un homme chouchou des masses ? Sérieusement ?
Bizarre, sacrément bizarre...
S'il est vrai que tout bon livre s'inscrit dans son époque et l'observe sans complaisance, j'ai trouvé que ce regard-là était myope. Il m'a fait mal au coeur.
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Je suis passée totalement à côté de ce roman Western de Maria Pourchet, premier livre que je lis de cette auteure.
Le style est brutal mais j'ai vite décrochée de cette histoire, j'ai persévéré pour arriver à la fin mais ça ne l'a pas fait. Les personnages ne m'ont pas intéressé et c'est sans doute la cause de mon indifférence à cette histoire.
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"Western" de Maria Pourchet est malheureusement une déception littéraire à mes yeux. Malgré des promesses de profonde réflexion sur notre époque et une intrigue potentiellement captivante, ce livre ne parvient pas à tenir ses engagements

Tout d'abord, l'intrigue est un véritable gâchis. Elle est incohérente, brouillonne et dépourvue de tout sens. Les deux personnages principaux, Aurore et Alexis, semblent évoluer dans des mondes parallèles sans que leurs histoires ne se rejoignent jamais de manière satisfaisante. L'idée du "western intérieur" est lancée comme une promesse alléchante, mais elle est tristement sous-exploitée, laissant le lecteur dans une confusion totale. Les thèmes annoncés, comme la violence de l'époque, la vulnérabilité individuelle et la soif de liberté, sont à peine effleurés et ne font que rajouter à la frustration.

En ce qui concerne les personnages, c'est une catastrophe totale. Aurore et Alexis sont des coquilles vides, dénuées de profondeur et d'émotion. Leurs motivations sont floues, leurs actions déconcertantes, et il est impossible de s'attacher à eux ou de comprendre leurs choix. Ils agissent parfois de manière totalement illogique, ce qui rend l'ensemble encore plus insupportable.

L'écriture, loin d'être "éblouissante," est plutôt artificielle et pompeuse. Les dialogues sont souvent artificiels et peu naturels, ce qui fait que l'on peine à croire à l'authenticité des personnages. de plus, le récit est encombré de longueurs inutiles et d'une structure narrative confuse, ce qui ajoute à l'agacement du lecteur.

Enfin, la promesse d'une profonde réflexion sur notre époque et ses enjeux est rarement réalisée. Les thèmes abordés sont effleurés plutôt qu'explorés en profondeur, laissant le lecteur sur sa faim. le potentiel d'un commentaire significatif sur la société contemporaine est sous-utilisé, ce qui constitue une déception majeure.

En somme, "Western" de Maria Pourchet est un livre qui, malgré des idées prometteuses, pèche par une intrigue incohérente, des personnages peu développés, une écriture affectée et une exploration superficielle de ses thèmes. Je ne peux malheureusement pas recommander cette lecture
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La plume de Maria Pourchet tire plus vite que son ombre. Peut-être est-ce pour cela qu'elle a choisi d'intituler son dernier roman "Western" ?

S'y affrontent d'un côté Aurore, la quarantaine, mère célibataire, reléguée dans son travail à un bullshit-job, et de l'autre Alexis, comédien de renom, homme à femmes au sommet de sa carrière. le théâtre de ce face à face : une maison, au milieu de nulle part, où ils sont tous les deux venus se réfugier. C'est alors que le scandale éclate et révèle l'emprise qu'Alexis exerçait dans ses relations intimes, notamment avec une élève du conservatoire, condamnant publiquement celui qui incarnait un Don Juan sur scène comme dans la vie.

Tout ici s'entremêle, entre le pseudo-western auquel le narrateur tient à rattacher cette histoire à chaque chapitre, la fuite d'Alexis qui de coupable devient "victime" d'une chasse aux sorcières, sa rencontre avec Aurore qui malgré les milliards de red-flag (comme on dit aujourd'hui) semble déterminée à s'attacher à lui et recommencer sa vie, entrainant une grande confusion alimentée par les commentaires d'un narrateur dont on finit par ne plus savoir s'il nous fait part des pensées des personnages ou les siennes, quand il ne lâche pas carrément l'éponge à travers d'étonnants aveux d'ignorance des éléments de l'intrigue.

Dans un langage nourri et truffé de références littéraires, le narrateur (ou la narratrice, après tout, on ne sait pas) décortique les émois de ses personnages à la croisée des chemins, avec un cynisme éclatant dont on sent presque qu'il/elle prend plaisir à défendre littérairement l'indéfendable au risque de s'y perdre. Car parfois, à trop s'emballer, la joute verbale perd son sens et on en oublie pourquoi on était là au départ. A trop forcer le trait et pousser le vice, le vulgaire prend le pas sur la beauté du texte, franchissant parfois la ligne qui sépare la prise de risque de l'obscénité.

Alors au fond, que raconte ce roman ? L'histoire d'un homme qui s'en sortira toujours, parce que "c'est comme ça" ? L'histoire d'une femme qui reproduit inlassablement les mêmes erreurs forgées par des siècles de soumission au patriarcat transmis de mère en fille ? J'aurais aimé, pour une fois, je l'avoue, sortir de ce cadre et qu'à partir de ce constat, le roman propose d'aller au-delà de cette opposition brutale des sexes. Je n'ai rien contre le fait que la littérature puisse être un exutoire, cela est même nécessaire, mais s'en tenir simplement à ça est tout de même un peu une façon de négliger le lecteur sur qui l'on déverse sa colère, unilatéralement, sans lui laisser la possibilité de riposter.

Une déception à la hauteur des attentes que j'avais pour ce roman.
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A mi lecture j'ai posé le bouquin et je ne le reprendrai pas
J'ai l'impression de lire un produit marketing avec ses passages obligés de cul
Même si l'écriture est stylée ça ne fait pas un livre très intéressant
mais je vois qu'il y a des critiques qui ont aimé beaucoup alors à vous de faire votre idée
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