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3,11

sur 541 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je m'excuse à l'avance auprès de mes babelamis qui sont fans de Western, car je souffre quand on dénigre les livres que j'ai adorés, ceci étant je respecte les goûts et les couleurs de chacun et je salue la différence. Je me sens très seule quand je vois que Western a décroché le prix de Flore – parmi les prix de Flore, j'ai beaucoup aimé deux ouvrages originaux qui m'ont touchée, Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (2019) et le voyant d'Etampes d'Abel Quentin (2021) -, ou quand j'écoute Augustin Trapenard faire l'éloge d'une « phrase singulière, incisive et drôle ».

« le coeur a ses raisons que la raison ignore », la lecture c'est comme la musique, chacun l'aime ou pas selon sa sensibilité. C'est le pendant du métal à la musique classique ou folklorique. Pour moi, un bon roman doit m'offrir un voyage et de belles rencontres.

Plus qu'un roman, pour moi Western est une sorte d'autofiction sociologique. Pourquoi prendre Western qui est un concept cinématographique américain comme titre d'une fiction scripturale qui se passe à Paris et près de Cahors ? Les cowboys bien trempés sont remplacés par Aurore et Alexis Zagner, deux créatures de papier aliénées. Aux chevaux qui galopent et soulèvent la poussière succèdent des idées mots qui se bousculent et se heurtent. On nous décrit un ouest terne qui signe la décadence de l'occident. Une plaine minérale tient lieu de Far West.

Alexis Zagner est un Don Juan à la scène comme à la ville. Lassé de répéter les mêmes répliques et les mêmes scènes, il va abandonner traitreusement son rôle phare dans Don Juan, sa femme officielle, la femme du ministère qui le harcèle pour qu'il la baise à tout-va, la fragile jeune Chloé qui s'est amourachée de lui. Il va larguer les amarres pour se réfugier dans une maison près de Cahors qu'une vieille dame, Sabine, lui a léguée, sauf que quand il arrive, son alter ego féminin, Aurore, la fille de Sabine, qui se croit chez elle lui ouvre la porte. Ils ne savent pas quoi se dire, alors allez hop ! ils baisent.

Ils sont tous deux parisiens. Aurore élève seule son fils Cosma de sept ans. Elle est en plein burnout. Comme Alexis, elle cherche à combler sa perte d'identité, son manque de repères en baisant.

Notre Don Juan national est devenu un vil acteur sans personnalité. Aurore fantasme devant le Christ ! Appelons un chat un chat, Don Juan c'est Don Juan pas Alexis Zagner, le christ c'est un symbole de piété pas une idole sexy !

La déchéance des icônes va de pair avec un appauvrissement du langage. Ce que Maria Pourchet nomme pompeusement le discours amoureux ce sont des SMS. On a droit, sur deux pages (231-2) à une analyse sémantique et stylistique des SMS d'Alexis, avec nombre d'occurrences de tel et tel mot, les classiques métaphores, euphémismes, périphrases… etc., et aussi du jargon, antonomase, anacoluthe, prétérition, oxymore que je connais, pas comme astéisme, que je ne l'ai pas trouvé dans mon Petit Robert, il a fallu que je consulte mon Gradus, Les procédés littéraires de Bernard Dupriez. C'est assez mignon d'ailleurs.

Astéisme : badinage délicat et ingénieux par le quel on loue ou l'on flatte avec l'apparence même du blâme et du reproche.

Exemple, vers de Verlaine :
Il paraît que tu ne comprends
Pas les vers que je soupire…
Tu les inspires, c'est bien pire.

Augustin Trapenard s'extasie devant cette digression, pas moi ! que vient faire un TD de linguistique dans un supposé roman ?

Le processus de déconstruction de Maria Pourchet ne s'arrête pas là. Elle démystifie le travail d'écrivain. La narratrice s'immisce régulièrement dans le récit pour nous signifier qu'elle ne sait pas ce que pensent ou font les personnages.

« Après quoi, j'ignore ce qu'il a pu faire, du café forcément, ou manger quelque chose, dormir. » p.195

On loue les phrases ciselées de Maria Pourchet, moi je dirais qu'elles manquent de souffle et que les protagonistes et l'autrice s'entrechoquent.

Pourquoi as-tu lu ce livre ?
Par snobisme ! Je l'ai pris sur l'étagère des nouveautés de ma médiathèque pour en parler avec mes babelamis. J'aime vivre avec mon temps.

Quel intérêt de faire une chronique négative ?
Parce que ce livre m'a intéressée, j'ai d'ailleurs pris énormément de plaisir à rédiger cette chronique.
Je ne chronique pas forcément tous les livres que je lis. Il y a des livres que j'aime bien, qui m'aident à m'endormir, où tout est dit, dont je ne vois pas l'intérêt de les commenter.

Pourquoi ne mettre qu'une étoile à un livre qui t'a intéressée ?
Parce que chez moi un livre avec une étoile, c'est un livre que je ne cautionne pas, avec lequel je veux marquer mon désaccord idéologique.

Ouest terne n'est pas ma musique.
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Je n'ai rien compris.
Enfin si bien sûr mais c'est tellement alambiqué que l'auteure m'a perdue.
C'est une histoire de soumission, d'emprise, de l'influence des réseaux sociaux mais on ne comprend pas le faux du vrai.
Cela doit être l'objectif de l'histoire mais au final tout devient tordu et les personnages tous antipathiques.
Les phrases sont longues, longues et le style décousu.
L'écriture ne m'a pas accrochée et j'étais presque mal à l'aise tout le long de ma lecture.
Je devais lire ce livre dans le cadre d'un jury de lecteurs mais franchement sinon j'aurais lâché l'affaire au bout de 50 pages.
Je n'avais pas tellement aimé "Feu" et malheureusement ce nouveau roman confirme que cette écrivaine n'est pas pour moi.
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J'avais adoré la plume magistrale de Maria Pourchet dans "Feu" tout en n'appréciant pas l'histoire que j'avais trouvée humainement sale et dérangeante. Pour celui-ci, il faudrait prendre une grande inspiration et descendre dans le cerveau de l'auteur pour en comprendre le sens... et encore. Il y a des passages entiers qui ont échappé à la prof de Lettres que je suis, notamment celui de la description de Paris... Maria Pourchet écrit comme elle pense, un peu comme mes élèves de 6e lorsqu'il font leurs premières rédactions. C'est glauque et impénétrable. Je parle bien sûr de la langue. Quant à l'histoire, elle est tellement pitoyable que je ne m'étendrais pas dessus.
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Pourchet offre une histoire d'amour insipide, sans éclat entre deux protagonistes même pas sympathiques. Elle ose sans complexe dérouler toutes les tendances actuelles, tissant une trame convenue, sans esprit, sans réflexion. L'écriture ne sauve rien. C'est lourd, alambiqué, jusqu'au titre qui n'exprime rien.
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Qu'est-ce que j'ai entendu parler de ce livre ! Au point de me dire, "chic, une autrice à découvrir". C'est fait et ce sera sans moi pour les précédents et les prochains.
Honnêtement je ne sais pas si j'ai aimé quelque chose dans ce livre.
J'en avais tellement entendu parler que j'ai voulu voir ce que les autres lecteurs ont pu détester ou apprécier dans cet ouvrage. J'ai été contente et rassurée de voir que je n'étais pas la seule à avoir détesté, c'est le mot, ce texte.
Il partait mal dès le début: le style alambiqué, opaque, lapidaire (une lectrice a parlé d'écriture à la mitraillette, c'est bien trouvé). J'ai eu l'impression de réapprendre à lire et de me heurter à certaines fins de phrases comme à des murs qui auraient voulu m'empêcher d'entrer dans ma lecture, comme lorsqu'on bute sur nos premiers mots ou quand votre prof de langues vous forçaient à lire et que vous butiez sur les mots dont vous ignoriez la prononciation. Je suis une lectrice omnivore, je n'ai pas rencontré de mots inconnus dans ce roman, mais j'ai vraiment eu l'impression de lire un texte dans une langue inconnue tellement mon esprit accrochait à certaines fins de phrases...
Dès les premières pages j'ai failli abandonner tellement le style était décousu. J'ai lu "écriture fluide" dans une des critiques, je ne suis pas du tout d'accord. Si certaines phrases le sont et s'il y a de jolies formulations, - j'en ai noté dans mon carnet quelques unes-, je me suis même demandé quelques fois si la correctrice n'avait pas laissé passer des oublis de mots.
En plus de ce style ampoulé et superficiel à souhait, il y a le reste. Tout le reste: les personnages antipathiques, le manque de réalisme ( je rejoins le lecteur qui souligne qu'on ne loge pas chez un parent mort sans passer par la case notaire, donc la maison vendue à un tiers sans qu'on le sache, c'est juste ubuesque), le traitement d'un metoo qui ressemblait plus pour moi à une rupture douloureuse avec un connard et dessert ce sujet important, ou voulait se moquer des abus autour de ce thème? du traitement fait par les médias? par la société? Je ne sais pas et j'avoue que je m'en contre fiche!
Je me suis forcée à lire ce texte jusqu'au bout ( en diagonal, j'aurais pas survécu sinon, il y a des passages d'un ennui mortel, - Proust peut reposer en paix, j'ai trouvé pire que lui à bien des points de vue, non pardon, je retire, j'aime bien Proust, lui au moins a une analyse très fine de la psychologie humaine et ne fait de l'esbrouffe que dans ses phrases à rallonge, qui ont, au passage, plus de sens - là encore j'exagère, pour ce pauvre Proust en tout cas- que certaines de l'autrice.

Oui, désolée, je lamine ce roman. C'est un de mes défauts quand je me force à lire un livre que je déteste, je le lamine après pour me venger de la frustration de tomber sur un ouvrage qui ne me correspond pas. J'aurais dû le lâcher dès que j'ai compris que je détestais le style de l'autrice, il a clairement tout gâché, mais j'avais envie de voir ce qu'elle avait à dire, et je n'ai pas non plus aimé ce qu'elle avait à dire.
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Rien ne va dans ce roman :
-le parallèle western-intrigue n'apporte absolument rien.
- le style, saupoudrer des « merde » par ci par là ??? « une voix rauque, ronde, vaginale » p.69 (j'avoue, celle là elle m'a fait ma soirée😩), jouer l'érudition en décortiquant le discours d'emprise… j'ai pas accroché du tout
- les invraisemblances: on n'occupe pas la maison d'un défunt, fusse sa mère, sans passer au préalable par la case notaire.
La description précise de la dose de médicaments (p.169) correspond à 14 cp de Zopiclone, 14.000 cp d' Alprazolam 1mg, 300 cp de Paroxetine 20mg : faut vérifier ce qu'on avance !!!
Le héros dont on étale la correspondance privée dans la presse régionale… impossible
Une relation amoureuse consentie (ce n'est pas le viol d'une subordonnée sur le coin d'un bureau par un présentateur célèbre), d'une femme majeure (24 ans), avec un acteur célèbre en vue de pouvoir accéder au Conservatoire, ça ne fait pas la une de la presse nationale, encore moins le départ d'une chasse à l'homme…
J'arrête là, je suis allé au bout du livre pour voir jusqu'où ça délirait, j'ai perdu mon temps
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J'avais détesté feux. Après les bonnes critiques lues sur des sites amis, j'ai voulu me faire ma propre opinion sur Western, il n'y a que les sots qui ne changent pas d'avis. Je resterai sotte. Pour moi cette histoire qui se déroule en province est un pur produit de ce que j'appelle le parisianisme. Maria Pourchet y surfe sur la vague MeToo mais en s'accommodant de la soumission et de l'emprise banalisées. Les protagonistes ne m'ont inspiré aucune sympathie. le rapport avec le western ressassé à longueur de chapitre n'est évident que pour l'auteure.
Et le style ! Je n'accroche toujours pas. Vraiment pas pour moi.
#Western #NetGalleyFrance

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J'ai sollicité ce titre sur Netgalley car il a gagné le prix Flore cette année et je les acheté pour mes futurs lecteurs de Médiathèque. Je voulais le connaître pour pouvoir le leur conseiller.
Malheureusement, ce roman n'a pas pris avec moi. Ni l'intrigue, ni les personnages, ni le style n'ont réussi à m'accrocher. J'ai peiné pour le lire, j'ai failli abandonner maintes fois, ce fut une lecture longue et laborieuse.
Je dois reconnaître que l'autrice a une plume envolée mais trop décousue pour moi, j'ai eu du mal à comprendre certaines phrases, où elle voulait en venir...
Les personnages m'ont paru antipathique à part le jeune enfant, plein de lumière et d'innocence.
Si ce roman n'est pas fait pour moi, par contre, il l'est pour d'autres et je le conseillerais quand même pour pouvoir échanger dessus. Peut-être y reviendrai-je....
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Par recommandation, j'ai lu ce livre mais hélas il n'est pas du tout fait pour moi. En effet, dès le début je n'ai pas aimé la narration, l'auteur me perdait dans ces longues phrases multipliées de virgules. J'ai dû plusieurs fois relire des phrases pour en comprendre le sens, ce qui a tendance à être énervant lorsque cela arrive souvent. J'ai trouvé l'histoire sans grand intérêt.

Nous faisons la connaissance d'une femme, Aurore, qui part dans la maison familiale dont elle a logiquement héritée afin de se reconstruire avec son fils, Cosma. Sa vie se voit perturber par la visite d'un étranger prénommé Alexis Zagner.

L'auteur fait plusieurs fois référence aux films de western mais là non plus, je trouve ça vraiment tiré par les cheveux et également sans intérêt.

Bref, je me suis ennuyée, j'ai mis longtemps à le lire tout en me forçant et me disant que la suite pourrait être meilleure. Ce ne fut pas le cas, bien au contraire.
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Je n'avais pas pu finir son précédent, « Feu » ; celui-là au moins j'ai été jusqu'au bout. J'en ai bavé car je ne suis jamais rentré dedans. le seul moment de lecture qui m'a intéressé c'est lorsqu'elle décortique le langage amoureux de son personnage par le truchement d'un autre. du Barthes quoi ! Ouf elle y fait allusion dans ses sources documentaires. Elle, c'est Maria Pourchet, celle qui est en photo sur la couverture de son roman. Moi je me méfie quand on met son petit minois joli ou pas joli sur une couverture de roman. Un champ lexical sur l'amour c'est un peu maigre mademoiselle pour me captiver.
Et puis encore un roman qui parle d'une histoire d'amour sans que je n'y vois rien de l'amour ! Car de l'amour si l'on ne sait pas ce que c'est, on sait fort bien ce que ce n'est pas.
Et puis encore un roman qui parle d'une histoire d'amour sans que je n'y vois rien de l'amour ! Car de l'amour si l'on ne sait pas ce que c'est, on sait fort bien ce que ce n'est pas.

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