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3,83

sur 501 notes
Un roman d'aventures sympa, à la croisée des genres. Je comprends que tout le monde n'ait pas accroché car il est long à démarrer, la première centaine de pages se faisant particulièrement brouillonne. Dommage, car les deux derniers tiers sont sympas.
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Les voies d'Anubis sont-elle impénétrables, comme celle de Dieu ?

Et bien non, elles sont totalement pénétrables, dans un sens comme dans l'autre, mais pas à tout moment car les failles ne sont pas ouvertes partout et en même temps…

Ah, quel voyage fantastique je viens de faire, mes amis ! Dans le temps et dans l'espace.

Nous partîmes en 1983 et pas un prompt saut dans le temps, nous arrivâmes en 1810, à Londres.

Oubliez le Londres de Sherlock Holmes, si la misère est bien présente, si les mendiants et leur confrérie sont bien là a agiter leur escarcelle, nous sommes aussi dans un monde où la magie existe, même, si, au fil des époques, elle perd de sa force.

Difficile de s'ennuyer dans ce roman fantastique, sauf peut-être au départ, qui est un peu poussif, mais ensuite, attachez vos ceintures et accrochez à tout ce qui dépasse.

Dans ces pages de l'édition cuivrée (du plus bel effet) il y a moult personnages différents, en plus du principal, Brendan Doyle, sans que pour autant on puisse les mêler et ne plus s'y retrouver.

Niveau action, on n'est pas volé sur la marchandise, ça bouge, ça saute dans le temps et pour le même prix, vous passerez donc de 1983 à 1810, puis dans les années 1660. N'oubliez pas votre passeport, ni votre crème solaire, car en plus de voyager dans le temps et on ira se balader à Alexandrie (♫ Alexandra ♪).

Les voyages dans le temps… Quand je me mets à réfléchir à la chose, j'en attrape des migraines : comment peut-on influencer le passé alors qu'on vient juste se sauter dans le passé ?

On pourrait le changer, mais le passé n'aurait pas pu être changé à l'avance par nous, puisque l'on vient juste d'y sauter !

Un peu comme si Marty McFly, en chantant Johnny Be Good de Chuck Berry au bal de ses futurs parents, devenait en fait Chuck Berry, qui lui, n'aurait tout simplement pas existé, puisque ce serait McFly qui, en chantant la chanson, l'avait crée. Vous suivez ?

Impossible que ce soit McFly qui soit l'auteur originel de la chanson dans le passé, puisqu'il vient seulement d'arriver dans le passé et que moi, je ne comprend plus ce qui a bien pu se passer dans ces foutus voyages temporels (j'ai jamais rien compris, d'ailleurs).

Bref, grosse migraine en tentant de comprendre ces choses rationnellement, mais si je ne cherche pas la petite bête à la quadrature du cercle des voyages temporels, le tout devient foutrement amusant dans l'histoire.

Un roman abracadabrantesque, comme disait l'autre. Sans compter que nous mélangeons plusieurs mythes, dont celui des Dieux Égyptiens, des voyages dans le temps sans voiture, et que l'auteur récrit le mythe du loup-garou de manière totalement éclairée et jubilatoire.

Anybref, si vous aimez le fantastique, un brin de steampunk (léger, on est à ses débuts), la grande Aventure (avec un A majuscule), les voyages en tout genre, Londres, la mythologie égyptienne, la magie, l'action, le mystère, le suspense, la poésie, je vous conseille d'embarquer pour le Grand Voyage !

Prière de laisser tout objets vous rattachant à votre époque à l'accueil, merci.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai découvert ce livre vers le milieu des années '80, en entendant mon meilleur pote de l'époque en parler à un ami commun.

Apparemment, les personnages principaux étaient : un ancien sorcier égyptien; un loup-garou capable de changer de corps – et qui tuait ses victimes pour préserver son anonymat; une fille déguisée en garçon, à la recherche de l'assassin de son amant; Lord Byron, auquel on avait fait subir un lavage de cerveau, afin de le programmer pour tuer le Roi Georges; un millionnaire des temps modernes qui voyageait dans le temps et revenait en Angleterre au début du XIXè siècle; et un certain professeur Doyle, un innocent embringué dans l'histoire après avoir accepté de donner une conférence sur Coleridge. Intervenait aussi une cabale de magiciens noirs, préparant un rituel traversant les âges afin d'ouvrir les portes d'un autre monde. Ensuite, les choses devenaient un peu compliquées …
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Malgré une quatrième de couverture alléchante et la mention de précurseur du roman steampunk, je n'ai pas du tout aimé ce roman. Pourtant, tout semblait réuni pour que je passe un bon moment : une galerie de personnages hauts en couleurs, des voyages dans le temps, de la magie, une description minutieuse de l'époque... J'aurai aimé apprécié ce livre, mais je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal (ni aux autres d'ailleurs). le rythme n'est pas mauvais, mais il y a beaucoup de moments inutiles qui ne font pas avancer l'intrigue ; j'ai eu vraiment du mal à terminer ce roman. La plupart des rebondissements sont évidents, se devinent aisément bien des pages avant le personnage, qui du coup, en devient pénible tellement il est lent à comprendre. En bref, j'ai eu vraiment du mal à finir ce roman puisque le destin des personnages n'est pas intéressant.
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Pourquoi ce choix de livre ? parce que j'avais lu que c'était une référence dans son domaine, un domaine que je connais peu : un mélange d'uchronie et de steampunk.
Un bon premier essai pour aborder le genre effectivement et ce n'est pas si déjanté que ça. Mais ce n'est pas pour autant facile à suivre (ou alors j'ai décroché aux passages cruciaux ???), je me suis parfois perdue dans les personnages (plutôt dans les différents corps des mêmes personnages) et leur rôle respectif aux différents moments de(s) intrigues.
Enfin le titre laissait présager davantage d'incursions égyptiennes, outre l'origine de l'intrigue.
A lire (ou pas), mais je persévèrerai avec d'autres ouvrages du genre.
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« Messieurs, reprit-il, quelque chose a percé des trous dans la structure du temps... »

Un roman foisonnant, captivant, un pur régal ! C'est bien pensé, c'est drôle et c'est une écriture qui me plait car elle a un côté visuel très marqué. L'auteur a le chic pour ajouté un petit détail dans certaines descriptions qui me donnent une vision très réelle des choses. Un petit côté décalé -à côté du temps- très agréable qui fait comme un pont entre l'époque de l'histoire (essentiellement au 19ème siècle dans Londres) et l'histoire commune à chacun quelque soit l'époque.

« La nef de foire – un brasier d'enfer, à présent – bascula sur le flanc et commença de s'enfoncer graduellement dans la glace en fusion puis, au travers d'un nuage de vapeur, on vit les baux se coucher un par un comme les doigts d'une main opérant une soustraction. »

J'ai donc fait un bond dans le passé. 1983. Ça c'est le point de départ. Arrivée... 1810. Londres. Pour écouter une conférence de Coleridge. J'avoue que ce n'est pas sa conférence qui m'intéressait le plus, mais quand ce poète prend du laudanum, il est particulièrement intéressant : « Veuillez m'excuser, Monsieur Ma Pensée, Ma Lubie ou Ma Vertu Fugitive, mais pourriez-vous m'indiquer comment regagner les niveaux éveillés de ma conscience ? »

Au fait, qu'est-ce que je faisais en 1810 ? Ah oui, je me trouvais encore dans mon corps. Moi, c'est Doyle. J'aime beaucoup les poètes. Parfois, je me demande si je ne suis pas poète sur les bords... Ashbless... sur les bords de la Tamise. Mais je vogue aussi « sur la nef Atet, la barque du soleil levant. » Que vient faire l'Égypte dans cette histoire ?! C'est justement toute l'histoire. le Maître souhaite plus que tout « restaurer l'Egypte dans sa puissance primitive », aussi veut-il « rectifier L Histoire. » Rien que ça ! Et moi, Doyle bien ancré dans mon 20ème siècle, je me fais tour à tour chercheur, poète et empêcheur de tourner en rond.

Un roman palpitant et magique !
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Au moment d'ajouter quelques étiquettes pour ce roman, je me rends compte à quel point il est unique : « fantasy », « Londres », « mythologie égyptienne », « voyage dans le temps », … Réussir à mélanger autant d'ingrédients, qui ont, de plus, tous une très forte identité et un imaginaire déjà très riche, était un vrai travail d'équilibriste.

L'intrigue a déjà de quoi donner le tournis : un vieux magicien, déterminé à rendre à l'Égypte la place centrale dans le monde qui lui revient de droit, décide de réaliser un dangereux rituel pour qu'Anubis puisse s'incarner ici-bas. Rituel qui tourne mal, et qui, entre autres, ouvre certaines brèches qui permettent de voyager dans le temps. de quoi intéresser pas mal de monde, des intrigants cherchant à modifier le cours de l'Histoire à un public d'intellectuels brûlant de discuter avec leur auteur favori mort quelques siècles plus tôt.

L'histoire foisonne et part dans tous les sens, mais dans le bon sens du terme. Tous les thèmes s'emboîtent parfaitement, à tel point qu'on se demande pourquoi aucun auteur n'a pensé à les assembler plus tôt. Et comme on les connaît déjà très bien, on a aucun mal à passer de sorciers manipulant de dangereux secrets aux bas-fond d'une Londres victorienne en quelques pages.

Seul point négatif du livre, les intrigues sont assez complexes, et comme tout se rejoint en fin de roman, j'ai eu un peu de mal à me rappeler quels étaient les buts finaux de tous les protagonistes dans les derniers chapitres (d'autant qu'on évolue sur plusieurs échelles de temps). Mais comme je me plains souvent des intrigues trop linéaires, c'est sans doute une mauvaise critique à faire.

Dans tous les cas, j'ai trouvé ce livre très rafraîchissant. J'avais un peu délaissé la littérature de l'imaginaire dernièrement, la trouvant assez formatée, et manquant justement d'imagination. Ce roman est un vrai cocktail de saveurs : aventure, humour, joyeux mélange de cultures ancestrales, tout est réuni pour passer quelques heures de pur plaisir.
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Ce roman qui décrit les aventures d'un simple professeur de littérature anglaise, spécialiste d'un poète quasiment inconnu, face à une bande de magiciens déplorable est réjouissante. Les deux thèmes du roman sont la magie (en particulier celle des anciens prêtres égyptiens d'où le nom du livre) et le voyage dans le temps.

Le voyage dans le temps est un prétexte pour nous emmener dans une visite de l'Angleterre de l'époque victorienne, avec un passage par la renaissance. Sauf que ce n'est pas les châteaux et cottage que l'on visite mais les bas-fonds. Les paradoxes qui découlent de ce genre de voyage sont aussi exploité et sont même un des moteurs de l'histoire.

On y apprend aussi beaucoup sur la poésie (après tout c'est le métier du héros). Et ce livre m'a donné envie de me renseigner sur les auteurs anglais de l'époque, en particulier sur les deux cités dans l'histoire.

En lisant ce livre j'ai passé un excellent moment. Il m
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C'est indéniablement un très bon bouquin, on rentre facilement dans l'histoire et elle se révèle très vite passionnante.
Le voyage dans le temps est un genre à part entière que j'aime beaucoup, la rencontre de cultures différentes et ses lots d'anachronismes et situations décalées.
Pourtant j'ai eu le sentiment que les personnages, quoique surpris par la perturbante (et relative) inexactitude des faits qu'ils pensaient trouver étaient comme des poissons dans l'eau dans un siècle et une société qui ne sont pourtant pas évidents à appréhender.
Le style est brillant, l'imagination de l'auteur et les personnages sont très vite attachants. La description des "bas fonds" londoniens est captivante, on s'y croirait, ajoutons y des sorciers égyptiens assistés par une communauté de roms et ça commence à devenir carrément génial, j'ai vraiment adoré jusqu'à 150 pages de la fin.
Car oui, je vais quand même mettre un bémol à cette exubérance en regrettant une fin qui m'a un peu déçu en tardant à venir, les péripéties de la fin sont plus confuses sans parler d'un sentiment de déjà vu en amont dans le récit.
Je pense (c'est juste mon ressenti) que l'histoire aurait été parfaite en faisant l'économie de certaines scènes sur la fin de l'histoire. Un petit regret aussi que la thématique du voyage dans le temps soit finalement plutôt survolée avec peu de situations en rapport avec les anachronismes espérés plus haut, en fait très vite l'attitude des personnages fait quasiment oublier un contexte qui aurait du être omniprésent.
Au final je ne vais quand même pas bouder mon plaisir, j'ai vraiment aimé ce livre, il aurait pu être parfait :)
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Excellentissime ! !!!
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