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3,83

sur 495 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lecture abandonnée après 300p d'efforts. Voulant connaître l'origine du steampunk selon certains je me suis plongé dans ce récit de Tim Powers qui m'a bien déplu. C'est plus de la fantasy, et il faut aimer ! Pour ce qui est de l'uchronie ou du voyage dans le temps ce récit n'arrive pas aux chevilles des romans de Connie Willis, ou de Fatherland, Léviathan, La trilogie de la Lune, Confessions d'un automate mangeur d'opium. Je préfère ma propre interprétation du steampunk magnifiquement représentée dans Hugo Cabret avec les ingrédients XIXe ou début XXe siècle, références à Jules Verne, beaucoup de macjineries, engrenages, costumes farfelus non obligatoire, des dirigeables, une ville du futur dans le passé.
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1983. Brendan Doyle est un jeune professeur californien spécialiste de la poésie anglaise du début du XIXe. Quand il accepte de se rendre à Londres pour prononcer une conférence, il ne se doute pas des péripéties qui l'attendent. La distance séparant la Californie de l'Angleterre n'est guère en soi gage de dépaysement. Ce qui l'est plus, c'est la distance temporelle : en effet, Doyle va être expédié, à l'issue de sa conférence, dans le Londres de 1810, par le biais d'une brèche temporelle. Quand il est enlevé par des bohémiens aux intentions douteuses, une fantastique course-poursuite avec le sorcier Romany commence. Se terminera-t-elle en 1983 ?

Ce roman est un grand classique de la science-fiction, plus précisément du genre steampunk : en effet, il se déroule dans la Londres victorienne, à l'époque de la révolution industrielle qui connaît l'essor des machines. Il nous conte l'histoire de voyages temporels. Il a obtenu le prix Philip K. Dick 1984 et le prix Apollo 1987.

« Les voies d'Anubis » est un roman d'action et de suspense qui nous emmène dans les quartiers mal famés de Londres au début du XIXe. Tim Powers dépeint le quotidien de populations pauvres, des mendiants, le plus souvent estropiés, ou de bohémiens vivant chichement dans des camps. Les ambiances glauques de Londres sont bien rendues, dans un souci de très grand réalisme. Mais au-delà de ce quotidien, il nous fait entrer dans la fantasy, nous présentant la sorcellerie et la magie, décrivant des sorciers réellement antipathiques et quasiment invincibles. Un loup-garou hante même les pages…

Ces sorciers sans scrupule et avides de pouvoir nous sont exposés dès le début de l'oeuvre. J'ai trouvé que ce commencement était très complexe : des mots d'une langue étrangère sont utilisés par les bohémiens, ce qui peut rendre la lecture un peu difficile. Ce prologue de 1802 est nodal, mais difficile à saisir en première lecture : il faut donc y revenir.

Le roman est assez long (plus de 400 pages aux éditions « J'ai lu ») et souffre parfois d'inutiles digressions. L'écriture n'est pas le point fort de l'oeuvre : les phrases sont alambiquées et parfois lourdes : cela tiendrait-il à la traduction ? Il se veut un hommage, peut-être détourné, à la poésie puisqu'il est question notamment de Lord Byron et Samuel Taylor Coleridge, poètes anglais du XIXe. Il nous fait voyager, dans l'espace (de la Californie vers Londres, puis vers l'Egypte), mais aussi dans le temps (1983, puis 1810 jusqu'à 1685).

Si je n'apprécie guère la fantasy en général, préférant le space opera, il me semble que cette oeuvre de Tim Powers est un incontournable du style steampunk qui mérite la découverte.
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Sans le trouver mauvais, je n'ai pas adhéré du tout à ce roman.

L'intrigue est originale et extrêmement dense, mais elle a tendance à partir un peu dans tous les sens. Il faut parfois s'accrocher pour ne pas décrocher, au risque de ne pas tout à fait comprendre qui est tel personnage ou quelle est l'action qui vient de se dérouler, d'autant plus que l'écriture est elle-même assez lourde et qu'il manque parfois des sauts à la ligne entre deux actions assez différentes. On s'y perd vite.

Je ne me suis pas du tout attachée au personnage de Doyle, ce qui a encore accentué mon désintérêt pour l'histoire. Jacky est un peu plus sympathique mais on suit bien moins souvent ses pas.
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Un roman original et prenant, mais malheureusement... je suis restée en dehors.

Pourtant l'idée était bien trouvée, et globalement les rebondissements sont là.

Je n'ai juste pas réussi à entrer dans l'histoire et les mésaventures du héros m'ont laissée de marbre, n'étant pas parvenue à m'attacher à celui-ci.
Dommage...
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Un livre qui me laisse perplexe. Autant la première moitié m'a happée, lue pratiquement d'une traite, autant la suite m'a été un calvaire et j'ai du me forcer à le finir, attendant même plusieurs mois avant se le reprendre.
Je ne sais pas en quoi cela tien. Je vais y réfléchir plus avant =)
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