Sidérations

Alors désolé mais je ne partage pas du tout l'enthousiasme que je vois sur Babelio autour de ce livre. Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, ni pour le père, complètement dépassé par les problèmes de son fils, ni pour ce fils qui me semble caricatural à outrance.

L'histoire se déroule de nos jours ou dans un futur très proche. On ne peut pas dire que ce soit de la science fiction. Les humains saccagent la planète et certaines espèces animales sont en voie de disparition. C'est plus ou moins un constat actuel. Les politiciens américains (de l'ère Trump il semble) ne font absolument rien pour y remédier. L'enfant ne le supporte pas. Il souffre des dommages causés aux animaux et à la nature.

C'est pourtant bien écrit et on a envie de connaître le dénouement de cette histoire. Ce qui fait qu'on est un peu tenu en haleine.
Mais bon... ce n'est pas très fin.

Aucun message d'espoir. le père pourrait dire à son fils que les choses sont en train de changer (même si c'est très lent). Que des gens s'organisent et essaient de faire les choses différemment. Il pourrait au moins arrêter de lui mentir pour soi-disant le préserver. Il ne cherche aucune aide extérieure chez un psychologue ou une personne spécialisé. Aucune référence autres nations de la terre. Et pas une seule mention des humains qui souffrent aussi. Il n'y en a que pour les animaux et c'est pénible à la longue et pas très crédible.

J'avais tellement aimé l'Arbre Monde, que je me suis ruée à la librairie le jour de la sortie de Sidération. Encouragée par les critiques élogieuses, j'avais hâte de me plonger dans ce nouveau roman de Powers. J'y ai fait la rencontre d'un homme et de son fils Robin, tous les deux aux prises avec les affres du deuil : la mère de famille est décédée quelques années plus tôt. Robin est un garçon profondément singulier, à la marge des autres enfants : plus intelligent, plus sensible. Tout en lui respire l'intensité avec les problèmes scolaires et relationnels que cela induit. Eh bien, malgré un thème plus qu'alléchant, je n'ai pas été séduite par ce roman que j'ai trouvé mélodramatique à souhait, gâché par une succession de clichés simplistes. En cause ? Tout d'abord, le manque de crédibilité des personnages : l'épouse parfaite, le fils sur intelligent, le père incompris. Si l'enfant est réduit à sa simple souffrance, le père n'est que l'incarnation sa propre impuissance. le combat de ce duo est relaté sans aucune nuance : A aucun moment le père n'explique à son fils que des organismes, des personnes combattent chaque jour le réchauffement climatique et la souffrance animale. Ces figures sont reléguées au néant, l'auteur préférant jouer la carte de la victimisation permanente : « nous deux contre le monde entier. »
Je retiens une amère déception et un certain sentiment de gâchis : ce que j'attendais comme une oeuvre magistrale sur un sujet primordial s'est avéré n'être qu'une morne succession d'éléments éclatés de l'eco-anxiété globale, dans lequel la nature en tant qu'entité ne tient qu'une place infime.

Je cherche le successeur spirituel de mon livre favori, "Des Fleurs pour Algernon". On m'a conseillé celui-ci. Amère déception, circulez il n'y a pas grand chose à voir. Je rejoins les autres commentaires à moins de 3 étoiles. La relation père-fils m'a laissé de marbre, et les mentions incessantes de la mère décédée deviennent lassantes. Cette lecture est comme un long et douloureux râle d'agonie, une plainte mélodramatique qui n'a rien à offrir.

Voilà le troisième roman de Richard Powers que je lis. La grandeur de ma déception est à la mesure de l'enthousiasme provoqué par mes lectures précédentes.
L'auteur procède me semble-t-il toujours selon un même dispositif qui part d'une science et d'un questionnement à portée philosophique. Ici il est question d'astrophysique, d'intelligence artificielle pour s'interroger sur les traces laissées par le vivant. Comment survivre à la disparition du vivant, qu'il s'agisse de personnes ou de planète ? Ici les enjeux permettent de se pencher sur les questions du deuil et de l'écologie. Passionnant, non ? Mais, on ne dépasse pas selon moi les conjectures. Et d'ailleurs, la minceur de ce roman par rapport à d'autres oeuvres de l'auteur l'atteste, tout cela manque de chair et d'inspiration. En tout cas, pour ce qui me concerne, je n'ai pas réussi à croire à ce qui m'était raconté. Je ne voyais que les procédés, le travail, la facture, sans jamais pouvoir éprouver la moindre empathie pour les personnages. Peut-on parler de personnages ? Je n'y ai discerné que des hypothèses de travail, des abstractions sans ambivalence, sans chair. Et je trouve que la gravité du sujet ne suffit pas à susciter l'adhésion. A contrario, je pense, au risque de susciter la polémique auprès des autres lecteurs, que les enfants différents et les endeuillés auraient mérité davantage de coeur et d'expertise.

Assez déçu de cette lecture. L'auteur assume explicitement son inspiration « Des fleurs pour Algernon » et s'y réfère à plusieurs reprises.
J'ai trouvé son style fort lourd, ces excursions sur des planètes imaginaires par exemple. Ou les nomenclatures d'amphibiens.
C'est un trio amoureux-fusionnel, mère décédée – père surprotecteur et dépassé – fils inadapté.
À la différence de Charlie, sincère, attachant, émouvant, Robin, du haut de ses neuf ans et de ses troubles du comportement, considère le monde avec une certaine arrogance.
Des allusions transparentes à l'abus de pouvoir d'un Trump tyrannique, (le roman est publié en 2021) et à Greta Thunberg.
Powers n'est pas là au niveau de Keyes, tant s'en faut.

Bonjour, ayant lu les bonnes critiques j étais impatient de lire ce livre, peut être trop impatient. Je n ai pas accroché, c est lent, l histoire pourrait être raconté en un seul chapitre, il se passe peu de chose.
Une relation père fils, je ne sais dans quelle catégorie classé ce livre.... Sciences Fictions ?....certains lecteurs ont été sensibles à cette histoire....pas moi...trop de vide et de choses confuses

Ce roman est très bien noté et encensé par la presse. Et une fois n' est pas coutume, je n' ai pas compris pourquoi.
Dès le départ, la présentation visuelle pour les dialogues du petit garçon m'a gênée et fait deviner la fin dès le début...
Je n' ai jamais su ressentir d'empathie pour ces deux personnages. Cela m'a tellement rappelé Des fleurs pour Algernon !!! Un peu trop d' ailleurs... Et en franchement moins bien. Je me suis ennuyée, l'auteur balaie tous les sujets d'actualité et vu le nombre de pages, aucun d'eux n' est ni creusé ni abordé d'un point de vue différent. Et l'histoire ne m'a ni surprise ni transcendée ni touchée.
Bref, une lecture décevante à bien des égards pour moi.

L'écriture est trop confuse, les personnages horripilants et faussement complexes, le roman est pédant et sans sa fin, aurait bénéficié peut-être de moins de succès auprès des lecteurs. Je n'ai accroché avec aucun personnage, ni le pathos ambiant du récit.